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Combattants de Tréouergat
Noms - L - de Lann à Leizour
Collection Jeanne Fourn
Lann Jean François
Né le 18 Juin 1871 à Plouvien - Minihy
Classe 1891 Matricule 2720
Cultivateur
Résidant à Tréouergat - Kérascoët
au recensement de 1911
Rappelé à l'activité le 10 Février 1915
28e Régiment d'Artillerie
4e Régiment d'Artillerie
le 26 Avril 1915
11e Escadron du Train
le 21 Avril 1916
Détaché aux Travaux Agricoles Catégorie A
à Bourg Blanc le 20 Septembre 1917
Démobilisé le 10 Décembre 1918
Détachés Agricoles
Catégorie A :
Propriétaires exploitants, fermiers et métayers.
Ils sont renvoyés dans leur exploitation.
Bien que propriétaires, ils doivent théoriquement un temps de travail hebdomadaire à la communauté (cinq journées de travail
pour la communauté pour un propriétaire de moins de 5 hectares à une seule pour un propriétaire de 20 hectares et plus)
Collection Jeanne Fourn
Lannuzel François Marie
Né le 1 Novembre 1874 à Tréouergat - Cosquer
Classe 1894 Matricule 2877
Cultivateur
Résidant à Plourin
Rappelé à l'activité le 2 Août 1914
87e Régiment d'Infanterie Territoriale
88e Régiment d'Infanterie Territoriale
le 23 Décembre 1915
131e Régiment d'Infanterie Territoriale
le 26 Août 1917
30e Régiment d'Infanterie Territoriale
le 25 Novembre 1917
Démobilisé le 31 Décembre 1918
Se retire à Plourin
Lannuzel François Marie
Né le 10 Août 1883 à Tréouergat - Vourc'h
Classe 1903 Matricule 3207
Cultivateur
Résidant à Plourin
Ajourné en 1904 et 1905
Classé Services Auxiliaires en 1906
Faiblesse
Classé Service Armé le 4 Novembre 1914
Rappelé à l'activité le 7 Décembre 1914
19e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
Blessé et évacué le 10 Novembre 1915
51e Régiment d'Infanterie
le 27 Avril 1916
Tué à l'ennemi le 8 Août 1918
Braches - La Neuville Sire Bernard (Somme)
Mort pour la France
Citation à l'Ordre du Régiment n°485
du 20 Février 1918
Bon Soldat ayant toujours accompli son devoir.
A été blessé deux fois
Croix de Guerre étoile de Bronze
Historique du 51e Régiment d'Infanterie
La Somme
Dans la nuit du 22 au 23 juillet, le Régiment se masse dans les tranchées de première ligne
pour effectuer une attaque profonde sur les positions ennemies, avec l'aide de tanks anglais,
dans le but de rejeter les Allemands sur la rive Est de l'Avre.
Le 23 juillet, à 5 heures 30, les bataillons HUBERT et DESCORMES s'élancent
à la suite du barrage roulant et des tanks.
Le bataillon RAMPILLON suit la progression.
A 6 heures 15, les bataillons HUBERT et DESCORMES atteignent le premier objectif fixé
après avoir réduit les nids de mitrailleuses
des lisières de Sauvillers et des Trois-Boqueteaux.
A 7 heures 30, le bataillon RAMPILLON, dépassant les bataillons HUBERT et DESCORMES,
attaque le plateau de Sauvillers dont il se rend maître rapidement avec l'aide des tanks,
malgré la résistance furieuse de l'ennemi.
A 9 heures 15, le 2 e objectif est atteint.
Le sergent ELIÈS (5e Cie) pousse plus en avant encore avec une patrouille,
fouille le bois du Harpon, capture tout le personnel d'un poste d'observation d'artillerie
et ramène 15 prisonniers ainsi que le matériel d'observation et de liaison.
Enfin, à 10 heures 30, le bataillon DESCORMES, dépassant le bataillon RAMPILLON,
s'empare des pentes ouest de l'Avre, où il s'installe.
Le 23 juillet a été pour le 51e , une journée heureuse.
Malgré les nombreuses difficultés et la fatigue de trois mois de secteur, grâce au courage
de tous, chefs et soldats, une page glorieuse est ajoutée au livre d'or du Régiment.
Six officiers allemands, près de 400 hommes sont faits prisonniers ;
34 mitrailleuses, 8 minenwerfer d'accompagnement,
4 fusils anti-tanks et un nombreux matériel tombent entre nos mains.
En outre, de nombreux cadavres ennemis jonchent le terrain.
Nous perdions : 2 officiers tués ; 2 officiers blessés : 22 tués — 122 blessés — 11 disparus.
Le terrain conquis est aussitôt organisé, et, le 26 juillet, à la suite d'une série de mouvements, le bataillon DESCORMES est en secteur
à Aubvillers, le bataillon RAMPILLON, en soutien dans le bois des Arrachis et de Mongival, le bataillon HUBERT au repos à Épagny.
Le 30 juillet, le bataillon HUBERT vient en première ligne, le bataillon DESCORMES en soutien et le bataillon RAMPILLON à Épagny.
Le 3 août, le bataillon Hubert occupe la ferme Filescamp, évacuée par l'ennemi, et le 4, les bois de Filescamp et de la Hache.
Dans la nuit du 4 au 5 Août, le bataillon RAMPILLON relève le bataillon HUBERT.
Il s'établit en avant-postes, couvrant tout le front de la division, de Braches à la gare d'Hargicourt, et repousse même les derniers
postes ennemis, pour installer ses petits postes en bordure de l'Avre.
Le 5 août, deux tentatives de passage de l'Avre échouent.
La section du Sous-lieutenant ARBELETCHE (5e compagnie) réussit bien à traverser la rivière à Braches, mais, à peine passée,
elle est soumise à un tel feu de mitrailleuses que, pour éviter la destruction, elle est obligée de s'abriter dans des trous d'obus pleins d'eau et ne peut regagner nos lignes qu'à la nuit.
Une attaque en forces doit être faite ; elle aura lieu le 8 août.
Dans la nuit du 7 au 8 Juillet, le Régiment prend son dispositif d'attaque.
Le bataillon RAMPILLON doit forcer le passage de la rivière ; les bataillons HUBERT et DESCORMES le suivre au plus près,
puis, la rivière franchie, le dépasser et former une tête de pont pour permettre le passage des autres régiments de la Division.
Pendant la nuit, malgré la vigilance de l'ennemi, grâce au concours courageux et tenace des pionniers du Régiment
et des sapeurs du génie, quatre passerelles sont construites sur le marais et les deux bras de la rivière.
Le 8 août, à 8 h.20, les colonnes du bataillon RAMPILLON se précipitent sur les passerelles, franchissent la rivière malgré le tir
des mitrailleuses et se déploient.
Les hommes, avec un entrain admirable, escaladent les pentes de la rive Est, tuent ou capturent les défenseurs.
Les compagnies atteignent leurs objectifs avec une rapidité surprenante.
Grâce au courage de tous, le franchissement de la rivière s'est remarquablement accompli.
Les bataillons HUBERT et DESCORMES suivant de près le bataillon RAMPILLON franchissent l'Avre à leur tour sous un feu intense d'artillerie et de mitrailleuses.
Le bataillon HUBERT, après avoir dépassé le bataillon RAMPILION, fait le mouvement de conversion prévu pour se placer
face à la lisière N.-O. du bois Saint-Hubert.
Sur le plateau, les mitrailleuses font rage.
La progression commencée par bonds se termine par infiltration.
L'objectif est atteint et un canon enlevé dans le bois du Losange.
Le bataillon DESCORMES, après avoir franchi l'Avre, devait aller prolonger le 1er bataillon à gauche et se placer face au N.-O.
Pour relier le Régiment à la 15e Division d'Infanterie coloniale.
Mais la 15e D. I. C. n'ayant pu franchir l'Avre, le bataillon DESCORMES doit s'arrêter au sommet des pentes, devant le feu des mitrailleuses qui le prennent de front, de flanc, et se terrer.
Le Régiment se stabilise sur ces positions.
Ce n'est que le soir qu'il est dépassé par le 87e et le 272e .
Cette opération, une des plus difficiles : jeter une tête de pont de l'autre côté d'une rivière à bords marécageux, dont tous les passages sont détruits, a été rapidement et brillamment exécutée.
Avec son entrain accoutumé, le 51e a mené l'attaque avec une sûreté étonnante, malgré la violence du feu des mitrailleuses
et les réactions d'artillerie ennemies.
Lorsque, accrochés aux pentes E. de la rivière, les soldats du 51e , jetant un regard en arrière, voyaient leurs camarades de la Division franchir, presque en sécurité, l'Avre à leur tour, ils pouvaient se dire avec satisfaction :
« C'est grâce à nous que vous pouvez passer ! »
Plus de 300 prisonniers, 1 canon, 4 minenwerfer, 39 mitrailleuses, sont tombés entre nos mains.
Nous perdions : 1 officier tué . 8 officiers blessés. 42 tués — 200 blessés — 3 disparus.
Collection Jeanne Fourn
Lannuzel Hervé Marie
Né le 6 Novembre 1877 à Tréouergat - Vourc'h
Classe 1897 Matricule 1144
Domestique
Résidant à Saint Renan
Ajourné en 1898 et en 1899
Services Auxiliaires en 1900
Défaut de taille
Classé Service Armé le 5 Novembre 1914
Mobilisé le 18 Janvier 1915
87e Régiment d'Infanterie Territoriale
283e Régiment d'Infanterie Territoriale
315e Régiment d'Infanterie Territoriale
le 1 Octobre 1916
23e Régiment d'Infanterie
le 1 Juin 1917
34e Régiment d'Infanterie Territoriale
le 5 Septembre 1917
Démobilisé le 29 Janvier 1919
Se retire à Saint Renan
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
Collection Jeanne Fourn
Lannuzel Jean Marie
Né le 23 Janvier 1886 à Tréouergat - Vourc'h
Classe 1906 Matricule 363
Résidant à Cardiff, Province d'Alberta (Canada)
Rappelé à l'activité le 17 Septembre 1914
64e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
Aux Armées le 4 Octobre 1914
Blessé et évacué le 14 Juin 1915
Plaie main droite par éclat d'obus
Retour au front le 15 Octobre 1915
Blessé le 24 Août 1916
par éclat de grenade au Bois de Sablée, évacué
Plaie de la cornée de l’œil droit
Proposé pour une retraite de 5e classe
le 6 Juin 1917
Perte complète de la vision de l’œil droit
Admis à une pension de retraite de 654 Frcs
le 5 Décembre 1917
Œil droit - Globe en strabisme externe, vue 0
Plaie pénétrante du globe par éclat d'obus
Œil gauche vue 10/10 faible
Citation
Excellent soldat, très brave au feu,
a été grièvement blessé le 22 Août 1916
en accomplissant son devoir.
Perte de la vision de l’œil droit.
Croix de Guerre avec Palme
Médaille Militaire
Historique du 64e Régiment d'Infanterie
HÉBUTERNE
L’hiver passe, la lente et douloureuse vie
de tranchées commence ; nos soldats bretons
en prennent avec bonne humeur leur parti.
Mais c’est avec un bel enthousiasme
qu’au printemps, le 6 juin 1915,
s’élançant de leurs tranchées d’Hébuterne,
ils enlèvent en un tour de main et dépassent
leurs objectifs, capturant 200 prisonniers
et un important matériel.
Huit jours durant, le régiment se maintient,
en dépit du bombardement féroce exercé
par l’ennemi sur ses tranchées perdues.
Relativement faibles au cours de l’assaut, les pertes deviennent lourdes
sous le marmitage et, quand le régiment est relevé,
31 officiers et près de 1.100 hommes manquent à l’appel.
La conduite du régiment lui vaut une citation à l’ordre de la 2e armée (22 juin 1915).
Une citation spéciale est décernée à la musique pour avoir assuré la relève des blessés
et des morts jusqu’à épuisement complet de son personnel.
Nombreuses furent les actions d’éclat.
Fin juillet, le régiment est relevé.
Les pertes sur la Somme dépassent 2.400.
Lannuzel Jean Marie Michel
Né le 7 Juillet 1888 à Plourin
Classe 1908 Matricule 689
Incorporé au 48e Régiment d'Infanterie
le 5 Octobre 1910
Soldat de 1ère classe le 22 Juillet 1911
Envoyé en congés le le 25 Septembre 1912
Rappelé à l'activité le 4 Août 1914
1er Régiment d'Infanterie Coloniale
le 1 Septembre 1914
1er Régiment d'Infanterie Coloniale en Campagne
à Salonique
le 10 Janvier 1916
Rentré le 17 Octobre 1916
17e Division Coloniale - Armée d'Orient
22e Régiment d'Infanterie Coloniale
le 23 Février 1917
23e Régiment d'Infanterie Coloniale
le 1 Janvier 1919
Démobilisé le 20 Mars 1919
Se retire à Plourin
Réformé en 1922
Paludisme chronique. Anémie. Amaigrissement
Historique du 1er Régiment d'Infanterie Coloniale
Départ pour l'Orient.
Le 11 février 1916, le 2e Bataillon quitte Lyon
à destination de Toulon où il s'embarque
le 12 sur le vapeur « Sant'Anna »,
arrive à Salonique le 16 février et bivouaque
à Lutra, (20 kilomètres Est de Salonique).
Les autres Bataillons s'embarquent
les 18 et 21 février ; le 27 février,
le Régiment en entier est rassemblé aux bivouacs
de Lutra.
A dater de leur débarquement, les éléments
du Régiment font partie de la 2e Brigade Coloniale
(1er et 3e Régiment.) de la 17e Division d'Infanterie
Coloniale.
Dès leur débarquement, les Bataillons
sont employés activement à la construction
des routes dans la vallée de Vasilica,
(Communications entre Salonique
et les 3e positions anglaises).
Le 4 mai 1916, le Régiment quitte la région
de la Vasilica pour se porter en 4 étapes
dans la région de Likovan.
Du 8 mai au 7 juin, période d'instruction et de travaux de routes.
A dater du 20 mai, la 2e Brigade prend la dénomination de 34e Brigade, reçoit l'ordre
de se porter dans la région sud du Butkova-Kola avec mission d'intervenir contre toute troupe
ennemie se portant dans la région de Denni-Hissard, soit sur Poroj, soit sur Butkova-Radile,
soit sur Butkova-Loziota, et de se relier à droite avec le 56e Colonial vers Yeninah,
à gauche vers Poroj, avec la 57e Division d'Infanterie.
Le Régiment gagne la région fixée en deux étapes, très pénibles, dans un terrain sablonneux
et par une très forte chaleur.
Du 9 au 16 juin, séjour dans la région de Butkova-Kola, très pénible par suite de la chaleur
et des moustiques.
L'état sanitaire baisse.
Le 16 juin, la Brigade reçoit une nouvelle mission. relevée par une Brigade anglaise,
elle doit se porter dans la région Gola Ismaili Patères (S. E. lac Doiran) pour interdire
à l'ennemi la ligne Gola, côte 576.
Le Régiment fait mouvement en 3 étapes ; ces étapes, quoique faites de nuit,
furent aussi pénibles que les précédentes à cause de leur longueur,
de la nature montagneuse du terrain traversé et du mauvais état des chemins.
Dans la nuit du 19 au 20 juin, le Régiment opère la relève aux avant-postes
des troupes de la 57e Division occupant la région 576 – Ismaili, et des troupes anglaises
occupant la région de Gola.
Les unités commencent aussitôt la mise en état de défense des positions
et l'amélioration des communications du sous-secteur.
L'état sanitaire continue à baisser.
Une épidémie de paludisme, suite probable du séjour dans les marécages de Bukkova, sévit sur le Régiment et augmente dans des proportions très fortes le chiffre des évacuations quotidiennes.
Le mois de juillet est employé aux travaux d'organisation défensive des postes et aux travaux de routes nécessaires pour améliorer les communications en vue d'une action offensive.
La première semaine d'août est employée aux derniers préparatifs d'attaque de la Brigade.
La 34e Brigade a pour mission d'attaquer les ouvrages avancés bulgares, puis le Petit-Couronné et le Grand-Couronné sur le front compris entre le lac Doiran et la côte 535.
Attaque du 10 août.
L'attaque commence le 9 août par une intense préparation d'artillerie.
Le 10 au matin, pendant que le 3e Colonial, qui est à droite, enlève la côte 227, le 1er Colonial occupe le plateau de Vladaja et les hauteurs au Nord, malgré un eu violent de l'artillerie ennemie.
Attaque de nuit du 14 au 15 août.
Le 14 août, le Régiment reçoit l'ordre de pousser sa 1re ligne sur les crêtes dominant le ravin de Jumeaux, en liaison avec le 3e Colonial à droite, et d'occuper le Piton Brûlé et la Tortue.
Les objectifs sont assez rapidement atteintes, mais la 10e Compagnie qui occupe la crête de la Tortue, est débordée sur sa gauche
par une fraction ennemie importante et est obligée de se replier.
La Compagnie qui occupe le Piton Brûlé (4e Cie), se voyant en l'air par suite du repli de la 10e Compagnie et menacée à son tour d'être tournée par sa gauche et coupée, se replie sur ses positions de départ.
Au cours de cette opération de nuit, les pertes furent de : 2 Officiers blessés ; 13 Hommes tués ; 34 blessés ; 4 disparus.
Attaque du 16 août (Enlèvement de la Tortue).
Le 15, le Régiment reçoit l'ordre de reprendre l'attaque de la Tortue et de réoccuper le Piton Brûlé.
Le 1er Bataillon est chargé d'enlever la Tortue, le 2e Bataillon a pour mission d'occuper le Piton Brûlé.
L'attaque est déclenchée le 16 août à 7 heures, après une violente préparation d'artillerie.
En une demi-heure, les deux objectifs sont atteints et les Compagnies d'attaque s'organisent tout de suite sur les positions conquises.
Une tentative de contre-attaque ennemie est aisément repoussée.
Un matériel assez considérable (fusils, cartouches, etc...) est abandonné sur place par l'ennemi.
Pertes : 2 Officiers blessés, 6 Hommes tués, 18 blessés.
Secteur de Doiran.
Les positions occupées sont renforcées défensivement. Au cours de cette période, les pertes du Régiment en tués et blessés furent relativement faibles. Mais les rigueurs de la température et du climat, et les fatigues imposées causèrent de nombreuses évacuations pour maladie (paludisme, dysenterie).
Le 1 er septembre, le secteur du Régiment est modifié par suite du départ du 55e Colonial qui tenait le front à l'Ouest de la Tortue.
Les 2e et 3e Bataillons alternent entre eux pour l'occupation de la Tortue (tous les 6 jours), le 1er Bataillon relève le 55e Colonial et occupe le front entre la Tortue et la 22e Division anglaise.
Pertes du 1er septembre au 25 octobre : Tués 20, blessés 55, décédés 3, évacués 676
Collection Jeanne Fourn
Le Bec Hervé
Né le 30 Juillet 1899 à Tréouergat - Penquer Bras
Classe 1919 Matricule 413
Cultivateur
Résidant à Brélès
Engagé Volontaire pour 5 ans le 7 Janvier 1918
Apprenti marin
Matelot de 3ème classe sans spécialité le 7 Janvier 1918
Renvoyé dans ses foyers le 7 Janvier 1921
son engagement étant résilié
Campagne contre l'Allemagne
du 7 Janvier 1918 au 23 Octobre 1919
Croiseur Desaix
du 1 Juin 1918 au 27 Juillet 1918
Croiseur Jeanne d'Arc
du 27 Août 1919 au 19 Août 1920
1919-1928 :
division des écoles de l’océan, école d’application
Le Bec Prigent
Né le 21 Juin 1896 à Tréouergat - Penquer
Classe 1916 Matricule 2464
Facteur PTT
Résidant à Brélès
Incorporé le 8 Avril 1915
22e Régiment de Dragons
Aux Armées le 26 Août 1916
Démobilisé le 13 Septembre 1919
Citation à l'Ordre du Régiment n°19
du 19 Janvier 1919
Etant infirmier, s'est signalé en faisant preuve
du plus grand dévouement et de courage
pour donner les soins nécessaires à des blessés
sous un violent bombardement en particulier
le 27 mars 1918
Croix de Guerre étoile de Bronze
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
Historique du 22e Régiment de Dragons
SECONDE GUERRE DE MOUVEMENT
(Mars à Novembre 1918)
Le 23 Mars, alerte !
Le 22ème Dragons, en deux étapes, arrive dans La SOMME à WACQUEMOULIN.
La Guerre de Mouvement va reprendre.
La grande offensive allemande est commencée, les raids d'avions se multiplient ; PARIS est bombardé par des pièces à longue portée.
Sur un front de 80 kilomètres, soutenus par une formidable Artillerie, les Allemands se sont jetés sur les Anglais.
La première ligne anglaise se replie.
Au cours de nos étapes, nous recommençons à avoir le douloureux spectacle des évacués de la zone attaquée.
Le 25 mars , on entend dire que la rigidité du front est très compromise.
Il va falloir barrer la route à l'ennemi, improviser les solutions, faire preuve d'initiative : la Cavalerie Française va reprendre ses droits.
La 5ème D. C. est mise à la disposition de la IIIème Armée.
Elle est en liaison avec la gauche de la 22ème D. I. et ignore où est la droite britannique.
Le 25 Mars, le Colonel SECRETTAND fait appeler les Capitaines LESAGE et de BOULLOCHE et leur donne deux missions de découverte dans deux portions de terrain distinctes.
Le 26 Mars, à 3 heures 30 du matin, ces deux Escadrons quittent WACQUEMOULIN. L'Escadron LESAGE part vers GUERBIGNY,
l'Escadron de BOULLOCHE vers ROYE.
Leur mission consiste à :
1) Situer la ligne occupée ;
2) Définir le point de jonction des Infanteries Alliées ;
3) Signaler les mouvements qui se feraient et les ruptures aux points de jonction des fractions Alliées ; 4) Intervenir au cas où l'ennemi progresserait, rompant les liaisons Alliées ;
5) Couvrir l'entrée en ligne de la Brigade ;
6) Donner des renseignements sur l'état moral des Troupes engagées.
Le Capitaine de BOULLOCHE a un sérieux engagement à ROYE même, où il met son Escadron au combat à pied ;
jusqu'à l'épuisement de ses munitions, il empêche l'ennemi de déboucher de ROYE.
Ce n'est pas sans pertes en hommes et en chevaux.
Le Maréchal des Logis chef FINOT a son cheval tué ; il roule avec lui, se casse la jambe et est fait prisonnier.
Un Bataillon de Chasseurs à Pied arrive à GUERBIGNY.
Malheureusement, ses armes automatiques n'ont pu le suivre.
Au moment où le Capitaine LESAGE et le lieutenant de FOSSEUX, qui étaient partis auprès du Général Commandant
la 19ème Division Britannique pour y obtenir des renseignements, viennent rendre compte de leur mission au Colonel
qui leur avait donné rendez-vous à ANDECHY, ils sont accueillis pur le route d'ERCHES à ANDECHY, à environ 500 mètres Nord-est
de ce dernier village par une vive fusillade venant des abords de la Cote 98.
C'est une première surprise ; on ne croyait pas l'ennemi si près !
Pendant ce temps, le Régiment se porte sur GUERBIGNY et forme une Compagnie et demie pied à terre, l'autre Demi-compagnie
ne peut être fournie, puisque l'Escadron de BOULLOCHE n'est pas rentré de reconnaissance.
Des Anglais passent ne semblant se rendre compte en rien de la terrible situation du moment.
Finalement, ils relèvent le Bataillon.
On retraverse GUERBIGNY sous le feu des 105 allemands qui éclatent à intervalles presque réguliers.
En rasant les murs, on file un par un dans chaque Demi-section, et on sort du village au pas gymnastique.
Le 27 Mars, le 3ème B. D. reconstitue un Bataillon à quatre Compagnies, plus une Compagnie de Mitrailleuses.
On traverse à cheval la BOISSIÈRE.
On met pied à terre dans un bois voisin, on forme les Sections, et les Compagnies se portent à MARQUIVILLERS.
Les éléments en ligne occupaient, à l'Est de MARQUIVILLERS, l'ancien dispositif (très abimé) de Tranchées, tenu par nos Troupes
avant le recul allemand de 1917.
Vers 10 heures 30, les Compagnies du 22ème en réserve dans MARQUIVILLERS, reçoivent l’ordre d'aller renforcer la ligne
dans le ravin de SAINT-AURIN et à la droite de celui-ci.
Après une progression difficile, sous un marmitage violent, on arrive aux emplacements de combat où l'on retrouve des éléments
du 69ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
On est au contact immédiat des Allemands qui cherchent à progresser et à s'infiltrer par petits groupes armés de mitraillettes.
Au Nord, vers l'ÉCHELLE, on voit l'ennemi qui progresse lentement et méthodiquement ; au Sud-est, les Troupes Françaises
de la région d'ARMENCOURT doivent se replier.
La Section Jean MOULIN se déploie en rase campagne face à l'Est, sa gauche au boyau des Chasseurs, les autres Sections vont occuper
au Nord de MARQUIVILLERS un boyau rectiligne, orienté Nord-sud, et travaillent à la confection de gradins de franchissement.
Pendant ce temps, MARQUIVILLERS est terriblement marmité ; ses dépôts de munitions sautent.
A midi environ, le Brigadier LECOQ va prendre la liaison avec le Commandant GEOFFROY-CHÂTEAU et revient en disant :
« MARQUIVILLERS, évacué par nos Troupes, est entièrement aux mains de l'ennemi, la BOISSIÈRE aussi... Une vague de Tirailleurs allemands marche vers la Tranchée rectiligne... Ils ne sont pas à plus de 100 mètres. »
C'était exact. Les Allemands qui cherchent à attaquer de front sont repoussés par quelques Cavaliers résolus qui réussissent à se hisser
à hauteur du terre-plein.
Les Allemands leur crient de se rendre.
Des coups de fusil sont la réponse ; mais peu après, ils parviennent à placer une mitrailleuse qui, de très loin,
prend d'enfilade la Tranchée rectiligne.
Le Capitaine de BOULLOCHE est mortellement blessé (fait prisonnier, il devait mourir en captivité très peu de temps après,
des suites des deux balles qu'il avait reçues).
Le Lieutenant CHATELIN prend le commandement de la Compagnie.
II fait évacuer la Tranchée et réussit à éviter l'encerclement.
Les Allemands changent de tactique : dédaignant ces Sections (et heureusement pour elles, car elles n'avaient plus de munitions !) ils se dirigent vers la BOISSIÈRE.
Pendant ce temps, l'un des Chefs de Section, le Sous-lieutenant Jean MOULIN, est blessé d'une balle.
Les Compagnies DESBARRES et CHATELIN réussissent à prendre le contact avec nos lignes. On retrouve des éléments qui improvisent
en hâte à, l'Est de LIGNIÈRES une deuxième ligne de résistance avec l'appui de quelques éléments fraîchement débarqués du 6ème Corps
Malheureusement, continuant leurs procédés d'infiltration, les Allemands ne devaient pas tarder à percer cette ligne de gens
démunis de tout et sans munitions.
On se rallie à PÉRENNES où le Régiment se reforme.
Les pertes avaient été sévères, les dragons comme toujours, avaient été à la hauteur de la situation.
Le Bloas Jean François Marie
Né le 30 Juillet 1896 à Guipronvel
Classe 1916 Matricule 1925
Cultivateur
Résidant à Tréouergat après guerre
Incorporé le 9 Avril 1915
65e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
Au Front le 3 Décembre 1915
94e Régiment d'Infanterie
le 6 Décembre 1915
Blessé le 8 Juin 1918 à Villers Cotterêts
Cuisse gauche par éclat d'obus
avec fracture du fémur
Proposé pour la Réforme n°1 avec gratification
le 9 Avril 1919
Réformé n°1 le 30 Avril 1921
Raccourcissement de 4 cm à la cuisse gauche
et atrophie musculaire de 6 cm
Raideur articulaire marquée du genou
Gène très appréciable dans la marche.
Citation à l'Ordre du Régiment le 7 Novembre 1917
Très bon grenadier, calme et courageux,
s'est montré particulièrement dévoué en sauvant
des camarades ensevelis par des obus
et cela sous un violent bombardement
Citation 21 Septembre 1918
Grenadier voltigeur d'élite, est resté à son poste
de combat sous un feu nourri de mitrailleuses
et un violent bombardement
au cours duquel il a été grièvement blessé
Croix de Guerre avec étoile de bronze
Croix de Guerre avec Palme
Médaille Militaire
Collection Cabon Kermarrec
JMO du 91e Régiment d'Infanterie
7 Novembre 1917
JMO du 91e Régiment d'Infanterie
8 Juin 1918
Le Bris Edouard Marie
Né le 11 septembre 1880
à Tréouergat - Penquer Bras
Classe 1900 Matricule 1286
Cultivateur
Résidant à Plourin
Reconnu Bon Service Armé le 17 Décembre 1914
Mobilisé le 24 Février 1915
151e Régiment d'Infanterie
Aux Armées le 10 Mai 1915
Disparu au Mort Homme le 20 Mai 1916
Prisonnier à Limburg, au Lahn
Rapatrié le 29 Novembre 1918
Démobilisé le 11 Mars 1919
Se retire à Tréouergat
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
Le Bris Jean Hervé Marie
Né le 2 Septembre 1899
à Tréouergat - Penquer Bras
Classe 1919 Matricule 2335
Cultivateur
Incorporé le 18 Avril 1918
151e Régiment d'Infanterie
5e Bataillon de Chasseurs Alpins
le 22 Juillet 1919
Occupation des territoires Rhénans (Allemagne)
du 24 Octobre 1919 au 5 Février 1921
Renvoyé dans ses foyers le 23 Mars 1921
Le Lann Eugène Marie
Né le 21 Août 1882 à Tréouergat
Classe 1901 Matricule 1923
Coiffeur
Résidant à Saint Renan
Engagé Volontaire pour 5 ans
aux Équipages de la Flotte
Apprenti marin
Matelot de 3ème classe le 13 Mai 1902
Rappelé à l'activité le 2 Août 1914
87e Régiment d'Infanterie Territoriale
51e Régiment d'Infanterie
le 24 Avril 1915
329e Régiment d'Infanterie
le 26 Juin 1915
Le Lann Jean Louis
Né le 23 Décembre 1882 à Plouvien
Classe 1902 Matricule 1245
Cultivateur
Résidant à Téouergat
en 1902 et au recensement de 1911
Plouvien en 1912
Rappelé à l'activité le 3 août 1914
3e Régiment d'Artillerie
Aux Armées du 4 Août 1914
73e Régiment d'Artillerie Lourde
à Grande Puissance
le 1 Août 1917
Aux Armées du 4 Août 1914 au 10 Mars 1919
Démobilisé le 10 Mars 1919
Se retire à Plouvien
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
Leizour Claude Marie
Né le 7 Février 1870 à Tréouergat - Penquer Bian
Classe 1890 Matricule 1187
Cultivateur
Ajourné en 1891 - 1892
Service Auxiliaire en 1893
Défaut de taille
Classé Service Armé le 12 Novembre 1914
Classé à la classe 1887 de mobilisation
Père de 7 enfants
Pas de trace de mobilisation
Leizour Jean François Marie
Né le 7 Août 1891 à Tréouergat - Moulin du Traon
Classe 1911 Matricule 1097
Cultivateur
Résidant à Lanrivoaré
Incorporé au 35e Régiment d'Artillerie
le 8 Octobre 1912
28e Régiment d'Artillerie
le 10 Août 1915
Maintenu Service Auxiliaire le 25 Septembre 1915
Réformé n°2 le 29 Novembre 1916
Astigmatisme élevé
Campagne contre l'Allemagne
du 2 Août 1914 au 1 Décembre 1916
Intérieur du 8 Août 1914 au 26 Août 1915
Aux Armées Unité non combattante
du 27 Août 1915 au 29 Novembre 1916
Leizour Jérome Marie
Né le 2 Juin 1894 à Tréouergat - Moulin du Traon
Classe 1914 Matricule 2140
Cultivateur
Résidant à Lanrivoaré
Incorporé le 9 Septembre 1914
au 62e Régiment d'Infanterie
Soldat 2ème classe
Aux Armées
du 20 Décembre 1914 au 29 Janvier 1915
118e Régiment d'Infanterie
le 12 Octobre 1915
Aux Armées le 13 Octobre 1915
Prisonnier le 26 Mars 1918
Rapatrié le 26 Janvier 1919
Démobilisé le 10 Septembre 1919
Se retire à Lanrivoaré
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
Historique du 118e Régiment d'Infanterie
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