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Combattants de Tréouergat
Noms - L - de Lescop à L'Hour
Lescop Joseph Marie
Né le 28 Mars 1874 à Tréouergat - Kerveret
Classe 1894 Matricule 2396
Cultivateur
Résidant à
Loc Maria en 1894
Ploërmel en 1896
Laprairie Canada en 1905
Newyork Angleterre en 1910
Brest en 1919
Mahalon Bourg en 1919
Services Auxiliaires
Varices
Maintenu Service Auxiliaire
Appelé à l'activité le 20 Août 1916
87e Régiment d'Infanterie Territoriale
147e Régiment d'Infanterie
le 3 Octobre 1917
20e Section de Secrétaires d'Etat Major
et du Recrutement
Arrivé au corps le 25 Juillet 1918
Démobilisé le 9 Février 1919
Se retire à Brest
11 rue Jean Jauès
Collection Madeleine Simier Poullaouec
Leyzour Jean Marie
Né le 8 Juillet 1871 à Tréouergat - Penquer Bihan
Classe 1891 Matricule 2408
Cultivateur
Résidant à Plouguin
Services Auxiliaires
Pointe de Hernie à gauche
Classé Service Armé
le 11 Novembre 1914
87e Régiment d'Infanterie Territoriale
le 15 Mars 1915
18e Section d'Infirmiers Militaires
le 16 Janvier 1917
Détaché à la Maison Dior et Fils à Landerneau*
* Usine d'engrais
62e Régiment d'Infanterie le 26 Mars 1918
L'Hostis Alain Joseph Marie
Né le 31 Octobre 1896 à Tréouergat - Bourg
Classe 1916 Matricule 2485
Charpentier
Incorporé le 8 Avril 1915
6e Régiment du Génie
Soldat de 2ème classe
Aux Armées
6e Régiment du Génie - 9e Bataillon
le 27 Décembre 1915
2e Régiment du Génie
le 11 Août 1916
10e Régiment du Génie
le 21 Mai 1919
Démobilisé le 6 Octobre 1919
Etant en convalescence
Se retire à Tréouergat
Médaille Commémorative
Collection
Madeleine Simier Poullaouec
L'Hostis Félix René
Né le 7 Juin 1885 à Plouguin
Classe 1905 Matricule 1303
Cultivateur
Ajourné en 1906
Exempté en 1907
Faiblesse générale
Bon Service Armé le 15 Décembre 1914
Appelé à l'activité le 31 Février 1915
151e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
Parti en renfort le 28 Juin 1915
Evacué le 2 Août 1915
Arrivé au dépôt le 8 Octobre 1915
130e Régiment d'Infanterie
le 13 Août 1916
Soldat de 1ère classe le 26 Septembre1918
Tué à l'ennemi le 13 Octobre 1918*
sur le champ de bataille de la côte 178
Route de Médéan à Mazagran (Ardennes)
* Jugement déclaratif du 26 Janvier 1922
fixe le décès au 11 Octobre 1918
Inhumation
Département : 08 - Ardennes
Commune : Semide
Lieu : Nécropole nationale d'Orfeuil
Carré, rang, tombe : Tombe 234
Mort pour la France
Historique du 130e Régiment d'Infanterie
LA POURSUITE
Orfeuil
Les journées du 6 et du 7 Octobre 1918 sont relativement calmes ; des patrouilles gardent le contact de l'ennemi
dont l'artillerie est fort active.
Le régiment reçoit un ordre d'opérations pour la journée du 8 Octobre : il doit briser la résistance acharnée de l'ennemi,
le chasser de sa dernière position, organiser et progresser en direction générale de Semide ; ses objectifs immédiats sont :
1° Une tranchée au nord de la voie ferrée Orfeuil-Médéah ;
2° La croupe du bois du Dindon.
Le 8 octobre, à 5 h.15, l'artillerie lourde et les 75 exécutent un violent tir de neutralisation sur la crête et le village d'Orfeuil.
A 16 h.15, l'artillerie de campagne allonge le tir et le 3e bataillon, comme l'avait fait le 1er trois jours avant, monte le glacis
avec un entrain et une confiance admirables, malgré la violente réaction de l'ennemi.
La compagnie de gauche (10e ) dépasse rapidement le bois R. 42 et atteint son premier objectif après un vif combat
au cours duquel elle fait des prisonniers.
La compagnie de droite (9e ) se heurte à un barrage extrêmement serré de mitrailleuses autour du groupe des maisons ouest d’Orfeuil
et d’Orfeuil même ; malgré les lourdes pertes qu’elle subit, elle continue sa progression.
Mais sa tâche est trop lourde, et, décimée, elle doit s’arrêter devant la ligne de chemin de fer.
Le capitaine LOYER donne alors l’ordre à la compagnie de soutien (11e ) de franchir la route sur la gauche, puis de se rabattre vers la droite pour réduire par encerclement les nids de résistance : c’est en orientant personnellement cette compagnie, en faisant preuve d’une abnégation absolue sous un barrage d’une intensité extrême, que le capitaine LOYER tombe mortellement frappé.
La 11e compagnie, faute d’avoir un champ suffisant, ne peut exécuter complètement le mouvement qui lui est indiqué et vient s’intercaler entre les 9e et 10e .
Pendant ce temps, la 9e compagnie subit le choc d'une forte contre-attaque débouchant du village.
Sa résistance opiniâtre arrête net l’assaillant et lui infligé de lourdes pertes au prix pour elle-même, des plus cruels sacrifices :
mais elle ne cède pas un pouce du terrain qu’elle vient de conquérir.
Il est donc impossible pour la droite du régiment d’atteindre son premier objectif par une attaque directe ; les dispositions sont prises pour enlever l’obstacle par la gauche de la croupe du Dindon, et à 8 h.15 le 2e bataillon fut actionné.
L’ordre ne lui parvint d’ailleurs qu’au prix de grandes difficultés : déjà trois coureurs étaient tombés en essayant de le transmettre,
quand le soldat GIRAUD s'offrit pour tenter l’aventure. Grièvement blessé sur la route, GIRAUD, malgré ses souffrances, se traîna sous la grêle de projectiles et ne s'arrêta que lorsqu'il eut confié en mains sûres le pli dont il était porteur.
La mise à pied d’œuvre des unités du 2e bataillon fut lente et pénible en raison de la présence continuelle d’avions ennemis très nombreux, volant bas et mitraillant nos troupes ; en outre, la réaction de l’artillerie ennemie fut de plus en plus marquée.
Cependant les emplacements de départ furent atteints sans trop de pertes : mais l’attaque, qui devait partir conjointement avec la division d'infanterie de gauche, n’eut pas lieu, en raison d'un contre-ordre reçu par cette division.
Dans la soirée, le 2e bataillon releva le 3e bataillon. Le deuxième combat d’Orfeuil était fini ; comme le premier,
il laissait des vides dans le régiment, combien nombreux, combien cruels !
17 officiers, dont 1 commandant de bataillon et 4 commandants de compagnie, et 347 hommes furent tués ou blessés ;
le 3e bataillon, vieux de deux mois à peine, se montrait digne de ses aînés.
Et le 130e tout entier, qui durant des années n'avait connu que la défensive, dont le rôle, jusqu’ici, n’avait été que de « tenir », laborieux, opiniâtre, dans des secteurs ingrats et immuables, déploya, l’heure venue, les plus belles qualités d’attaque :
valeur, sang-froid, décision, souplesse.
Guidé par des chefs qu’il aimait, auxquels il prodiguait sa confiance, il fonça sur le Boche « tout droit »,
comme le lui commandait sa devise ; le dernier rempart de l'Allemagne, les défenses d'Orfeuil, malgré leur solidité éprouvée
par de nombreux et récents assauts, allaient tomber....
Pendant toute la journée du 9 Octobre, en effet, l'attitude de l'adversaire trahit son inquiétude et sa démoralisation : l'infanterie,
les mitrailleuses tiraillent à tout propos, et l'artillerie, très active, harcèle continuellement nos arrières.
Dans la soirée, la nouvelle parvient que l'ennemi prépare un repli sur son front : toutes les dispositions sont prises en conséquence et des patrouilles, très actives, maintiennent un contact serré.
Le 10 Octobre, à 7 h.30, ce contact existait encore et des rafales de mitrailleuses partaient encore des maisons ouest d'Orfeuil.
A 8 heures, le tir s'arrête, et une patrouille avancée rend compte qu'elle n'éprouve aucune résistance.
Plusieurs reconnaissances sont aussitôt poussées et confirment le repli de l'ennemi;
le lieutenant colonel donne l'ordre de départ immédiat : c'est le démarrage, la poursuite qui commence...
Le 2e bataillon part en tête, suivi du fer bataillon qu'accompagne le lieutenant-colonel ;
le 3e bataillon est en réserve à la disposition du général de division.
A 9 h.40, les deux bataillons ont complètement franchi la crête du Pylône.
Vers 10 heures, le 1er bataillon remplace le 2e qui devient bataillon de soutien ; mais, à 12 h.10, il est arrêté dans sa progression
à la corne nord du bois du Dindon par un tir très serré de mitrailleuses et un violent barrage d'artillerie.
Il faut faire installer une section avancée de 75 pour pouvoir, à 16 h.30, faire un nouveau bond de quelques centaines de mètres ;
en fin de journée, les éléments avancés du régiment restent en contact étroit avec l'ennemi qui marque une certaine résistance
sur une ligne générale à 500 mètres au nord de la lisière nord du bois du Dindon.
Si les pertes sont assez sensibles, en raison des nombreuses mitrailleuses masquées dans les bois, sur les crêtes, etc...
prenant d'enfilade notre progression, l'enthousiasme des troupes et leur entrain n'en sont nullement altérés
et c'est avec joie que, le 11 octobre, à 2 heures du matin, elles reçoivent l'ordre de se préparer à attaquer au petit jour.
Le 11 octobre à 5 h.30, le bataillon d'avant-postes avance résolument, réduit les résistances locales ; les arrière gardes ennemies se replient et, à 10 heures, le premier objectif assigné, c'est-à-dire la croupe nord ouest de Semide, était atteint ;
le bataillon CALTÉ dépassait même un peu cet objectif, mais il était peu après obligé de s'arrêter sous un intense bombardement.
A 14 heures, la marche en avant était reprise, mais les mitrailleuses et l'artillerie allemandes empêchaient nos éléments de pointe d'atteindre le deuxième objectif (ferme de Constantine).
En se portant en avant avec l'état-major sous un violent barrage d'obus de gros calibre, l'abbé VIDAL, aumônier divisionnaire, est blessé ; montrant en cette circonstance la bravoure et la bonne humeur qu'il n'a cessé de prodiguer en maints secteurs,
il rejoint après quelques heures seulement de repos.
En fin de journée, le lieutenant-colonel doit employer le 3e bataillon pour former « bretelle » face à l'ouest ;
car, beaucoup plus avancé que la division de gauche, avec laquelle il a d'ailleurs perdu toute liaison, le régiment est en flèche
et dans une situation délicate.
Dans la soirée, le régiment est soumis à un très fort bombardement par obus de tous calibres, et pendant la nuit les rafales de mitrailleuses ne cessent pas.
Le P. C. du colonel est installé à la cote 178, sur la route de Nevers à Sedan, au nord-ouest de Semide.
L'Hostis François Marie
Né le 24 Janvier 1893 à Tréouergat - Bourg
Classe 1913 Matricule 339
Charron
Maintenu Ajourné en 1913
Surdité légère
Classé Service Auxiliaire le 2 Novembre 1914
Surdité légère
Incorporé au 19e Régiment d'Infanterie
le 1 Février 1915
Soldat de 2ème classe
Maintenu Service Auxiliaire le 27 Février 1915
Surdité
Dirigé sur la Poudrerie d'Angoulême
le 27 Juin 1917
Réformé n°2 le 4 Décembre 1917
Acuité auditive insuffisante
Collection Madeleine Simier Poullaouec
L'Hostis Hamon Marie
Né le 28 Octobre 1879
à Tréouergat - Moulin de Languiouas
Classe 1899 Matricule 2394
Cultivateur
Résidant à Guipronvel
Ajourné en 1900 et 1901
Défaut de taille
Services Auxiliaires en 1902
Défaut de taille
Non Affecté du Port de Brest
de 6 Juin 1913 au 11 Juillet 1922
Classé Service Armé le 7 Novembre 1914
L'Hostis Jean
Né le 9 Décembre 1897 à Tréouergat - Bourg
Classe 1917 Matricule 2360
Chauffeur de générateur
Ajourné en 1916
Service Auxiliaire le 24 Mai 1917
Insuffisance musculaire
Incorporé au 19e Régiment d'Infanterie
le 4 Septembre 1917
Classé Service Armé le 18 Septembre 1917
116e Régiment d'Infanterie
le 2 Mai 1918
124e Régiment d'Infanterie
le 18 Septembre 1918
Aux Armées
Évacué malade le 29 Septembre 1918
Grippe
116e Régiment d'Infanterie
le 5 Juin 1919
Démobilisé le 18 Septembre 1919
Se retire à Tréouergat
Collection Madeleine Simier Poullaouec
L'Hostis Laurent Marie
Né le 11 Mars 1872
à Tréouergat - Moulin du Vourc'h
Classe 1892 Matricule 1847
Cultivateur
Résidant à Lanrivoaré
Service Auxiliaire
Conformation vicieuse de la mâchoire inférieure
Classé Service Armé le 11 Novembre 1914
Affecté au 87e Régiment d'Infanterie Territoriale
le 25 Janvier 1915
76e Régiment d'Infanterie Territoriale
le 25 Septembre 1917
6e Régiment du Génie
le 5 Novembre 1917
Démobilisé le 6 Janvier 1919
Se retire à Lanrivoaré
L'Hostis Michel Marie
Né le 25 Octobre 1884 à Tréouergat - Vourc'h
Classe 1904 Matricule 3778
Charpentier
Exempté en 1904
Service Armé le 15 Décembre 1914
Incorporé le 2 Février 1915
6e Régiment du Génie
2e Sapeur Mineur
Service Auxiliaire le 13 Août 1915
Déviation de la colonne vertébrale
Mal de Pott dorsal
Détaché à la Pyrotechnie de Bourges
le 17 Mars 1916
Dépôt du 37e Régiment d'Artillerie à Bourges
le 1 Juillet 1917
19e Régiment d'Infanterie
le 18 Mai 1918
Réformé Temporairement n°2
le 9 Janvier 1919
Epididymite bacillaire droite non suppurée
Collection Madeleine Simier Poullaouec
Collection Madeleine Simier Poullaouec
Collection Madeleine Simier Poullaouec
L'Hostis René Michel
Né le 17 Décembre 1891 à Tréouergat - Bourg
Classe 1911 Matricule 1474
Charpentier
Engagé Volontaire pour 5 ans
le 21 Novembre 1910
aux Équipages de la Flotte
Apprenti marin Chauffeur Breveté
le 1 Mai 1911
Matelot de 1ère classe Chauffeur Breveté
Disparu en mer lors de la perte
du Cuirassé Le Bouvet dans les Dardanelles
le 18 Mars 1915
Mort pour la France
Le Bouvet
1914 : escorte de convois en Méditerranée
12.1914 : envoyé aux Dardanelles
25.02.1915 : bombarde Hellès
01 – 06.03.1915 : golfe de Saros et pont Kavack
18.03.1915 : éventré par une mine,
chavire dans le détroit devant Tchanak
et coule en 1 minute.
637 disparus, 60 rescapés.
L'Hour Yves Marie
Né le 29 Avril 1893 à Plouguin
Classe 1913 Matricule 341
Incorporé le 27 Novembre 1913
4e Régiment d'Artillerie à Pied
Soldat de 2ème classe
102e Régiment d'Artillerie Lourde
le 13 Octobre 1915
Détaché "Mission Spéciale" en Russie
du 27 Avril 1917 au 8 Novembre 1918
Démobilisé le 2 Septembre 1919
L'Armée Française est présente
chez son allié Russe par son « Groupe de Russie »
du 101e Régiment d'Artillerie Lourde
(Groupe d'instruction de canon 120L)
–Mourmansk le 14 mai 1917
–Petrograd le 21 mai 1917,
–Moscou le 23 mai 1917 et jusqu'au 5 février 1918
–Retour à Mourmansk où le Régiment subsistera
jusqu'au 27 septembre 1918
(deux canonniers conducteurs du 101e sont morts
à Mourmansk les 24 et 28 septembre 1918)
Collection Jean Yves L'Hour
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