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Combattants de Tréouergat
Noms - O - P - de Olier à Poullaouec

Olier Jean François
Né le 12 Novembre 1870 à Tréouergat - Cabalan
Classe 1890 Matricule 943
Charpentier
Inscrit Maritime
N'a pas été mobilisé
Tuberculose pulmonaire

Pelleau Jean François
Né le 5 Janvier 1897 à Tréouergat - Poulhoun
Classe 1917 Matricule 2383
Soudeur à l'arc
Résidant à Plourin
Ajourné en 1916
Classé Service Armé le 24 Mai 1917
Incorporé le 3 Septembre 1917
111e Régiment d'Artillerie Lourde
107e et 103e Régiment d'Artillerie Lourde
le 18 Avril 1918
Aux Armées le 18 Avril 1918
43e Régiment d'Artillerie Lourde
le 23 Juillet 1919
Démobilisé le 6 Septembre 1919
Se retire à Plourin
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative



Pellen Tanguy Marie
Né le 29 Octobre 1872 à Milizac- Kervinouarn
Classe 1892 Matricule 1745
Cultivateur
Résidant à Tréouergat
Rappelé à l'Activité le 2 Août 1914
Renvoyé provisoirement dans ses foyers
le 13 Août 1914
Rappelé 17 Septembre 1914
87e Régiment d'Infanterie Territoriale
Dirigé sur Poperinghe (Belgique)
le 22 Novembre 1914
Rentré au dépôt le 1 Février 1915
3e Régiment d'Artillerie à Pied à Cherbourg
le 15 Avril 1915
7e Régiment d'Artillerie à Pied
le 28 Décembre 1915
22e Régiment d'Artillerie
le 2 Janvier 1916
10e Régiment d'Artillerie à Pied
le 13 Janvier 1916
11e Régiment d'Artillerie à Pied
le 1 Novembre 1916
69e Régiment d'Artillerie à Pied
le 1 Août 1917
Détaché comme Agriculteur le 16 Septembre 1917
à Tréouergat
118e Régiment d'Infanterie
le 1 Janvier 1918
Démobilisé le 20 Janvier 1919
Se retire à Milizac



Petton Jean
Né le 26 Mars 1880
à Ploumoguer - Bourg de Lamber
Classe 1900 Matricule 1367
Forgeron
Résidant à Tréouergat - Bourg
Rappelé à l'activité le 3 Août 1914
32e Régiment d'Infanterie Coloniale
Aux Armées le 7 Août 1914
Prisonnier à Maubeuge
le 7 Septembre 1914
Interné au camp de Minden
Rapatrié par l'Armistice
Arrivé à Nantes le 18 Décembre 1918
Démobilisé le 23 Février 1919
Se retire à Tréouergat - Bourg
Historique du 32e Régiment d'Infanterie Coloniale
MAUBEUGE
LA CAPITULATION
7 septembre 1914
L'ennemi a progressé au N.-E. de la place.
Les 13ème et 15èmes Compagnies sont en réserve au fort d'Hautmont.
Le détachement LECARPENTIER occupe des tranchées
au N. de la route Rousies – Ferrière-la-Grande.
Les autres unités sont sur leurs emplacements de la veille.
Vers midi, le drapeau blanc est hissé sur le clocher de l'Église de Maubeuge,
les troupes reçoivent l'ordre de suspendre toute attaque.
Néanmoins le bombardement de la ville et de ses abords est continué jusqu'à la nuit
par l'artillerie allemande.
Nos hommes le subissent avec calme sur leurs positions ; plusieurs sont tués,
d'autres blessés ;
le fort Leveau est détruit par les obus de 480.
On reconnait là les procédés de nos ennemis ; procédés barbares et sauvages
qui consistent à faire le plus de mal possible à un ennemi
même désarmé ; procédés « Boches » si loin de ceux d'une nation civilisée.
Vers 19 heures, dans le 1er secteur,
une colonne ennemie débouche du calvaire de Douzies, s'apprêtant à attaquer le village
malgré le drapeau blanc hissé sur les tranchées.
Le Général Commandant la Réserve Générale qui traverse Douzies à ce moment-là, indique au Lieutenant-Colonel FRANQUET
l'interprétation qui doit être donnée à l'ordre du Gouverneur :
« suspendre toute attaque ne veut pas dire de ne pas se défendre si l'on est attaqué ».
En conséquence, toutes les mesures sont prises aussitôt pour résister à l'attaque ennemie ; mais avant que celle-ci ne se soit produite,
le Chef de bataillon DIÉTRICH reçoit un nouvel ordre du Général VILLE lui prescrivant, après entente avec un général allemand,
de faire rentrer tout le monde dans les cantonnements.
Pendant que nos hommes exécutent cet ordre, des sections de mitrailleuses ennemies pénètrent dans Douzies et ouvrent le feu sur eux ; nous perdons là 15 tués ou blessés.
Les interventions successives et énergiques du Lieutenant-Colonel FRANQUET auprès des différents officiers allemands parvinrent enfin à arrêter l'effusion de sang.
Vers 18 heures 30, l'État-Major et le 2ème Bataillon du 32ème Colonial sont faits prisonniers et désarmés.
Au moment de la reddition tout l'avoir de la caisse régimentaire a été distribué aux officiers et sous-officiers tant en solde acquise
qu'en avances qui ont été remboursées par la suite.
La capitulation de la place avait été signée dans l'après-midi.
Le lendemain, 8 septembre 1914, la garnison de Maubeuge défilait devant le vainqueur et prenait le chemin des prisons de l'ennemi
dans lesquelles elle devait, pendant plus de quatre ans, souffrir les pires privations et subir un régime qu'un peuple civilisé se déshonore d'imposer à des vaincus tombés après s'être honorablement défendus.
Les misères subies par nos hommes en Allemagne pendant leur captivité n'ont pas leur place dans ce court historique ; elles font,
et elles feront encore, l'objet de publications spéciales qui éclaireront d'un jour nouveau la mentalité du peuple allemand
et ce ne sera pas sans un étonnement profond que l'on constatera, chez nos ennemis, tant de barbarie, de bassesse et de lâcheté
à côté de qualités de premier ordre.
Puissions nous ne pas regretter un jour d'avoir permis à l'Allemagne de vivre encore, en tant que nation, au milieu des peuples civilisés.




Collection Madeleine Mercel
Phélep Hervé Joseph
Né le 14 Octobre 1898 à Tréouergat - Kersabiec
Classe 1918 Matricule 1980
Cultivateur
Résidant à Plouarzel
Incorporé le 1 Mai 1917
1er Régiment d'Artillerie Coloniale
Soldat de 2ème classe
142e Régiment d'Artillerie Coloniale
le 19 Octobre 1918
2e Régiment d'Artillerie Coloniale
le 1 Juillet 1919
11e Régiment d'Artillerie Malgache
le 15 Septembre 1919
Renvoyé dans ses foyers le 15 Juin 1920
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative



Pochard François Marie
Né le 27 Novembre 1899 à Tréouergat*
* né à Milizac Kerallan sur Etat civil
acte de naissance et acte de mariage
Classe 1919 Matricule 2380
Cultivateur
Résidant à Tréouergat
Incorporé le 18 Avril 1918
72e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
33e Régiment d'Infanterie - 9e Bataillon
le 16 Juillet 1918
Aux Armées le 17 Juillet 1918
72e Régiment d'Infanterie
le 20 Mai 1919
2e Régiment du Train des Équipages Militaires
le 29 Avril 1920
Démobilisé le 18 Juin 1921
Se retire à Tréouergat
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
Historique du 33e Régiment d'Infanterie
APRES L’ARMISTICE
Le soir du 11 novembre, le 2e et 3e bataillons sont établis aux avant-postes.
L’état-major et le 1er bataillon cantonnent au château du Voyau.
Le lendemain, le butin recueilli pendant l’avance fut dénombré.
On remarquait entre autres objets : 13 mitrailleuses avec munitions ;
18 caissons d’artillerie ; 2 lance-bombes de 150 ;
1 tracteur et des voiturettes de tous modèles ; Des obus, des grenades, etc..
Le 15 novembre, le régiment est ramené dans la région d’Etroeungt,
pour y goûter un repos bien gagné.
Il resta ainsi jusqu’au 26 novembre.
La période des longues étapes vers les pays rhénans commence.
Le 9 décembre, le 33e arrive sur la Marne, puis la Champagne est traversée ;
le 19, il est sur la Meuse.
Le 24, il franchit, après une rapide mais imposante cérémonie, l’ancienne frontière
de la Lorraine annexée.
C’est maintenant la marche triomphale avant l’occupation.
ÉPILOGUE
Le régiment passe la fête de Noël dans les cantonnements de Fonteny et de Breudin,
où il est l’objet d’un accueil enthousiaste
de la part des Lorrains libérés.
Le 26 décembre, il est aux environs de Metz ; le 28, il cantonne :
E.M., C.H.R., 1er bataillon, Remelfingen (près de Sarreguemines) ;
2 e bataillon à Retti ;
3 e bataillon à Neufgranges.
Le séjour dans ces villages fut une véritable fête pour les officiers et les poilus.
Il dura jusqu’au 3 janvier
Le 4 janvier 1919, à neuf heures du matin, le 33e franchissait à quelques kilomètres de Sarreguemines la nouvelle frontière
entre la Lorraine et le Palatinat.
Le même jour, il cantonnait :
E.M., C.H.R. et 2e bataillon : Fechingen ;
1er bataillon : Bliesranbach ;
3e bataillon : Bischmisheim.
L’accueil fut celui d’un peuple surpris, étonné, que pareille chose ait pu arriver ; nos soldats, d’ailleurs, très corrects,
n’eurent pas à se plaindre de leurs hôtes vaincus.
Le dimanche 4 janvier, les bataillons traversèrent Sarrebruck, d’où ils devaient s’embarquer à destination de Mayence.
Le 5 janvier, débarquement à Ingelheim, petite ville au sud de Bingen.
Les cantonnements respectifs sont :
A.M., C.H.R., 1er bataillon : Ober-Olm ;
2e bataillon : Merienborn ;
3e bataillon : Winternheim ;
Localités situées à 12 kilomètres de Mayence.
Le 33e devait y séjourner plusieurs jours.
Le 11 janvier, le régiment se dirige sur Mayence.
La tenue avait été particulièrement soignée, et le 33e , en parcourant les grandes artères de Mayence, put montrer aux boches
toute la vigueur et l’énergie dont il était capable.
Poursuivant sa route, le 33e s’engagea sur le pont monumental qui traverse le fleuve.
Le Rhin allemand était à ses pieds !
Heureux ceux qui connurent ces minutes inoubliables !
Une autre satisfaction était réservée au 33e .
A quinze heures, il atteint Wiesbaden qu’il doit traverser.
Dans cette grande et belle ville, si remplie de richesses de toutes sortes, il voit tout le monde se ranger devant lui.
Devant le palais impérial, des commandements brefs se succèdent : le général LACAPELLE est à son balcon,
le 33e rend hommage à son chef.
Le 33e défile crânement.
La nuit est venue lorsque le régiment arriva dans ses cantonnements :
E.M., C.H.R., 2e et 3e bataillons : Dotzheim ;
1er bataillon : Frauensteim.
Le 12 janvier, le 33e fut rattaché à la 2e D.I., commandée par le général MIGNOT.
Le 3 février, le régiment quittait ses cantonnements pour relever le 73e dans le sous-secteur de Langen-Chwalbach (Cercle d’Untertaunus), 1er et 3e bataillons en ligne, 2e bataillon en réserve.
Le 1er bataillon à Breithard, Diesbach, Panrod, Ecarts.
L’état-major du régiment, la C.H.R. et le 2e bataillon s’installèrent à Langenchwalbach.
Le régiment surveilla et administra le pays.
Il contribua à l’organisation de la tête de pont de Mayence.
Le 25 février, le régiment fut relevé par un régiment de tirailleurs.
Le même jour, le 1er bataillon va en entier à Kemmel, le 3e bataillon à Hohenstein.
Le colonel, le 2e bataillon et la C.H.R. reste à Langenchwalbach.
Dans la soirée et dans la nuit du 1er au 2 mars, les bataillons, la C.H.R. et les équipages firent mouvement pour se rendre à Wiesbaden
où ils doivent s'embarquer à destination d’Arras.
Le 33e débarque le 3 mars à Mareuil, petite localité à 7 kilomètres d’Arras.
Après cinquante-cinq mois d’absence, le régiment rentrait dans sa garnison d’avant-guerre.




Collection Marie Hélène Colin Calvarin
Pochard Jacques Marie
Né le 28 Février 1898 à Milizac - Kervalan
Classe 1918 Matricule 2171
Cultivateur
Résidant à Tréouergat
Classé 5e Partie de la liste en 1918
Faiblesse
Incorporé le 18 Avril 1918
72e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
33e Régiment d'Infanterie
le 16 Juillet 1918
Aux Armées le 17 Juillet 1918
72e Régiment d'Infanterie
le 29 Mai 1919
Renvoyé dans ses foyers le 23 Mars 1921
Se retire à Tréouergat
Médaille Commémorative
Historique du 33e Régiment d'Infanterie
HAUTE-ALSACE
(Août-Septembre 1918)
Après le terrible choc de Dormans, le régiment fut retiré de la lutte, pour être transporté par voie ferrée dans les cantonnements
de repos de la Franche-Comté.
Regroupé dans la région de Coulome-la-Montagne et de Broussy-le-Grand, il s'embarque le 23 juillet
pour arriver le 24 juillet à Héricourt près Montbéliard.
Successivement, l'état-major et la C.H.R. gagnent Aibre ; le 1er bataillon Chavannes et le Vernoy ; le 2e bataillon Verlans et le 3e Tremoins.
Le 33e , reformé avec des éléments provenant surtout du 273e , récemment dissous, reprend rapidement cohésion.
Le 14 août, le régiment gagne, en une étape, Bessoncourt, Denney et Pfaffans, villages situés à mi-chemin entre Belfort
et l'ancienne frontière d'Alsace.
Entrée en Alsace.
Le 15 août, dans l'après-midi, le régiment se met en marche pour gagner l'Alsace par la belle route de Rougemont-le-Château.
Dans la soirée du 15 août, le régiment arriva à Massevaux.
L'accueil y fut des plus chaleureux.
Le séjour à Massevaux devait être de courte durée.
En effet, le 22 août, le signal du départ est donné.
La division doit aller occuper le secteur à l'extrême droite du front français appuyé à la frontière suisse.
Après de courtes étapes, le régiment arrive dans l'âpre région de la Suarcine, plateau à cheval sur la trouée de Belfort.
Il est en réserve, pendant que le 73e R.I. et le 3e tirailleurs prennent la garde sur le front de la vallée de la Largue.
C'est à ce moment que le lieutenant SORREL et le caporal DEGROOTE, évadés d'Allemagne dans des circonstances dramatiques,
rejoignent le régiment et reprennent noblement leur place à côté de leurs camarades.
Il s'agit maintenant de conserver et de défendre le sous-secteur de Rechesy.
Ce petit village présentait cette particularité, avant la guerre, d'être situé à proximité de la borne
des « Trois Nations » (France, Alsace, Suisse).
Le lieutenant-colonel y installe son poste de commandement.
Les trois bataillons du régiment prennent la place des trois bataillons du 3e tirailleurs dans l'ordre suivant : le bataillon MARCHAND (3e ), appuyé à la frontière suisse, occupe le C. R. de Pfetterhausen.
Le bataillon FRANCILLARD (1er), celui de Seppois ; enfin le bataillon DOU (2e ) celui d'Ueberstrass, en liaison, à sa gauche, avec le 73e R.I. A plusieurs reprises, l'ennemi tente des incursions, d'ailleurs sans résultat, dans nos lignes, notamment le 13 septembre.
Le 28 septembre, un détachement de volontaires du 33e , commandé par les lieutenants ROSSIGNOL et QUEYRENS, exécute,
avec appui d'artillerie, un coup de main sur les tranchées ennemies et attaque un poste important, situé sur la croupe de « Entre Largue ». L'opération réussit, mais malheureusement nous coûta 9 tués et 13 blessés, dont le lieutenant ROSSIGNOL.
Dans la nuit du 3 au 4 octobre, le régiment est relevé par le 3e régiment de tirailleurs.
Il resta huit jours dans les cantonnements précédemment occupés, se préparant, par des exercices appropriés, à la guerre
de poursuite à laquelle il allait bientôt prendre part.
Le 11 octobre, le régiment fait mouvement et va, par étapes, s'embarquer à Héricourt dans la nuit du 15 au 16.



Poullaouec François Marie
Né le 9 Mars 1893 à Tréouergat - Campir Méan
Classe 1913 Matricule 374
Gardien de bureaux
Incorporé le 27 Novembre 1913
28e Régiment d'Artillerie
Soldat de 2ème classe
50e Régiment d'Artillerie à Rennes
le 10 Janvier 1914
Parti aux Armées le 8 Août 1914
Évacué malade de la zone des Armées
le 22 Juin 1915
Hôpital n°80 à Abbeville (Somme)
Motif inconnu
Évacué sur l'Intérieur le 27 Août 1915
Hôpital Temporaire n°28 à Vernon (Eure)
Sorti le 8 Septembre 1915
pour convalescence jusqu'au 25 Septembre 1915
1er Régiment d'Artillerie de Montagne
le 24 Novembre 1915
Aux Armées
48e Régiment d'Artillerie de Campagne
le 1 Juillet 1916
37e Régiment d'Artillerie de Campagne
le 28 Juillet 1916
203e Régiment d'Artillerie - 22e Batterie
le 1 Avril 1917
Blessé le 11 Novembre 1917
au Ravin du Paradis par éclat d'obus
Plaie face interne main gauche
Admis à l'Ambulance 8/7
Sorti le 14 Décembre 1917
203e Régiment d'Artillerie - 22e Batterie
le 14 Décembre 1917
Blessé le 27 Mai 1918 à Pontavert (Aisne)
Fracture avant bras droit par éclat d'obus
Évacué le 27 Mai 1918 Ambulance 5/70
Hôpital Rolland d'Epernay le 1 Juin 1918
Évacué sur l'Intérieur
Hôpital Auxiliaire n°55 Lyon
HA n° 55.
Maison religieuse et école d'infirmières,
1 rue Sébastien Cryphe.
145 lits gérés par la SSBM
à partir du 4 octobre 1914.
Hôpital Auxiliaire n°49 Lyon
HA n° 49.
Magasin de soieries,
4 rue Vaucanson.
200 lits gérés par la SSBM
à partir du 1er septembre 1914
Convalescence le 21 Juin 1919
Dirigé sur le centre de réforme de Bézier
le 29 Août 1919
Réformé définitif n°1 le 12 Septembre 1919
Citation à l'Ordre du Régiment n°19953
le 1 Juillet 1919
Bon soldat ayant toujours donné l'exemple du plus grand dévouement.
A été blessé à son poste de combat au cours de l'attaque allemande du 27 Mai 1918 sur l'Aisne.
Croix de Guerre étoile de Bronze
Médaille Militaire







Collection Madeleine Simier Poullaouec



Collection Geneviève Veunneugès
Historique du 203e Régiment d'Artillerie
Le 24 décembre 1917 le régiment est retiré du front et par étapes se dirige vers le centre d’organisation d’artillerie de campagne
de NEUILLY-en-THELLE où il doit être transformé en régiment porté.
Il passe à trois groupes sous les ordres respectifs des commandants DU BOIS et PETIT et du capitaine PAUL.
Au début du mois de mars la transformation est achevée et le régiment regagne le front en deux étapes dans le secteur de REIMS ;
Les trois groupes mettent en batterie dans la nuit du 7 mars,
le PC du Colonel commandant le régiment se trouve à Reims dans les caves de POMERY.
C’est le moment où l’on attend une attaque allemande sur le secteur de REIMS,
aussi les travaux de défense et d’organisation sont-ils poussés activement.
L’attaque allemande ne se produit pas et le régiment quitte le secteur de Reims pour venir prendre position immédiatement
à l’ouest de ST THIERRY et aux MARETZ (région de Champigny).
Le PC du lieutenant colonel se trouve au château des Maretz.
La région est très calme et à part quelques coups de main auquel le régiment prend part, le secteur peut être considéré
comme secteur de repos.
Le 29 avril 1918 les 1e et 3e groupes du 203 sont mis à la disposition du 38e C A et viennent prendre position au nord de Pontavert
et dans les bois de Gernicourt.
Le 6 mai, le 38e corps étant relevé par les 51e et 8e divisions anglaises, les deux groupes du 203e restent à leur disposition.
Le deuxième groupe du régiment est resté en position plus à l’est de St Thierry sous les ordres de la 45e division française.
Tout le secteur est calme et considéré comme secteur de repos.
Le 27 mai à 1 heure du matin, les allemands attaquent sur tout le front du Chemin des Dames après une préparation d’artillerie
très intense, leurs préparatifs d’attaque ont passé inaperçus.
Des batteries ennemies ont pu se mettre en position jusqu’à 400 mètres des lignes et chaque batterie française est prise à partie
par 10 ou 12 batteries ennemies.
A 8 heures du matin l’infanterie allemande passe l’Aisne à PONTAVERT après avoir bousculé l’infanterie anglaise
et les batteries du 1/203e n’ont que le temps de faire sauter leurs pièces.
Deux de ces batteries sont faites prisonnières (la 27e et la 21e ) ainsi que le commandant du groupe.
La 22e batterie réussit à sauver la plus grande partie de son personnel.
Le 3/203e dans le Bois de Gernicourt, bien que n’ayant plus de fantassin anglais devant lui depuis 8 heures du matin, continue son tir jusqu’à midi, puis ne pouvant plus tirer ayant subi de lourdes pertes fait sauter ses pièces et se retire sur les échelons
qui eux-mêmes se sont portés en arrière.
Le 2e groupe du 203e sous les ordres du commandant PETIT conserve ses positions à SAINT THIERRY pendant deux jours,
la 45e D I ayant résisté à l’attaque allemande, mais l’attaque sur ce point devenant de plus en plus violente ce groupe se replie
emmenant ses pièces et va successivement se mettre en position à GUEUX et à VILLEDOMANGE
où il fait sauter trois pièces qu’il ne peut plus emmener.






Collection Madeleine Simier Poullaouec
Poullaouec Yves Marie Laurent
Né le 10 Août 1889 à Tréouergat - Campir Méan
Classe 1909 Matricule 2590
Riveur pneumatique
Rappelé à l'activité le 2 Août 1914
3e Régiment d'Artillerie à Pied
Parti aux Armées le 2 Septembre 1914
2e Régiment d'Artillerie Coloniale - 21e Batterie
le 10 Décembre 1915
3e Régiment d'Artillerie Coloniale
le 1 Mars 1916
183e Régiment d'Artillerie Coloniale
le 15 Août 1918
Démobilisé le 3 Août 1919
Se retire à Tréouergat
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative




Collection Madeleine Simier Poullaouec
Historique 183e Régiment d’Artillerie à Pied Colonial
Source : musée de l’Artillerie
Transcription intégrale
Renaud Martinez de la Bieuville – 2014
Le 22 août 1918, le régiment reçoit l’ordre de départ pour Toul,
où il arrive en quatre trains le 24 août, et est mis à la disposition
du 1er Corps d’Armée Américain dont l’Artillerie est commandée
par le général VINCENT, à Saizerais.
Le bois de Villers-en-Haye est assigné comme bivouac au Régiment
qui y est transporté par des attelages et tracteurs américains.
Le 25 août, ordre de réduire à quatre pièces,
les batteries de 120, 155 et 220.
Les batteries de 95 restant à six pièces.
Les canons les plus usés sont versés au P.A., douze à Blenot-les-Toul.
Le 28 août, le régiment est rassemblé au bois de Villers-en-Haye.
Les E.M. font des reconnaissances en vue de placer :
Le 1er Groupe au bois Mélèze (2 kil. 500 de Montauville).
Le 2ème Groupe à l’est du bois de la Lampe (1 kil. N.O. de Mamey).
Le 3ème Groupe aux abords immédiats de Montauville.
Les travaux doivent être commandées immédiatement
et les positions approvisionnées à trois jours de feu,
dont 25 pour cent en obus toxiques non persistants.
Le 30 août, le personnel prend possession des emplacements
et le transport du matériel commence au moyen d’attelages
ou de tracteurs fournis soit par le 451e R.A.L. soit par les américains.
Les batteries sont complètement armées et approvisionnées le 10 septembre.
Dans l’intervalle, le 4 septembre, le chef d’escadron BOURGOIN a pris le commandement du 1er Groupe et le chef d’escadron PIDOUX, nommé lieutenant-colonel à titre temporaire a pris le commandement du groupement B de l’artillerie du 1er C.A.U.S.
comprenant : le 1er Groupe du 183e , 3 pièces de 105 (11e Groupe du 451e R.A.L.) 7 pièces de 120 long, 1 pièce de 155 long, 77
et 6 pièces de 145 du 6e R.A.P.
Tous les mouvements exécutés ont été très difficiles et ont demandé un très gros effort de la part du personnel, à cause des embouteillages effroyables qui se produisaient chaque nuit sur les routes de ravitaillement.
Le lieutenant-colonel occupe le 10 septembre le P.C. du Groupement dans la forêt de Juvenelle, il reçoit le 11 septembre,
le plan d’emploi de l’artillerie lourde pour l’attaque du faisceau de Saint-Mihiel, dont la préparation commence le 12 septembre à 1 heure.
Le plan est exécuté sans incidents et sans réaction de la part de l’ennemi qui se contente de harceler la nuit, la tranchée de milieu
de la forêt de Juvenelle, sans grand dommage d’ailleurs, les batteries ne sont pas inquiétées.
Le front est enfonce, l’ennemi se retire.
Seules les batteries allemandes en position sur les hauteurs de la rive droite de la Moselle continuent à tirer avec intensité.
Le 13 septembre, le succès de l’attaque se confirme, les batteries restent sur leurs positions faisant des tirs de harcèlement
et de contre batterie.
Ordre est donné de faire des reconnaissances de positions dans la région Faye-enHaye.
Le 16 septembre est établi un projet de déplacement de l’A.L. du C.A. Des reconnaissances successives sont faites,
les batteries commencent à occuper leurs nouvelles positions, sauf celles du 183e R.A.L.C., qui doit être retiré.
En effet, le 22 septembre, le lieutenant-colonel reçoit l’ordre de se rendre à Souilly près du Général Commandant la 1ère Armée U.S.
pour régler les détails du départ.
Il passe le 23 septembre le commandement du Groupement B, au capitaine MAUGRAS. (Commandant 5e Groupe du 5e R.A.P.)
Après de nombreuses démarches et avoir envisagé divers modes de transport, le Régiment est finalement transporté par voie de 0,60 entre la gare de l’Auberge Saint-Pierre et Toul où il doit s’embarquer.
Les pièces de 220 sont conduites à Toul par des tracteurs.
Le mouvement commencé dans la soirée du 25 n’est achevé que le 28 septembre.
Outre la perte de temps, une grosse fatigue supplémentaire pour le personnel est résulté d’un moyen de transport mal adapté
au matériel à déplacer.
Le 1er Groupe arrive à Fère-en-Tardenois le 28 septembre, le 2e Groupe à VillersDaucourt le 29 septembre, l’E.M. du Régiment
et le 3 e Groupe à Saint-Hilaire-au-Temple, qu’ils quittent le 1er octobre, pour cantonner à Mourmelon-le-Grand.
L’E.M. du Régiment et le 3e Groupe sont mis à la disposition de l’artillerie du 4e C.A., le lieutenant-colonel PIDOUX,
prend le commandement du groupement gauche d’A.L., il occupe le 2 octobre le P.C. Vaudreuil à 4500 m au S.O. de Baconnes
et les batteries du 3e Groupe montent en position dans la nuit, du 2 au 3 octobre.
Le 4 octobre, à 17 heures, reconnaissance offensive des 3e et 163e D.I., les batteries ne tirent pas.
Les Français sont sur le Mont Sans Nom et ont avancé à l’Est de la Suippes jusqu’à l’Arnes.
Tirs de harcèlement pendant la nuit.
Le 5 octobre, les Allemands continuent leur repli, les batteries ne peuvent plus tirer.
Le 7 octobre 1918, un ordre de la 4e Armée met le 183e sous les ordres du Général Commandant l’Artillerie de l’Armée et lui prescrit comme cantonnement Vaudemanges.
Le 26 octobre, le 3e Groupe est mis à la disposition du 14e C.A. à Machaut, l’E.M. du régiment reste à Vaudemanges.
Le 6 novembre, l’E.M. du Régiment et le 3e Groupe sont transportés à Champigneulles près de Nancy.
Cantonnement à Lay Saint-Christophe et environs où se trouvent déjà les 1et et 2e Groupes.
Pendant cette période du 27 septembre au 6 novembre, le 2e Groupe mis à la disposition de la 2e Armée restait
au repos à Villers-Dancourt.
Le 1er Groupe (commandant BOURGOIN) était mis le 28 septembre en position dans la région de Verzy.
Après l’attaque de Berry-au-Bac, dans la nuit du 11 au 12 octobre, la 1ère batterie reste sur sa position, le personnel des autres batteries est employé à transporter des munitions sur les passerelles de l’Aisne.
Le 1er groupe est rassemblé le 30 octobre à Fismes pour être dirigé sur Fère-enTardenois et Champigneulles.
Le Régiment rassemblé est mis à la disposition du 32e C.A.
A partir du 8 novembre, reconnaissance et aménagement de positions dans la région Moivrons, Seaudelaincourt,
en vue d’une action offensive.
11 novembre, Armistice.
Cessation des travaux.
Le 23 novembre, le 183e R.A.P. aux ordres de la 10e Armée est envoyé à Thionville à la disposition du Commandant d’armes.
Il y arrive le 27 novembre et cantonne dans les villages environnants.
Le lieutenant-colonel PIDOUX commande l’artillerie de la place de Thionville.
Le 14 décembre, le 183e R.A.P. rattaché à la 10e Armée à partir du 1er, est réaffecté à la 10e Armée et dirigé sur Mayence où il est groupé d’abord à la Rothe-Kaserne, puis logé à la caserne de l’artillerie à pied et enfin le 22 décembre à Kastel où le lieutenant-colonel PIDOUX exerce les fonctions de commandant d’armes.
Le régiment participe à la garde des établissements d’artillerie de la place et de la région et procède à des reconnaissances d’ensemble
et de détail destinées à installer éventuellement de l’artillerie dans la tête de pont de Mayence.
Le 28 février 1919 chacun des groupes est réduit à trois batteries, par dissolution des 4e , 7e et 12e batteries.
Le 16 avril 1919, le Régiment reçoit le personnel (officiers et troupe) du 182e R.A. à pied Colonial dissous.
Une batterie est détachée au dépôt de munitions d’Uhlerborn pour en assurer la garde et la surveillance des manutentions.
Au début de juin, la 3e batterie occupe le dépôt de munitions de Gudenau (près Coblenz) et la 5e batterie le dépôt de munitions d’Erbenhein (près Viesbaden)).
Ces batteries rejoignent Kastel après la signature du traité de paix.
Le 11 juillet, le 183e Régiment est dissous, moins la 1ère Batterie, provisoirement maintenue à Mayence.

Collection Geneviève Veunneugès
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