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Soldats et Marins de Plouguin Morts pour la France
Noms de D - Daré à Dreff
Daré François
Né le 27 Juin 1881 à Plouguin
Bourg
Classe 1901 Matricule 77170_2
Maître Canonnier
Front de mer Brest
Décédé le 10 Novembre 1918
Grippe infectieuse
Mort pour la France
Monument aux morts de Plouguin
L'artillerie du Front de mer de Brest
comprend tout l'armement des forts
et batteries de défense des côtes,
du canon de 47 mm au canon de 32 cm.
Il y a une grande variété d'ouvrages autour
de Brest car certains ont été construits
par la « Guerre, c'est-à-dire l’Armée »
et ceux de la défense du goulet de Brest
et de la rade de Brest par la « Marine ».
Tout au long du 19ème siècle,
la défense des côtes dépendait
des deux ministères.
A partir de 1913, le ministère de la Guerre n'avait plus assez de ressources humaines pour armer tous les ouvrages de côte car les régiments d'artillerie lourde de campagne commençaient d'être formés en employant le personnel d'active des batteries de côte.
Dans ces conditions, le passage à la Marine de certains ouvrages de côte est décidé avant la guerre.
Dreff François Marie
Né le 24 Août 1884 à Plouguin
Kerhuguellou
Classe 1904 Matricule 2266
Ajourné, Gibbosité légère
Maintenu au Service Auxiliaire.
Affecté à la Poudrerie du Moulin Blanc
Détaché à la Pyrotechnie de Bourges
le 16 Juin 1917
Passé au 37e Régiment d'Artillerie
Décédé le 26 Novembre 1918
à son domicile à Plouguin
Monument aux morts de Plouguin
La poudrerie du Moulin Blanc à Brest
Plus de 5000 ouvriers hommes et femmes
fabriquaient du coton poudre pour les balles
et les obus pendant la Première Guerre Mondiale
Albert Louppe en fut l'un des directeurs
avant guerre.
Dreff Yves Marie
Né le 21 Janvier 1891 à Plouguin
Kernaveno
Classe 1911 Matricule 1407
Incorporé le 9 Octobre 1912
26e Bataillon de Chasseurs à Pied
Chasseur de 2ème classe
Chasseur de 1ère classe le 12 Juillet 1913
Parti aux Armées le 2 Août 1914
Blessé au Bois d'Ahaye
par éclat d'obus le 6 Septembre 1914
Plaies cuisse et bras droit
Evacué
Décédé le 6 Septembre 1914
des suite de ses blessures
à Mont-Dore
Monument aux morts de Plouguin*
* sous le nom de Y. Le Dreff
Médaille Militaire 1919
Croix de Guerre étoile de bronze
Très bon chasseur, grièvement blessé
au moment où la compagnie se portait
sur la ligne de défense.
S'est toujours fait remarquer par son courage
et son énergie.
HISTORIQUE DU 26e BATAILLON DE CHASSEURS A PIED
LA GUERRE DE MOUVEMENTS
Le 30 juillet 1914, le 26e bataillon de Chasseurs part en campagne.
Il fait partie des troupes de couverture du 6e C. A.
Au milieu des premières épreuves les chasseurs vont forger l'esprit du bataillon,
cette sorte d'âme des corps de troupe, qui subsiste malgré tous les changements de personnel,
faite de traditions d'honneur, d'amour-propre et du désir de mieux faire toujours,
sans pour cela chercher à rabaisser les autres.
Des surprises, des embuscades, quelques engagements de patrouilles, un assez vif combat
le 12 août, occupent cette première partie de la campagne et valent au bataillon :
5 prisonniers, dont 1 officier de la Garde royale de Saxe.
Déjà des actes d'héroïsme et de dévouement abondent.
Le 19 août, le bataillon est brusquement rassemblé à Flirey, embarqué à Vigneulles,
conduit à Etain et jeté le 22 à Joppecourt en pleine bataille de Lorraine.
Vers 16 h. 15, l'ennemi menace d'enlever l'artillerie de la 40e division ;
brusquement, alors, le bataillon reçoit l'ordre d'attaquer pour la délivrer.
Les capitaines Bécourt et David entraînent dans un élan magnifique leur compagnie
au milieu des champs de blé ;
mais l'ennemi, dissimulé le long de la voie ferrée, fournit un feu intense.
Il y a des pertes.
La première ligne, très éprouvée, hésite, les autres compagnies du bataillon s'engagent
alors successivement pour entraîner la progression.
L'enthousiasme est magnifique.
Des blessés continuent à combattre.
Grâce à la rapidité et à l'énergie de l'attaque, le bataillon progresse assez pour permettre
le repli de l'artillerie.
Sa mission terminée, il suit le mouvement général, il se dirige sur Xivry-Circourt
où sont ses voitures, mais-l'ennemi l'a devancé et le reçoit à coups de fusils.
Le 23 Août, à 5 heures du matin, le 26e est à Etain, après avoir, en 25 heures, parcouru 70 kilomètres et livré un assaut des plus meurtriers.
Reformé à Malancourt, d'étapes en étapes il arrive le 5 septembre à Chaumont-sur-Aire, après avoir parcouru, depuis le 23 août,
220 kilomètres et livré combat le 2 septembre à Cierges et le 3 septembre à Montfaucon.
Il doit appuyer l'attaque de la 40e Division, en tenant solidement le bois d'Ahaye.
Mais, vers midi, le 6 Septembre, c'est l'ennemi qui déclenche un assaut furieux.
Nos lignes tiennent d'abord, mais, à 17 heures, le 26e reste seul pour défendre la position.
Les autres corps se sont repliés ; qu'importe, il lutte toujours, attaquant lui-même quand l'ennemi devient trop menaçant.
A la nuit, l'ennemi décimé s'arrête.
Le bataillon a tenu, mais presque complètement entouré, il se replie, sans se laisser entamer, quoi d'étonnant d'ailleurs avec
des chasseurs de cette trempe.
Du 7 au 9 septembre, le bataillon tient les avant-postes de combat au nord d' Erize-la-Petite, sous le feu continu de l'artillerie ennemie
qui essaye de faire brèche.
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