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Combattants de Tréouergat
Noms - T à V- de Terrom à Venneuguès

Collection Geneviève Venneuguès
Terrom Pierre Marie
Né le 26 Mai 1894 à Plouguin - Kerhuguellou
Classe 1914 Matricule 899
Domestique à Vourc'h Vras en 1911
Maintenu Ajourné en 1914
Service Armé en 1914
Incorporé le 18 Décembre 1914
146e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
19e Régiment de Dragons
le 25 Janvier 1915
Aux Armées le 27 Janvier 1915
17e Régiment de Chasseurs - 1er Léger
le 1 Juin 1916
8e Régiment de Cuirassiers
le 16 Août 1917
Démobilisé le 8 Août 1919
Se retire à Plouguin
Citation à l'Ordre du Régiment n°4
Pionnier très courageux au front depuis
le début des hostilités.
A toujours accompli bravement son devoir
notamment le 17 Avril 1917 en ravitaillant
son unité en munitions.
Croix de Guerre étoile de Bronze
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
Historique du 17e Régiment de Chasseurs à Pied
La Somme
Avec l'artillerie d'assaut.
Le 3 janvier 1917, en vertu d'un ordre du général commandant en chef, le 17e B. C. P.
était mis à la disposition du général ESTIENNE, commandant l'artillerie d'assaut (les tanks).
Il venait cantonner à Gilecourt, près du camp de Champlieu, servant de terrain de manœuvre
aux nouveaux engins de guerre.
Jusqu'au mois d'avril, il coopéra à l'élaboration des principes et des procédés de combat
de l'infanterie attaquant, en liaison avec les chars d'assaut.
La méthode fut appliquée au combat du Cornillet (avril) et du Moulin de Laffaux (5 mai).
L'offensive française du 17 avril visait la prise du massif de Nogent-l'Abesse par deux attaques partant : l'une de la région de l'Aisne, l'autre de l'est de Reims, dans la région des Monts.
Des chars d'assaut étaient affectés aux troupes d'attaque.
Le 17e devait accompagner trois groupes d'A. S. dans l'attaque menée à l'est de Reims.
Dans la nuit du 16 au 17 avril, le bataillon quitte l'arsenal de Mourmelon où il était cantonné et se rend à ses emplacements d'attaque. La 4e compagnie part aux lignes ; elle doit bondir avec les vagues d'assaut et aménager des passages
pour les chars sur les tranchées ennemies.
Le reste du bataillon est en réserve au bois des Cuisines, à 2 kilomètres en arrière.
L'attaque a lieu à 5 heures
Les vagues d'assaut sont arrêtées à la deuxième ligne ennemie presque intacte par de violents feux de mitrailleuses
et un bombardement très intense.
La 4e compagnie est en première ligne.
A 9 heures, après un bombardement d'une extrême violence, l'ennemi contre-attaque vigoureusement.
Quittant l'outil pour le fusil, les chasseurs de la 4e arrêtent net ce retour offensif.
Le sous-lieutenant BOUTHONNIER est tué en nettoyant à la grenade les trous d'obus dans lesquels l'ennemi s'est terré.
Les chars d'assaut devaient s'engager après la prise de la 2e position.
L'échec de l'offensive ne permit pas leur entrée en ligne et le bataillon revint à Mourmelon dans la nuit du 17 au 18 avril.




Collection Lucienne Terrom
Thépaut Jean Marie
Né le 10 Décembre 1893 à Tréouergat - Bourg
Classe 1913 Matricule 391
Cultivateur
Maintenu Ajourné en 1913
Ajourné en 1914
Service Armé en 1914
Incorporé le 18 Décembre 1914
146e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
410e Régiment d'Infanterie
le 8 Octobre 1915
Blessé le 13 Juin 1916
à la tête par éclat d'obus
Décédé le 15 Juin 1916
de Blessures de Guerre
à l'Ambulance 3/12 Baleycourt - Verdun (Meuse)
Mort pour la France
Historique du 410e Régiment d'Infanterie
VERDUN
C'est au cours d'un repos que le régiment prenait à Fannières que la grande nouvelle arriva : le 410e allait se battre à Verdun !
En effet, dans la nuit du 28 au 29 mai, il prit contact avec l'ennemi, au bois Nawé (cote 321), à l’ouest de la ferme Thiaumont.
A peine arrivé, il fallut attaquer, avec succès d'ailleurs, car le 30 mai, à 3 h 15, des détachements du 2e bataillon
et du peloton des pionniers enlevèrent à l'ennemi la tranchée qui leur avait été donnée comme objectif.
Et chaque jour ce fût le même effort, inouï, surhumain, attaques et contre-attaques dans un terrain chaotique
sans tranchées ni boyaux, sans eau potable.
La journée la plus dure fut celle du 8 juin.
Le bombardement était infernal depuis le matin ; le régiment tenait bon ; mais, à droite de la 151e division, les Allemands avançaient
et menaçaient d'en tourner les éléments.
Confiants dans leurs chefs comme en eux-mêmes, les hommes furent aussi vaillants que d'habitude et l'ennemi,
ne put marquer aucune avance.
Le 12 juin, l'ennemi recommença ses attaques formidables, mais il ne put mordre dans le mur de granit que formait le 1er bataillon
au ravin de la Mort.
Et quand, le 14 juin, le régiment quitta le bois Nawé, il pouvait constater avec fierté que, loin d'avoir abandonné
un seul pouce de terrain, il avait fait reculer les Allemands en plusieurs points.



Thépaut Paul Jean Marie
Né le 29 Octobre 1899 à Tréouergat - Bourg
Classe 1919 Matricule 2404
Manœuvre
Engagé Volontaire pour 3 ans le 15 Décembre 1917
Équipages de la Flotte
Matelot de 2ème classe mécanicien
Direction des Patrouilles de Bretagne
du 28 Mars 1918 au 1 Mai 1918
Patrouilleur Auxiliaire Ara*
du 2 Mai 1918 au 20 Juillet 1919
Mistral
du 21 Juillet 1919 au 20 Juillet 1919
Renvoyé dans ses foyers le 15 Décembre 1920
Fin de son engagement
Se retire à Tréouergat
Médaille Commémorative de la Grande Guerre
Médaille Commémorative du Liban
Médaille Coloniale agrafe Maroc 1925
Croix du Combattant Volontaire Hanoï 1936
*Patrouilleur auxiliaire, ex-yacht Ara
Réquisitionné en 1917 pour les besoins de la Grande Guerre.
Construit à Southampton et déplaçant 870 tonnes,.
Affecté à la division des patrouilleurs de Bretagne à Brest.
Le patrouilleur ARA est l'ex yacht du même nom commandé en 1914 par Madame Virginie Hériot
chez Camper & Nicholsons;
Lancé en 1915;
Il est armé par la marine française en 1917/18.
Acheté après la fin de la Première Guerre Mondiale
par l'Equateur dont il a été longtemps
le seul navire de guerre;
Il prend le nom de Présidente Alfaro.
Refondu à Panama en 1940.
Il disparaît des liste de la marine équatorienne
vers 1958.
Déplacement 1030t
dimensions: 64,95m x 9,50m x 4,40m
armement: 2x76mm
Diesels Atlas 2 hélices 2400cv 16 n
(caractéristiques du Présidente Alfaro)
Source : les Flottes de Combat





Thomas Pierre François Marie
Né le 18 Juin 1891 à Tréouergat - Pinette
Classe 1911 Matricule 1173
Cordonnier
Résidant à Saint Renan
Engagé pour 5 ans le 23 Mai 1912
Équipages de la Flotte
Apprenti Marin
Matelot 2ème classe Infirmier le 1 Avril 1913
Quartier Maître Infirmier le 1 Janvier 1916
Armorique - Ecole des Mousses - Apprentis Marins
du 15 Septembre 1916 au 23 Avril 1917
Affecté au Régiment des Canonniers Marins
3e Compagnie - Aux Armées
le 24 Avril 1917
Blessé en Service Commandé le 22 Mars 1918
Chute dans une tranchée - Soigné au Corps
Rentré au 2e Dépôt des Équipages de la Flotte
le 1 Janvier 1919
Démobilisé le 16 Août 1919
Légion de Gendarmerie de Normandie
le 1 Octobre 1943
Décédé dans le bombardement d'Avranches
du 7 Juin 1944
Mort pour la France
Médaille Militaire à titre poshume
le 11 Octobre 1955






RAPPORT du Contre-amiral JEHENNE
Commandant les Formations de Marins détachés aux Armées
Sur la participation des
Formations de CANONNIERS-MARINS et de CANONNIÈRES-FLUVIALES
aux opérations des Armées de terre Du 30 Août 1914 au 1er Mars 1919
Attaques allemandes (21 Mars-18 Juillet)
a) Attaque du 21 Mars sur Compiègne
Le 21 mars après une courte et très violente préparation d'artillerie, l'ennemi
attaque la 5e armée britannique et perce le front entre Saint Quentin et l'Oise.
Le 5e C.A., puis la 3e Armée sont envoyées pour renforcer puis ensuite
remplacer nos alliés.
Les batteries mobiles n° 3 (L.V. de Vogue) et n° 10 (Ing. Boutan),
sous le commandement du Lieutenant de Vaisseau Darlan, sont dirigées
sur Noyon, où elles débarquent le 24 Mars.
L'ennemi avançant rapidement, elles ne peuvent pas occuper
les emplacements reconnus à l'est de Noyon.
Elles passent alors au sud de l'Oise pour éviter d'être capturées et se mettent en batterie dans la région de Carlepont
Elles font sur ces positions de nombreux tirs d'interdiction et de neutralisation.
Le 6 Avril, elles repassent l'Oise, à Compiègne et prennent position à 15 kilomètres au N.-E. de cette ville.
Elles participent à toutes les opérations de la 3e armée jusqu'au 9 juin.
Le 6 avril, le groupe de péniches (L.V. Quesnel) venant de Champagne, remonte l'Oise en amont de Compiègne et prend également
une part très active aux opérations de la 3e armée.
Dans les secteurs non attaqués, les Armées emploient les batteries de 16 dont elles disposent à l'interdiction sur les communications lointaines de l'ennemi.
En outre, dans la 6e Armée, nos batteries soutiennent l'action des pièces qui contrebattent les BERTHAS tirant sur Paris.
b) Attaques d'Avril sur Amiens
Aucune batterie n'est directement engagée.
Seules les batteries et les péniches-canon de la 3e Armée participent aux actions de flanquement exécutées par l'Artillerie de la 3e Armée.
c) Attaques d'Avril-Mai dans les Flandres
Vers la fin d'Avril, pour aider l'Armée Britannique, fortement pressée par l'ennemi, des unités françaises sont envoyées dans les Flandres
et forment le Détachement d'Armées du Nord (D.A.N.).
Les Canonniers-Marins y sont représentés par les ler et 9e Batteries de 16 placées d'abord sous le commandement du Lieutenant de Vaisseau d'Arvieu, puis ensuite sous celui du Lieutenant de Vaisseau Le Cour Grandmaison.
En dépit d'une violente épidémie de grippe, le personnel renforcé d'un détachement en réserve sert activement non seulement ses pièces,
mais aussi deux pièces de 155 G.P.F. (E.V. Bastien) matériel nouveau pour nos hommes que le Général Commandant l'Artillerie du D.A.N.
retire de Calais et donne aux marins pour compenser la diminution sensible de l'A.L. du D.A.N. amenée par l'envoi rapide sur la Marne de tout le 86e Régiment d'Artillerie Lourde.
A la fin de Juin le D.A.N. est supprimé et la 1ère et (?) Batteries sont placées en réserve.
d) Attaques du 27 Mai sur l'Aisne
Au moment où l'ennemi déclenche cette puissante attaque, trois de nos batteries sont en position dans les 6e et 5e Armées.
Le 27 Mai, la 15e Batterie soumise à un violent bombardement par obus explosifs et toxiques a une de ses pièces renversées par un obus.
La position est rapidement atteinte par l'ennemi et le Lieutenant de Vaisseau d'Harcourt n'a que le temps de battre en retraite
avec une partie de son personnel.
A gauche où nos troupes se replient lentement en combattant, le Lieutenant de Vaisseau Guyot peut ramener en arrière ses pièces
et ses munitions non sans avoir essuyé le feu des mitrailleuses ennemies.
De même à droite le Lieutenant de Vaisseau Heret, quoique ayant eu beaucoup d'hommes brûlés par l'ypérite, ramène ses deux pièces
en arrière au dernier moment et sous le feu des mitrailleuses.
Les ponts sautent derrière lui.
Les 14e et 5e Batteries arment de nouvelles positions, la première au Sud de l'Aisne (Chelles) la seconde dans la montagne de Reims
(près de la Germaine) et continuent à participer aux opérations.
Le Groupe des péniches-canon venu de l'Oise sur l'Aisne remonte la rivière jusqu'en amont de Vic-sur-Aisne et tire le 31
sur les sorties de Soissons.
L'avance de l'ennemi l'oblige à battre en retraite à 14 heures, et il se replie sur Verberie.
Le 4 Juin, il est remis aux ordres de la 3e Armée et reprend son poste sur l'Oise en amont de Compiègne.

Tournellec François Marie
Né le 30 Septembre 1885 à Tréouergat - Cosquer
Classe 1905 Matricule 1188
Cultivateur
Résidant à Lanrivoaré - Kergoulan
Rappelé à l'activité le 3 Août 1914
16e Bataillon d'Artillerie à Pied
Aux Armées le 3 Août 1914
6e Groupe d'Artillerie à Pied d'Afrique
le 1 Mars 1916
71e Régiment d'artillerie Lourde Grande Puissance
le 1 Avril 1917
Blessé le 11 Avril 1918
Éclat de pièce
Hôpital du 11 Avril 1918 au 17 Mai 1918
Aux Armées le 18 Mai 1918
Démobilisé le 3 Avril 1919
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
Historique du 71e Régiment d'Artillerie Lourde
à Grande Portée
35e batterie.
Au mois d'août 1917, la 14e batterie du 6e Groupe d'artillerie à pied d'Afrique est dissoute et son personnel sert à former
la 35e batterie du 71e A. L. G. P.
La 35e batterie, ainsi constituée, se trouve, à cette date, dans la Meurthe-et-Moselle au début de 1918, la 35e batterie
qui a changé de position et se trouve à Courbesseaux, change à nouveau de nom et devient la 24e batterie du 71e A. L. G. P.
Au mois de mai 1918, la 24e batterie est à Sommesous, où elle expérimente un nouveau matériel.
Pendant le reste de l'année, elle va former à Crépy (Aube) des équipes de travailleurs.
La 24e batterie est dissoute au mois de mars 1919.



Venneuguès Jean Marie
Né le 27 Juillet 1892 à Tréouergat - Penn an Dreff
Classe 1912 Matricule 2104
Buandier Service de Santé
Incorporé le 10 Octobre 1913
48e Régiment d'Infanterie
Parti aux Armées le 5 Août 1914
Disparu le 22 Août 1914
à Ham sur Sambre (Belgique)
Interné à Friedrichsfeld - Dulmen
Rapatrié le 25 Décembre 1918
19e Régiment d'Infanterie
le 27 Janvier 1919
45e Régiment d'Infanterie
le 11 Mai 1919
Démobilisé le 6 Septembre 1919
Se retire à Tréouergat
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative




Ferme Allemande où Jean Venneuguès était affecté comme prisonnier de guerre
Collection Geneviève Venneuguès

Jean Venneuguès prisonnier de guerre
Collection Geneviève Venneuguès

Collection Madeleine Simier Poullaouec
Historique du 48e Régiment d'Infanterie
SUR LA SAMBRE
(AOÛT 1914)
Le 2 août 1914, sous le coup de la lâche agression allemande, la France devait prendre les armes pour se défendre.
Le 48e d'infanterie se mobilise à Guingamp.
Il était pour les 4/5 composé de Bretons.
Les effectifs du régiment seront renouvelés bien des fois au cours de cette campagne si meurtrière, mais les Bretons en constituent toujours la majeure partie.
Ils sauront affirmer en toutes circonstances les admirables qualités de vaillance, de ténacité, d'esprit de sacrifice au devoir de leur race.
Le 5 août, dans la journée, le 48e s'embarque à Guingamp, sous les ordres du colonel de Flotte.
Il fait partie du 10e corps d'armée, 19e division, 37e brigade. Le 7 août, il débarque à Vouziers.
Après être resté trois jours dans cette ville, il marche à l'ennemi dans la direction générale de Namur.
Les différentes étapes seront : Tannay, le 10 août ; Bouvellemont, le 12 ; puis Sengly, Remilly-les-Pothées, Regniowez (par Rocroi), Florennes, Stave, Saint-Gérard ; enfin Fosse, près de Namur, où il arriva le 21 août.
Le 21 août, aux rayons du soleil couchant, le régiment se déployait sur les plateaux ondulés qui bordent la Sambre et qui, en 1692, avaient déjà été arrosés du sang de ses aînés, car, en 1692, au cours de sa glorieuse carrière, le 48e avait déjà combattu près de Namur.
La division était engagée depuis la veille.
Dans la soirée du 21 août, le régiment entra à son tour dans la fournaise.
Le 3e bataillon débouchant d'Arsimont par une vigoureuse charge à la baïonnette s'efforçait de rejeter sur la rive nord de la Sambre
les Allemands qui avaient commencé à franchir cette rivière.
C'est au cours de cette charge que tombe au premier rang le capitaine Massiou, entamant la longue liste d'honneur
de nos héros du Devoir.
Le bataillon très éprouvé par cette charge sanglante reçut l'ordre de rallier le reste du régiment dans la nuit
entre Arsimont et Fosse pour se reformer.
Le contact était pris le 22 août, à l'aube.
Le régiment recevait l'ordre de rejeter au-delà de la Sambre les Allemands, qui, aux prix d'efforts sans cesse renouvelés,
avaient pu prendre pied sur les pentes sud de la rivière, s'y retrancher et qui, à l'aide de mitrailleuses habilement masquées,
en défendaient l'accès.
Le régiment ainsi, tout entier, attaque sur Ham-sur-Sambre et Arsimont.
Son élan fut magnifique, mais le régiment fut rapidement décimé par le tir écrasant de l’adversaire.
Le colonel de Flotte, mortellement blessé, au milieu de ses soldats qui montaient à l'assaut refuse de se laisser emporter :
« Je veux mourir debout », criait-il, mettant une énergie surhumaine à se relever.
Les pertes furent lourdes : 17 officiers et 500 hommes hors de combat, mais ce premier jour de bataille devait rester
pour le 48e un exemple superbe de dévouement au drapeau.
Après la mort glorieuse du colonel de Flotte, le commandant Edou prit le commandement du régiment.
Le 48e, qui avait progressé, sans toutefois avoir pu atteindre la Sambre, se cramponne au terrain conquis.

Jean Venneuguès prisonnier de guerre
Collection Geneviève Venneuguès

Collection Geneviève Venneuguès
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