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Une promenade dans Plouguin
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Histoire et Nature
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Suivez le guide
- Partie 1 -
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Contributeur : Jean Jacques Le Lez
Photos Jean Jacques Le Lez - Patrick Milan
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Rendez-vous sur la place de l'église.
En haut du petit escalier, nous observons 2 grosses pierres rondes.
Ce sont des stèles gauloises.
Nous en rencontrerons de plusieurs formes en faisant notre parcours.
Des grosses rondes, des hautes à 4, 5 ou 8 pans etc...
Elles signalaient des cimetières gaulois.
On peut penser qu'à l'emplacement du bourg les Gaulois avaient peut-être déjà implanté un village.
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Stèle gauloise
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Stèles gauloise
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En se plaçant devant l’entrée de l’école Sainte Anne et en levant la tête dans la direction de la Maison de l’Enfance, nous apercevons une fenêtre.
Celle-ci se situe à plus de 3,50 mètres de haut.
Son linteau est ouvragé et 3 barres de défense en interdisent le passage.
Le mur dans lequel elle est encastrée est d’une seule construction.
Les pierres sont de la même facture que celles du vieux Couvent.
Le niveau du sol, côté Couvent, a été élevé, on ne sait de combien.
Pour plus d'information, cliquez sur l'image de la fenêtre.
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Lavoir en face de l'école Sainte Anne
L'ancien cadastre montre un plan d'eau
à peu près à la place où est maintenant l'entrée de l'école.
Sans doute un lavoir.
L'eau s'écoulait ensuite le long de la route,
à droite pour rejoindre le parking de l'école et traversait le parking pour se perdre de ce côté.
Continuons sur la rue Suzanne de Parcevaux " la bonne dame du XVIIe siècle ".
A remarquer la croix du "Croisig ver" dans le mur de la maison sur la droite.
La bonne dame Suzanne de Parceveaux. ( + 1665 )
On a dit beaucoup de mal des nobles.
Certains ont accompli un bien immense, ont aidé de tous leurs moyens le développement économique, agricole, technique de nos communes.
D’autres se sont penchés avec sollicitude sur les pauvres, les orphelins, les malades.
Du vivant de Suzanne de Parceveaux, le manoir de Pennharvan devint le refuge salutaire de tous les malheureux.
Elle visitait les maisons les plus modestes, répandait à profusion ses aumônes.
D’humbles foyers la prirent très souvent comme marraine des enfants.
À chacun de ses filleuls, elle versait pour ses étrennes, 6 livres, le tiers du prix d’un cheval !
Très longtemps on a gardé son souvenir.
Le peuple la vénérait comme une sainte.
(Plouguin Cité Royale – Chanoine Élies)
Passons devant la rue Fragan.
Ce roi de la région originaire de Grande Bretagne qui s'installe à Lesven vers 412
et fait de Plouguin sa capitale
Descendons la côte de Kertanguy.
Un peu avant le virage, noter du côté droit de la route une belle croix ancienne en granit.
50 mètres plus loin, juste avant la rivière, voici le "camp romain".
En fait, il ne s'agit pas d'une construction de l'époque romaine.
C'est probablement une place forte médiévale où les populations pouvaient aller se réfugier
en cas de menace.
On peut imaginer un fossé inondé isolant la place et une palissade dressée au sommet
pour mieux la défendre.
B
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Croix de Kertanguy
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Cette enceinte médiévale, large de 60 mètres, autrefois totalement entourée par la rivière du Garo, est constituée d’un rempart carré arrondi aux angles.
L’espace central, totalement évidé, accueillait
la résidence d’un seigneur qui, à la fin du XIVe siècle
ou au début du XVe siècle, la délaissa pour un manoir construit à proximité et doté d’un logis gothique,
d’une chapelle et d’un colombier dont il ne subsiste rien.
Cet ouvrage appelé « castel ar roué César »,
le château du roi César, a parfois été mentionné
comme étant un camp romain.
Il est encore connu sous ce nom.
Mais Kerozal nous réserve d'autres surprises.
Une piéta ancienne très sobre (une des 400 du Finistère).
Une stèle gauloise retaillée dans le monument composite.
On retrouve 2 pierres sur le monument, l'une citée ici, sur le fronton,
l'autre à l'arrière aux initiales d'Yves Potin, un prêtre (calice)
Le monument a remplacé un arbre creux remarquable protégeant une statue ; il n'en reste rien.
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Calvaire
Dans la base sont encastrés, d’un côté,
un bénitier de Kersanton, vieux de plusieurs siècles, provenant de la chapelle de l’antique château Penharvan ;
de l’autre, une pierre frontale qui, au début XVIIème siècle,
ornait la demeure d’un prêtre demeurant au village du Quinquis ;
l’un et l’autre sont encadrés de meneaux en pierre venant du manoir de Kerozal.
Couronnant la base, une lourde pierre en granit, de forme rectangulaire,
qui soutenait l’ancienne Croix de Mission du cimetière paroissial ;
puis formant le fût, une pierre milliaire (X) d’un grain très dur, remontant,
selon toute vraisemblance, à l’époque de l’occupation romaine.
Dominant le tout, une massive croix en Kersanton, d'une facture heureuse.
Sur l'assise de granit, formant saillie, a pris place une statue de la Sainte Vierge,
sous forme d’une Pieta.
La raison de cette Pieta : ce monument s’élève au pied d’un monticule, dont le sommet portait autrefois une chapelle édifiée, en expiation de son crime, par un seigneur de Kerozal qui avait tué sa mère.
La chapelle était dédiée à Notre Dame de Pitié.
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Près de là se trouve aussi le Lez de Fragan.
Kérozal possédait aussi une chapelle aujourd'hui démolie, un pigeonnier (visible sur l'ancien cadastre)
et un manoir qui a été détruit vers 1980.
Porte du manoir
de Kérozal
détruit vers 1980
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Lavoir du manoir de Kérozal
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Manoir de Kérozal détruit vers 1980
La faune est intéressante.
La rivière est poissonneuse et les indices d'activité d'une loutre peuvent être observés près du pont.
Le vison d'Amérique est aussi présent, de même que le ragondin très massif et le rat musqué.
Dans la vallée, on peut aussi observer des empreintes de chevreuils et occasionnellement de sangliers.
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Crottes de loutre sur une pierre du pont
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Crottes de loutre sur une pierre au pied du pont
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Empreinte de chevreuil
Vu des rats musqués
le 21 avril.
Des naissances
sont à prévoir
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Rat musqué dans le Garo
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Empreinte de sanglier
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Empreinte de sanglier
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Menthe sauvage
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Traces de fouissage de blaireau ou de sanglier
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Tour Moan
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A : Camp Romain - B : Calvaire - C : Tour Moan
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Les charmes de Kérozal
Au lieu-dit Squern ("Epines"), on y a signalé un polissoir ancien.
Mais, prenons la route sur la droite et nous arrivons au château de Lesven
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L'ancien manoir se trouvait exactement dans l'alignement de "l'allée du château".
On voit qu'après la Révolution, l'ancienne allée a disparu sous les cultures, alors qu'après la Restauration,
les aristocrates ont repris leurs terres qu'ils ont d'ailleurs aménagées en construisant le manoir récent de Lesven.
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Quittons Lesven et prenons la route sur la gauche vers l'Est.
Nous arrivons près de Kerbérrec.
La ferme se trouve au fond d'une route toute droite.
Autrefois, on y accédait par une autre route près de laquelle se dressait une croix en granit.
Cette croix a été déplacée dans le cimetière où elle n'est évidemment pas à sa place,
ce n'est pas une croix de cimetière !
Kerbérrec, c'est un ancien manoir.
Sa porte monumentale en est l'élément le plus remarquable.
On y observe le blason des seigneurs de Kerlec'h.
Remployée dans un bâtiment du XVIIIe siècle, cette porte est caractéristique des années 1530,
le décor mélangeant des éléments gothiques, comme les pinacles et Renaissance,
tels le ruban plat ou les colonnettes torses et baguées.
Deux médaillons sculptés présentent les profils d’un homme et d’une femme qui sont probablement
les bâtisseurs du manoir, issus d’une branche cadette des Kerlech de Ploudalmézeau,
comme semble le montrer l’écu placé dans le tympan.
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Le moulin a été rénové.
Kerbérrec, c'est aussi le fief de la famille Polin,
autrefois connue dans toute la région comme étalonniers.
L'élevage du cheval breton mérite un petit rappel.
Dans le secteur de Saint Renan et Ploudalmézeau, les paysans travaillaient
avec des poulinières.
Après saillie chez les étalonniers, les juments nourrissaient leur poulain
tout en effectuant les travaux des champs.
Les poulains mâles étaient ensuite vendus pour être dressés par des paysans
de la région de Morlaix.
Les foires permettaient les échanges entre les cultivateurs des différents secteurs.
Une fois dressés, les chevaux passaient entre les mains de marchands de chevaux
qui les emmenaient dans d'autres régions où ils travaillaient dans les vignes
ou les mines par exemple.
E
Laissons Kerberrec pour arriver à Kervuen et Kerléger.
À Kervuen, "Le tas de bois de pierre" et sa légende
Près de la ferme de Kerléguer nous observons 2 stèles gauloises sur le talus à droite.
La petite pierre ronde est aussi une stèle confirmée par un archéologue.
Parmi les arbustes, un œil averti observera un prunier.
C'est un prunier hybride, mélange de prunellier (épine noire) et de prunier domestique.
(Prunus domestica subsp insititia, prunéolier)
Autrefois, il y en avait beaucoup.
Les fruits (on les appelait des bloses) était recueillis par les paysannes,
amenés au bourg dans des paniers et vendus le jour du pardon.
(Nous recherchons des témoignages).
Stèles
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Bloses
Polotrez
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Croix de Kervuen sur " Le tas de bois de pierre "
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La légende du tas de bois de pierres
Saint Gouesnou a séjourné auprès de son frère à Lokmajan.
Il semble avoir passé quelques temps à Kastellourop, que les rubriques transforment en « Collabit ».
Une légende nous dit qu’ils travaillèrent chacun de son bord, à l’édification de leur monastère.
Ils ne possédaient pas assez d’outils.
Pour y compenser, ils se les échangeaient de Gouesnou à Lokmajan par la voie des airs.
D’où le « bern keuneud mein » (le tas de bois de pierres), près de la voie celtique, de Dorig an Ankou…
Le monticule s’est formé des morceaux de mortier tombés de leurs marteaux volants.
Gargantua est dépassé !
En remontant vers le nord, nous arrivons au Scao "le sureau" et à l'embranchement de la route
qui va à Kerventuric
Une croix s'y trouvait près du carrefour au bout de la route.
Elle a été enlevée pour faire place à des bâtiments agricoles.
Sa restauration prend du temps...
De l'autre côté de la route, dans un courtil siégeait une grosse stèle gauloise méconnue.
Elle a été déplacée dans un jardin de Tréglonou.
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Stèle
Continuons vers le nord dans la direction de Kermorvan
À droite, le hameau de Menez an Harz
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Le dolmen de Kerascoët prélevé à Plouguin
par M. de Blois, maire de Coat-Méal
Menez an Hars
L’épée du Roi Arthur – ou du moins un fragment – se trouverait enterrée quelque part à Plouguin avec le trésor du Gorsedd.
La tradition populaire est très tenace à ce sujet depuis des siècles.
Il est normal que Plouguin tiennent aux précieuses reliques du plus grand roi celtique, exalté par des légendes incomparables,
les plus belles du monde.
Certains situent le trésor sous une table de pierre de Lannoulouarn, d’autres sous une roche longue entre Menez an Hars et Goueled ar Hoad, que quinze chevaux ont traînée sur un char à rouleau en 1869,
jusqu’au manoir de Keraskoet.
Sous cette pierre, dit-on, se cachait un vieux druide gardien.
Le soir, au clair de lune, il apparaissait dans les landes.
Il portait bure d’étoffe brune, sur le cœur un pectoral en forme
de croissant, sur la tête une couronne de feuilles de chêne.
De mystérieux dignitaires venaient parfois lui rendre visite.
(Plouguin - Cité royale – Chanoine Élies – 1973)
Sur la route de Menez an Harz, il reste une dalle.
Est-ce un fragment du dolmen disparu ?
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Plus loin, un autre hameau à droite, Goarem ar Scao - 1 -
Dans la dépression qu'on aperçoit de ce côté, les tourbières ont fourni du combustible à la forge "Madec" juste après la guerre de 39-45
Nous arrivons à Kermorvan - 2 -
Observons les restes de l'ancien manoir (fenêtres à meneaux sur un ancien bâtiment)
C'est ici que Rozenn Milin a grandi en terre bretonnante avant de partir au loin lutter
pour " les langues minoritaires en danger."
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Tourbières
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Vestiges du manoir de Kermorvan
Prenons la route à gauche en face de Kermorvan pour arriver à Castellourop
Sur la gauche, l'emplacements des tumuli détruits.
Au croisement faire 100 m sur la gauche, un tumulus se trouve derrière le talus sur la droite.
Un autre se trouve plus loin en direction de Lanrivanan.
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Tumuli
(détruits)
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Tumulus
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Extrait du rapport de fouilles de M. du Châtellier
Vers le centre de la sépulture nous rencontrons
un vase à quatre anses.
Fait de deux cônes tronqués réunis par la base,
il est d'une forme élégante, quoique fabriqué
sans le secours du tour. Il a 36 centimètres de haut.
A 1 m 80 au-dessous du sommet du tumulus, nous rencontrons la table recouvrant la chambre sépulcrale.
Cette table, sur laquelle sont amoncelées des pierres jetées là, sans ordre, a sa surface fort inégale.
Elle ne mesure pas moins d'un mètre d'épaisseur moyenne sur une longueur de 3 mètres.
En dégageant son extrémité N.-O. pour chercher une ouverture qui nous permette d'entrer dans la chambre, nous rencontrons
une pierre à concasser le blé. Elle est brisée, intentionnellement sans doute.
Peu après nous découvrons une grande pierre plate aux extrémités de laquelle nous remarquons les traces d'un plancher en chêne
sur lequel ont été déposées des cendres.
Sur la vieille route qui mène de Kermorvan à Lanrivanan au mois de mai-juin,
on peut observer une station d'orchidées.
L'orchis à feuille tachetée ("orchis maculata").
C'est une espèce assez commune, mais c'est la seule orchidée que l’on peut rencontrer sur Plouguin.
(Sur St Pabu il y en existe 5 ou 6)
Ne les cueillez pas, admirez les, photographiez les, respectez les !!!
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Lanrivanan
Épée de bronze trouvée à Lanrivanan
Lanrivanan, c'était là l'ermitage de Sainte Rivanon, mère de Saint Hervé
Il y avait une chapelle dont il reste un bénitier et une pierre.
« Dieu ayant révélé à Saint Hervé le jour où allait mourir sa mère,
il chargea ses frères de la veiller toutes les nuits.
La nuit qui précéda sa mort, les gens des environs purent voir dans le ciel,
au-dessus de son oratoire, une sorte d’échelle plus brillante que le soleil,
sur laquelle montait et descendait en chantant les anges.
Saint Hervé se rendit auprès de sa mère et lui administra le saint viatique.
Elle fut inhumée à l’intérieur de son oratoire, lieu où se sont produits
plusieurs miracles éclatants.
Il demeura là quelques temps, prodiguant ses enseignements durant trois ans et accomplissant de nombreux miracles que nous raconterons un jour.
Saint Hervé et son loup
Aucune localisation précise n’est donnée de l’ermitage de Rivanon.
Mais on peut indure du nom de Lanrivanan en Plouguin.
L’existence en cet endroit d’une ancienne chapelle
n’est pas douteuse.
Un ancien manoir porte le nom de Parc-ar-Chapel.
La conservation d’un ancien bénitier et d’un élément d’architecture provenant de cet édifice confirme l’existence de la chapelle
et du manoir.
Bénitier de Lanrivanan
Au carrefour, une route va vers le nord, à 2 ou 300 mètres, elle croise une petite rivière.
Cette rivière vient des tourbières du secteur de Goarem ar Scao, elle se jette dans l'Aber Benoit à Locmajan
Elle faisait tourner un petit moulin maintenant disparu.
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Ancien camp
gallo-romain
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