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François Marie Pochard - Milizac - Tréouergat
Infanterie et Train des Équipages Militaires
Remerciements à Madeleine Mercel
Collection
Marie Hélène Colin Calvarin
Pochard François Marie
Né le 27 Novembre 1899 à Tréouergat*
* né à Milizac Kerallan sur Etat civil
acte de naissance et acte de mariage
Classe 1919 Matricule 2380
Cultivateur
Résidant à Tréouergat
Incorporé le 18 Avril 1918
72e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
33e Régiment d'Infanterie - 9e Bataillon
le 16 Juillet 1918
Aux Armées le 17 Juillet 1918
72e Régiment d'Infanterie
le 20 Mai 1919
2e Régiment du Train des Équipages Militaires
le 29 Avril 1920
Démobilisé le 18 Juin 1921
Se retire à Tréouergat
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
Historique du 33e Régiment d'Infanterie
APRES L’ARMISTICE
Le soir du 11 novembre, le 2e et 3e bataillons sont établis aux avant-postes.
L’état-major et le 1er bataillon cantonnent au château du Voyau.
Le lendemain, le butin recueilli pendant l’avance fut dénombré.
On remarquait entre autres objets : 13 mitrailleuses avec munitions ;
18 caissons d’artillerie ; 2 lance-bombes de 150 ;
1 tracteur et des voiturettes de tous modèles ; Des obus, des grenades, etc..
Le 15 novembre, le régiment est ramené dans la région d’Etroeungt,
pour y goûter un repos bien gagné.
Il resta ainsi jusqu’au 26 novembre.
La période des longues étapes vers les pays rhénans commence.
Le 9 décembre, le 33e arrive sur la Marne, puis la Champagne est traversée ;
le 19, il est sur la Meuse.
Le 24, il franchit, après une rapide mais imposante cérémonie, l’ancienne frontière
de la Lorraine annexée.
C’est maintenant la marche triomphale avant l’occupation.
ÉPILOGUE
Le régiment passe la fête de Noël dans les cantonnements de Fonteny et de Breudin,
où il est l’objet d’un accueil enthousiaste
de la part des Lorrains libérés.
Le 26 décembre, il est aux environs de Metz ; le 28, il cantonne :
E.M., C.H.R., 1er bataillon, Remelfingen (près de Sarreguemines) ;
2 e bataillon à Retti ;
3 e bataillon à Neufgranges.
Le séjour dans ces villages fut une véritable fête pour les officiers et les poilus.
Il dura jusqu’au 3 janvier
Le 4 janvier 1919, à neuf heures du matin, le 33e franchissait à quelques kilomètres de Sarreguemines la nouvelle frontière
entre la Lorraine et le Palatinat.
Le même jour, il cantonnait :
E.M., C.H.R. et 2e bataillon : Fechingen ;
1er bataillon : Bliesranbach ;
3e bataillon : Bischmisheim.
L’accueil fut celui d’un peuple surpris, étonné, que pareille chose ait pu arriver ; nos soldats, d’ailleurs, très corrects,
n’eurent pas à se plaindre de leurs hôtes vaincus.
Le dimanche 4 janvier, les bataillons traversèrent Sarrebruck, d’où ils devaient s’embarquer à destination de Mayence.
Le 5 janvier, débarquement à Ingelheim, petite ville au sud de Bingen.
Les cantonnements respectifs sont :
A.M., C.H.R., 1er bataillon : Ober-Olm ;
2e bataillon : Merienborn ;
3e bataillon : Winternheim ;
Localités situées à 12 kilomètres de Mayence.
Le 33e devait y séjourner plusieurs jours.
Le 11 janvier, le régiment se dirige sur Mayence.
La tenue avait été particulièrement soignée, et le 33e , en parcourant les grandes artères de Mayence, put montrer aux boches
toute la vigueur et l’énergie dont il était capable.
Poursuivant sa route, le 33e s’engagea sur le pont monumental qui traverse le fleuve.
Le Rhin allemand était à ses pieds !
Heureux ceux qui connurent ces minutes inoubliables !
Une autre satisfaction était réservée au 33e .
A quinze heures, il atteint Wiesbaden qu’il doit traverser.
Dans cette grande et belle ville, si remplie de richesses de toutes sortes, il voit tout le monde se ranger devant lui.
Devant le palais impérial, des commandements brefs se succèdent : le général LACAPELLE est à son balcon,
le 33e rend hommage à son chef.
Le 33e défile crânement.
La nuit est venue lorsque le régiment arriva dans ses cantonnements :
E.M., C.H.R., 2e et 3e bataillons : Dotzheim ;
1er bataillon : Frauensteim.
Le 12 janvier, le 33e fut rattaché à la 2e D.I., commandée par le général MIGNOT.
Le 3 février, le régiment quittait ses cantonnements pour relever le 73e dans le sous-secteur de Langen-Chwalbach (Cercle d’Untertaunus), 1er et 3e bataillons en ligne, 2e bataillon en réserve.
Le 1er bataillon à Breithard, Diesbach, Panrod, Ecarts.
L’état-major du régiment, la C.H.R. et le 2e bataillon s’installèrent à Langenchwalbach.
Le régiment surveilla et administra le pays.
Il contribua à l’organisation de la tête de pont de Mayence.
Le 25 février, le régiment fut relevé par un régiment de tirailleurs.
Le même jour, le 1er bataillon va en entier à Kemmel, le 3e bataillon à Hohenstein.
Le colonel, le 2e bataillon et la C.H.R. reste à Langenchwalbach.
Dans la soirée et dans la nuit du 1er au 2 mars, les bataillons, la C.H.R. et les équipages firent mouvement pour se rendre à Wiesbaden
où ils doivent s'embarquer à destination d’Arras.
Le 33e débarque le 3 mars à Mareuil, petite localité à 7 kilomètres d’Arras.
Après cinquante-cinq mois d’absence, le régiment rentrait dans sa garnison d’avant-guerre.
Collection Marie Hélène Colin Calvarin