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Deux frères Poullaouec de Tréouergat

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François Marie - Artilleur - Blessé

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Yves Marie Laurent - Artilleur

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Remerciements à Madeleine Mercel

Collection

Madeleine Simier Poullaouec

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Poullaouec François Marie

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Né le 9 Mars 1893 à Tréouergat - Campir Méan

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Classe 1913 Matricule 374

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Gardien de bureaux

 

Incorporé le 27 Novembre 1913

28e Régiment d'Artillerie

Soldat de 2ème classe

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50e Régiment d'Artillerie à Rennes

le 10 Janvier 1914

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Parti aux Armées le 8 Août 1914

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Évacué malade de la zone des Armées

le 22 Juin 1915

Hôpital n°80 à Abbeville (Somme)

Motif inconnu

Évacué sur l'Intérieur le 27 Août 1915

Hôpital Temporaire n°28 à Vernon (Eure)

Sorti le 8 Septembre 1915

pour convalescence jusqu'au 25 Septembre 1915

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1er Régiment d'Artillerie de Montagne

le 24 Novembre 1915

Aux Armées

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48e Régiment d'Artillerie de Campagne

le 1 Juillet 1916

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37e Régiment d'Artillerie de Campagne

le 28  Juillet 1916

 

203e Régiment d'Artillerie - 22e Batterie

le 1 Avril 1917

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Blessé le 11 Novembre 1917

au Ravin du Paradis par éclat d'obus

Plaie face interne main gauche

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Admis à l'Ambulance 8/7

Sorti le 14 Décembre 1917

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203e Régiment d'Artillerie - 22e Batterie

le 14 Décembre 1917

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Blessé le 27 Mai 1918 à Pontavert (Aisne)

Fracture avant bras droit par éclat d'obus

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Évacué le 27 Mai 1918 Ambulance 5/70

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Hôpital Rolland d'Epernay le 1 Juin 1918

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Évacué sur l'Intérieur

Hôpital Auxiliaire n°55 Lyon

HA n° 55. 

Maison religieuse et école d'infirmières,

1 rue Sébastien Cryphe.

145 lits gérés par la SSBM

à partir du 4 octobre 1914.

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Hôpital Auxiliaire n°49 Lyon

HA n° 49. 

Magasin de soieries,

4 rue Vaucanson.

200 lits gérés par la SSBM

à partir du 1er septembre 1914

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Convalescence le 21 Juin 1919

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Dirigé sur le centre de réforme de Béziers

le 29 Août 1919

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Réformé définitif n°1 le 12 Septembre 1919

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Citation à l'Ordre du Régiment n°19953 - le 1 Juillet 1919

Bon soldat ayant toujours donné l'exemple du plus grand dévouement.

A été blessé à son poste de combat au cours de l'attaque allemande du 27 Mai 1918 sur l'Aisne.

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Croix de Guerre étoile de Bronze

Médaille Militaire

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Collection Madeleine Simier Poullaouec

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Collection Geneviève Veunneugès

Historique du 203e Régiment d'Artillerie

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Le 24 décembre 1917 le régiment est retiré du front et par étapes se dirige vers le centre d’organisation d’artillerie de campagne

de NEUILLY-en-THELLE où il doit être transformé en régiment porté.

Il passe à trois groupes sous les ordres respectifs des commandants DU BOIS et PETIT et du capitaine PAUL.

 

Au début du mois de mars la transformation est achevée et le régiment regagne le front en deux étapes dans le secteur de REIMS ;

Les trois groupes mettent en batterie dans la nuit du 7 mars,

le PC du Colonel commandant le régiment se trouve à Reims dans les caves de POMERY.

C’est le moment où l’on attend une attaque allemande sur le secteur de REIMS,

aussi les travaux de défense et d’organisation sont-ils poussés activement.

 

L’attaque allemande ne se produit pas et le régiment quitte le secteur de Reims pour venir prendre position immédiatement

à l’ouest de ST THIERRY et aux MARETZ (région de Champigny).

 

Le PC du lieutenant colonel se trouve au château des Maretz.

 

La région est très calme et à part quelques coups de main auquel le régiment prend part, le secteur peut être considéré 

comme secteur de repos.

 

Le 29 avril 1918 les 1e et 3e groupes du 203 sont mis à la disposition du 38e C A et viennent prendre position au nord de Pontavert

et dans les bois de Gernicourt.

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Le 6 mai, le 38e corps étant relevé par les 51e et 8e divisions anglaises, les deux groupes du 203e restent à leur disposition.

Le deuxième groupe du régiment est resté en position plus à l’est de St Thierry sous les ordres de la 45e division française.

Tout le secteur est calme et considéré comme secteur de repos.

​

Le 27 mai à 1 heure du matin, les allemands attaquent sur tout le front du Chemin des Dames après une préparation d’artillerie

très intense, leurs préparatifs d’attaque ont passé inaperçus.

Des batteries ennemies ont pu se mettre en position jusqu’à 400 mètres des lignes et chaque batterie française est prise à partie

par 10 ou 12 batteries ennemies.

A 8 heures du matin l’infanterie allemande passe l’Aisne à PONTAVERT après avoir bousculé l’infanterie anglaise

et les batteries du 1/203e n’ont que le temps de faire sauter leurs pièces.

Deux de ces batteries sont faites prisonnières (la 27e et la 21e ) ainsi que le commandant du groupe.

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La 22e batterie réussit à sauver la plus grande partie de son personnel.

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Le 3/203e dans le Bois de Gernicourt, bien que n’ayant plus de fantassin anglais devant lui depuis 8 heures du matin, continue son tir jusqu’à midi, puis ne pouvant plus tirer ayant subi de lourdes pertes fait sauter ses pièces et se retire sur les échelons

qui eux-mêmes se sont portés en arrière.

 

Le 2e groupe du 203e sous les ordres du commandant PETIT conserve ses positions à SAINT THIERRY pendant deux jours,

la 45e D I ayant résisté à l’attaque allemande, mais l’attaque sur ce point devenant de plus en plus violente ce groupe se replie

emmenant ses pièces et va successivement se mettre en position à GUEUX et à VILLEDOMANGE

où il fait sauter trois pièces qu’il ne peut plus emmener.

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Collection Madeleine Simier Poullaouec

Collection Madeleine Simier Poullaouec

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Collection Geneviève Venneuguès

Aux Armées le 30 Juin 1918

Mon cher Poullaouec

A l’instant même, je viens de recevoir ta bonne lettre et je m’empresse d’y répondre.

Par ta lettre, j’ai été très heureux d’apprendre que ta blessure ne te cause pas trop de souffrance et j’espère qu’il en sera ainsi jusqu’à ta complète et parfaite guérison.

Je n’ose pas te souhaiter à ce quelle soit prompte, car plus tu resteras à l’Hôpital, mieux cela vaudra pour toi, car tu le sais aussi bien moi, plus ça va, moins la guerre est agréable à faire.

Tu me demandes également ce que sont devenus la plupart de nos malheureux camarades : Eh bien, voici ce que pour l’instant, nous savons sur leur sort.

Bertrand ton pointeur est disparu, présumé prisonnier, Jean Delaye également, Albert Missy aussi, Doise, même sort. Ce qui fait que de ta pièce, il reste Broca.

Ensuite à la 2e, manque le Colonel Chauvet et Barlet, mais lui tu sais qu’il a été blessé. En ce moment il est à l’Hôpital de Vichy le François.

A la 3e, William Cléchet est également blessé et il est dans un Hôpital du midi.

Desterne, pour mieux dire « Nénesse » et Daurejat sont tous les deux disparus, présumés prisonniers.

Maintenant sont également prisonniers les 4 qui étaient monté comme moi le dimanche soir et qu’eux sont allés couchés aux cuisines. C’est à dire « Le Bouc » ou Doumain, Labat, « L’Ouest Etat » Beaucaire, Billote et puis j’en oublie un autre c’est le « Barbu » c'est-à-dire le petit Lefèvre.

Maintenant tu sais que le sous-officier Besson a été tué et le petit Perrault blessé aux jambes, n’ayant pas pu marcher, il a été fait prisonnier.

Quant aux gars de l’échelon, ils ont été éprouvé également, ainsi le pauvre Marchandon a été tué, le grand « Gégène » Perrault a été blessé et de là évacué dans un Hôpital près de Moulins (Allier).

Piot le « Sous-Chef » a été bléssé aussi ; mais lui on n’a plus de ses nouvelles, il a du être fait prisonnier étant dans l’ambulance.

Quand au groupe, il y aussi beaucoup de prisonniers dont les noms suivent( …. …. …. ….) et également le Capitaine Gaymey.

Tous les officiers de la batterie sont là.

Moi pour l’instant, je travaille au bureau et je ne suis pas à la position car nous avons assez de servants, vu que nous avons eu un formidable renfort, quelques ….

Daudier est tombé malade et a été évacué à l’est de Rodez (Aveyron).

Quant à la 27e Batterie personne n’est redescendu, donc mon ami Lévigne ainsi que Dufour comptent parmi les prisonniers. Ils y sont tous restés, officiers, sous-officiers et hommes, personne n’est rentré, tu parles d’une batterie qui a été très éprouvée.

Tous les copains t’envoient bien le bonjour et en particulier Thomas et le Kromirien.

Quant à moi, mon cher « Pouillasse », je t’envoie mes meilleures amitiès ainsi qu’une bonne et franche poignée de main.

Ton vieux copain qui pense souvent à toi.

Claudius

Secteur 223

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1920

Collection Madeleine Simier Poullaouec

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Collection

Madeleine Simier Poullaouec

Collection Madeleine Simier Poullaouec

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1920

 

Pension Kérébel

Rue Louis Pasteur - Brest

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Collection Madeleine Simier Poullaouec

1921

 

Commerce - Épicerie - Vins à emporter

Rue Louis Pasteur - Brest

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Collection Madeleine Simier Poullaouec

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Jean Petton

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à identifier

Alain L'Hostis

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Poullaouec Yves Marie Laurent

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Né le 10 Août 1889 à Tréouergat - Campir Méan

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Classe 1909 Matricule 2590

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Riveur pneumatique

 

Rappelé à l'activité le 2 Août 1914

3e Régiment d'Artillerie à Pied

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Parti aux Armées le 2 Septembre 1914

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2e Régiment d'Artillerie Coloniale - 21e Batterie

le 10 Décembre 1915

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3e Régiment d'Artillerie Coloniale

le 1 Mars 1916

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183e Régiment d'Artillerie Coloniale

le 15 Août 1918

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Démobilisé le 3 Août 1919

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Se retire à Tréouergat

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Médaille de la Victoire

Médaille Commémorative

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Collection Madeleine Simier Poullaouec

Historique 183e Régiment d’Artillerie à Pied Colonial

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Source : musée de l’Artillerie

Transcription intégrale

Renaud Martinez de la Bieuville – 2014

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Le 22 août 1918, le régiment reçoit l’ordre de départ pour Toul,

où il arrive en quatre trains le 24 août, et est mis à la disposition

du 1er Corps d’Armée Américain dont l’Artillerie est commandée

par le général VINCENT, à Saizerais.

Le bois de Villers-en-Haye est assigné comme bivouac au Régiment

qui y est transporté par des attelages et tracteurs américains.

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Le 25 août, ordre de réduire à quatre pièces,

les batteries de 120, 155 et 220.

Les batteries de 95 restant à six pièces.

Les canons les plus usés sont versés au P.A., douze à Blenot-les-Toul.

 

Le 28 août, le régiment est rassemblé au bois de Villers-en-Haye.

 

Les E.M. font des reconnaissances en vue de placer :

Le 1er Groupe au bois Mélèze (2 kil. 500 de Montauville).

Le 2ème Groupe à l’est du bois de la Lampe (1 kil. N.O. de Mamey).

Le 3ème Groupe aux abords immédiats de Montauville.

Les travaux doivent être commandés immédiatement

et les positions approvisionnées à trois jours de feu,

dont 25 pour cent en obus toxiques non persistants.

 

​

Le 30 août, le personnel prend possession des emplacements

et le transport du matériel commence au moyen d’attelages

ou de tracteurs fournis soit par le 451e R.A.L. soit par les américains.

Les batteries sont complètement armées et approvisionnées le 10 septembre.

 

Dans l’intervalle, le 4 septembre, le chef d’escadron BOURGOIN a pris le commandement du 1er Groupe et le chef d’escadron PIDOUX, nommé lieutenant-colonel à titre temporaire a pris le commandement du groupement B de l’artillerie du 1er C.A.U.S.

comprenant : le 1er Groupe du 183e , 3 pièces de 105 (11e Groupe du 451e R.A.L.) 7 pièces de 120 long, 1 pièce de 155 long, 77

et 6 pièces de 145 du 6e R.A.P.

Tous les mouvements exécutés ont été très difficiles et ont demandé un très gros effort de la part du personnel, à cause des embouteillages effroyables qui se produisaient chaque nuit sur les routes de ravitaillement.

 

Le lieutenant-colonel occupe le 10 septembre le P.C. du Groupement dans la forêt de Juvenelle, il reçoit le 11 septembre,

le plan d’emploi de l’artillerie lourde pour l’attaque du faisceau de Saint-Mihiel, dont la préparation commence le 12 septembre à 1 heure.

 

Le plan est exécuté sans incidents et sans réaction de la part de l’ennemi qui se contente de harceler la nuit, la tranchée de milieu

de la forêt de Juvenelle, sans grand dommage d’ailleurs, les batteries ne sont pas inquiétées.

Le front est enfoncé, l’ennemi se retire.

Seules les batteries allemandes en position sur les hauteurs de la rive droite de la Moselle continuent à tirer avec intensité.

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Le 13 septembre, le succès de l’attaque se confirme, les batteries restent sur leurs positions faisant des tirs de harcèlement

et de contre batterie.

Ordre est donné de faire des reconnaissances de positions dans la région Faye-enHaye. 

 

Le 16 septembre est établi un projet de déplacement de l’A.L. du C.A. Des reconnaissances successives sont faites,

les batteries commencent à occuper leurs nouvelles positions, sauf celles du 183e R.A.L.C., qui doit être retiré.

 

En effet, le 22 septembre, le lieutenant-colonel reçoit l’ordre de se rendre à Souilly près du Général Commandant la 1ère Armée U.S.

pour régler les détails du départ.

 

Il passe le 23 septembre le commandement du Groupement B, au capitaine MAUGRAS. (Commandant 5e Groupe du 5e R.A.P.)

Après de nombreuses démarches et avoir envisagé divers modes de transport, le Régiment est finalement transporté par voie de 0,60 entre la gare de l’Auberge Saint-Pierre et Toul où il doit s’embarquer.

 

Les pièces de 220 sont conduites à Toul par des tracteurs.

Le mouvement commencé dans la soirée du 25 n’est achevé que le 28 septembre.

Outre la perte de temps, une grosse fatigue supplémentaire pour le personnel est résulté d’un moyen de transport mal adapté

au matériel à déplacer.

Le 1er Groupe arrive à Fère-en-Tardenois le 28 septembre, le 2e Groupe à VillersDaucourt le 29 septembre, l’E.M. du Régiment

et le 3 e Groupe à Saint-Hilaire-au-Temple, qu’ils quittent le 1er octobre, pour cantonner à Mourmelon-le-Grand.

 

L’E.M. du Régiment et le 3e Groupe sont mis à la disposition de l’artillerie du 4e C.A., le lieutenant-colonel PIDOUX,

prend le commandement du groupement gauche d’A.L., il occupe le 2 octobre le P.C. Vaudreuil à 4500 m au S.O. de Baconnes

et les batteries du 3e Groupe montent en position dans la nuit, du 2 au 3 octobre.

 

Le 4 octobre, à 17 heures, reconnaissance offensive des 3e et 163e D.I., les batteries ne tirent pas.

Les Français sont sur le Mont Sans Nom et ont avancé à l’Est de la Suippes jusqu’à l’Arnes.

Tirs de harcèlement pendant la nuit.

 

Le 5 octobre, les Allemands continuent leur repli, les batteries ne peuvent plus tirer.

 

Le 7 octobre 1918, un ordre de la 4e Armée met le 183e sous les ordres du Général Commandant l’Artillerie de l’Armée et lui prescrit comme cantonnement Vaudemanges.

 

Le 26 octobre, le 3e Groupe est mis à la disposition du 14e C.A. à Machaut, l’E.M. du régiment reste à Vaudemanges.

 

Le 6 novembre, l’E.M. du Régiment et le 3e Groupe sont transportés à Champigneulles près de Nancy.

 

Cantonnement à Lay Saint-Christophe et environs où se trouvent déjà les 1et et 2e Groupes.

Pendant cette période du 27 septembre au 6 novembre, le 2e Groupe mis à la disposition de la 2e Armée restait

au repos à Villers-Dancourt.

Le 1er Groupe (commandant BOURGOIN) était mis le 28 septembre en position dans la région de Verzy.

 

Après l’attaque de Berry-au-Bac, dans la nuit du 11 au 12 octobre, la 1ère batterie reste sur sa position, le personnel des autres batteries est employé à transporter des munitions sur les passerelles de l’Aisne.

 

Le 1er groupe est rassemblé le 30 octobre à Fismes pour être dirigé sur Fère-enTardenois et Champigneulles.

Le Régiment rassemblé est mis à la disposition du 32e C.A.

 

A partir du 8 novembre, reconnaissance et aménagement de positions dans la région Moivrons, Seaudelaincourt,

en vue d’une action offensive.

 

11 novembre, Armistice.

Cessation des travaux.

 

Le 23 novembre, le 183e R.A.P. aux ordres de la 10e Armée est envoyé à Thionville à la disposition du Commandant d’armes.

Il y arrive le 27 novembre et cantonne dans les villages environnants.

Le lieutenant-colonel PIDOUX commande l’artillerie de la place de Thionville.

 

Le 14 décembre, le 183e R.A.P. rattaché à la 10e Armée à partir du 1er, est réaffecté à la 10e Armée et dirigé sur Mayence où il est groupé d’abord à la Rothe-Kaserne, puis logé à la caserne de l’artillerie à pied et enfin le 22 décembre à Kastel où le lieutenant-colonel PIDOUX exerce les fonctions de commandant d’armes.

 

Le régiment participe à la garde des établissements d’artillerie de la place et de la région et procède à des reconnaissances d’ensemble

et de détail destinées à installer éventuellement de l’artillerie dans la tête de pont de Mayence.

 

Le 28 février 1919 chacun des groupes est réduit à trois batteries, par dissolution des 4e , 7e et 12e batteries.

 

Le 16 avril 1919, le Régiment reçoit le personnel (officiers et troupe) du 182e R.A. à pied Colonial dissous.

Une batterie est détachée au dépôt de munitions d’Uhlerborn pour en assurer la garde et la surveillance des manutentions.

Au début de juin, la 3e batterie occupe le dépôt de munitions de Gudenau (près Coblenz) et la 5e batterie le dépôt de munitions d’Erbenhein (près Viesbaden)).

Ces batteries rejoignent Kastel après la signature du traité de paix.

 

Le 11 juillet, le 183e Régiment est dissous, moins la 1ère Batterie, provisoirement maintenue à Mayence.

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Collection Geneviève Veunneugès

Collection

Madeleine Simier Poullaouec

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