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Les trois frères Le Dreff

 

Yves Marie - Mort pour la France

​

Gabriel Marie

​

François Joseph

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Collection

Martine Le Dreff

Le Dreff Yves Marie

​

Né le 21 Janvier 1891 à Plouguin

Kernaveno

​

Classe 1911 Matricule 1407

​

Incorporé le 9 Octobre 1912

26e Bataillon de Chasseurs à Pied

Chasseur de 2ème classe

​

Chasseur de 1ère classe le 12 Juillet 1913

​

Parti aux Armées le 2 Août 1914

​

Blessé au Bois d'Ahaye

par éclat d'obus  le 6 Septembre 1914

Plaies cuisse et bras droit

Évacué

​​

Décédé le 6 Septembre 1914

des suite de ses blessures

à Mont-Dore

​

Mort pour la France

 

​Monument aux morts de Plouguin*

* sous le nom de Y. Le Dreff

​

Médaille Militaire 1919

Croix de Guerre étoile de bronze

​

Très bon chasseur, grièvement blessé

au moment où la compagnie se portait

sur la ligne de défense.

S'est toujours fait remarquer par son courage

et son énergie.

​

​

​

HISTORIQUE DU 26e BATAILLON DE CHASSEURS A PIED 

 

LA GUERRE DE MOUVEMENTS 

Le 30 juillet 1914, le 26e bataillon de Chasseurs part en campagne.

Il fait partie des troupes de couverture du 6e C. A. 

Au milieu des premières épreuves les chasseurs vont forger l'esprit du bataillon,

cette sorte d'âme des corps de troupe, qui subsiste malgré tous les changements de personnel, 

faite de traditions d'honneur, d'amour-propre et du désir de mieux faire toujours, 

sans pour cela chercher à rabaisser les autres. 

Des surprises, des embuscades, quelques engagements de patrouilles, un assez vif combat

le 12 août, occupent cette première partie de la campagne et valent au bataillon : 
5 prisonniers, dont 1 officier de la Garde royale de Saxe. 

Déjà des actes d'héroïsme et de dévouement abondent.

Le 19 août, le bataillon est brusquement rassemblé à Flirey, embarqué à Vigneulles,

conduit à Etain et jeté le 22 à Joppecourt en pleine bataille de Lorraine. 

Vers 16 h. 15, l'ennemi menace d'enlever l'artillerie de la 40e division ;

brusquement, alors, le bataillon reçoit l'ordre d'attaquer pour la délivrer. 

Les capitaines Bécourt et David entraînent dans un élan magnifique leur compagnie

au milieu des champs de blé ;

mais l'ennemi, dissimulé le long de la voie ferrée, fournit un feu intense.

Il y a des pertes.

La première ligne, très éprouvée, hésite, les autres compagnies du bataillon s'engagent

alors successivement pour entraîner la progression.

L'enthousiasme est magnifique.

Des blessés continuent à combattre.  

Grâce à la rapidité et à l'énergie de l'attaque, le bataillon progresse assez pour permettre

le repli de l'artillerie.

Sa mission terminée, il suit le mouvement général, il se dirige sur Xivry-Circourt

où sont ses voitures, mais-l'ennemi l'a devancé et le reçoit à coups de fusils.  

Le 23 Août, à 5 heures du matin, le 26e est à Etain, après avoir, en 25 heures, parcouru 70 kilomètres et livré un assaut des plus meurtriers. 

Reformé à Malancourt, d'étapes en étapes il arrive le 5 septembre à Chaumont-sur-Aire, après avoir parcouru, depuis le 23 août,

220 kilomètres et livré combat le 2 septembre à Cierges et le 3 septembre à Montfaucon. 

Il doit appuyer l'attaque de la 40e Division, en tenant solidement le bois d'Ahaye.

Mais, vers midi, le 6 Septembre, c'est l'ennemi qui déclenche un assaut furieux. 

Nos lignes tiennent d'abord, mais, à 17 heures, le 26e reste seul pour défendre la position.

Les autres corps se sont repliés ; qu'importe, il lutte toujours, attaquant lui-même quand l'ennemi devient trop menaçant.

A la nuit, l'ennemi décimé s'arrête.

​

Le bataillon a tenu, mais presque complètement entouré, il se replie, sans se laisser entamer, quoi d'étonnant d'ailleurs avec

des chasseurs de cette trempe.

Du 7 au 9 septembre, le bataillon tient les avant-postes de combat au nord d' Erize-la-Petite, sous le feu continu de l'artillerie ennemie

qui essaye de faire brèche.

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Le Dreff Gabriel Marie

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Né le 12 Janvier 1889 à Plouguin

​

Classe 1909 Matricule 2498

​

Soldat de 1ère classe le 27 Juillet 1911

​

Rappelé à l'activité le 3 Août 1914

48e Régiment d'Infanterie

Soldat de 1ère classe

​

Aux Armées le 9 Août 1914

​

Évacué malade sur l'Hôpital de Châlons sur Marne

le 13 Novembre 1914

​

Hôpital Temporaires n°16 à Castres (Aisne)

le 6 Décembre 1914

​

Dépôt des convalescents d'Albi

le 18 Janvier 1915

​

Rentre au Dépôt le 26 Janvier 1915

​

Retour aux Armées le 10 Février 1915

​

Démobilisé le 9 Mars 1919

​

se retire à Plouguin - Kernaveno

​

Campagnes contre l'Allemagne

Intérieur

du 3 Août 1914 au 8 Août 1914

​

aux Armées

du 9 Août 1914 au 12 Novembre 1914

​

Zone des Armées

du 13 Novembre 1914 au 17 Janvier 1915

​

Intérieur

du 18 Janvier 1915 au 9 Février 1915

​

aux Armées

du 10 Février 1915 au 8 Mars 1919

​

Citation à l'Ordre du Régiment n°548

du 9 Octobre 1918

​

Soldat dévoué et courageux, au cours de la période du 9 au 22 Août 1918 a rendu les plus grands services dans le ravitaillement des groupes en ligne

​

Croix de Guerre avec étoile de bronze

Médaille de la Victoire

Médaille Commémorative

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Collection

Martine Le Dreff

Collection

Martine Le Dreff

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Le Dreff François Joseph

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Né le 31 Mars 1896 à Plouguin

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Classe 1916 Matricule 2468

​

Incorporé le 8 Avril 1915

65e Régiment d'Infanterie

Soldat de 2ème classe

​

91e Régiment d'Infanterie - 9e Bataillon

aux Armées

le 6 Décembre 1915

​

221e Régiment d'Infanterie

le 27 Juillet 1916

​

Blessé le 13 Mars 1917

Plaies multiples à la cuisse, région lombaire, scapulaire et thoracique par éclats d'obus

​

Évacué sur l'HOE 4/1 (Hôpital d’Évacuation) à Vitry

le 13 Mars 1917

​

Ambulance 16/18 Secteur Postal 166

le 15 Mars 1917

​

Hôpital Auxiliaire n°5 à Cognac

le 19 Mars 1917

​

Rentré au Dépôt le 12 Juillet 1917

​

Proposé pour changement d'Arme

Artillerie Lourde à Tracteur

Inapte à pied et à cheval

Large cicatrice région lombaire et gêne  pour le port de l'équipement

​

84e Régiment d'Artillerie Lourde

le 2 Mai 1918

​

63e Régiment d'Artillerie de Campagne

31e Batterie

le 27 Août 1918

​

66e Régiment d'Artillerie de Campagne

312e Batterie

aux Armées

le 1 Octobre 1918

​

66e Régiment d'Artillerie Anti-Aérienne

13e Section Automobile

le 15 Octobre 1918

​

Démobilisé le 20 Septembre 1919

​

se retire à Plouguin

​

Campagne contre l'Allemagne

Intérieur

du 8 Avril 1915 au 5 Décembre 1915

​

aux Armées

du 6 Décembre 1915 au 12 Mars 1917

​

Zone des Armées - Blessé de Guerre

du 13 Mars 1917 au 12 Mars 1918

​

aux Armées

du 1 Octobre 1918 au 20 Septembre 1919

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Citation à l'Ordre de la Brigade n°67 du 21 Mars 1917

Jeune soldat de la classe 1916 d'un sang-froid et d'une bravoure remarquable.

Fusilier mitrailleur qui ,au cours des opérations du 10 au 15 Mars 1917, a montré beaucoup d'allant.

Gravement blessé à plusieurs endroits est resté 18 heures dans la tranchée sans faire entendre une plainte avec un moral parfait.

​

Croix de Guerre étoile de Bronze

​

Historique du 221 Régiment d'Artillerie

 

COMBATS DE MAISONS DE CHAMPAGNE

​

Mars 1917

​

La 71e division d’infanterie devait aller au repos dans la zone de rafraîchissement 

de Robert-Espagne, mais à ce moment l’ennemi s’empare du réduit

de Maisons de Champagne, du Pentagone et de l’Observatoire,

positions de première importance.

​

La division, régiment par régiment, est mise à la disposition du 12e C. A. (4e Armée).

​

Le 3 mars au matin, le colonel, les chefs de bataillons et les commandants

de compagnies vont reconnaître le secteur de Maisons de Champagne.

​

Dès la nuit du 3 au 4 Mars, nous prenons le secteur relevant le ...° régiment, qui doit aller au repos avant d’attaquer pour reprendre le terrain perdu.

​

Jusqu’au 6, nous travaillons ferme sous le bombardement pour préparer l’attaque qui doit avoir lieu le 8.

​

Dans la nuit du 6 au 7, nous sommes relevés par la troupe d’attaque,

nous passons en réserve à proximité de la première ligne.

​

Notre rôle change : nous sommes chargés de ravitailler nos camarades

de première ligne.

​

Le 8, l’attaque ne réussit qu’imparfaitement.

​

Dans la nuit du 8 au 9, le régiment fournit trois pelotons de renfort

et de travailleurs à la première ligne.

​

Il poursuit sa mission de ravitaillement malgré les obus explosifs

et malgré la pluie et la boue.

​

Dans la nuit du 9 au 10, à 23 heures, le lieutenant-colonel reçoit l’ordre de relever immédiatement le ...e régiment épuisé.

​

La relève est exécutée complètement par le 4e bataillon, qui est à proximité de ses emplacements ; le 6e plus éloigné, ne peut, avant le jour, pousser en première ligne qu’une compagnie dans le Réduit de Champagne.

​

Le 5e bataillon, se trouvant plus en arrière, ne relèvera le bataillon de gauche

qu’au cours de la nuit du 10 au 11.

​

Le 11 Mars, le régiment est tout entier en première ligne.

​

Le 5e bataillon à gauche, occupant par ses compagnies de première ligne la tranchée Posen ; le 4e au centre, une compagnie dans la tranchée Posen, le 6e à droite dans une partie du Réduit de Champagne, la tranchée nord du réduit étant tout entière entre les mains de l’ennemi.

​

Entre le 4e et le 6e bataillon, un vide, les Allemands n’ayant pas été délogés de cette partie de la tranchée de Posen, au cours de l’attaque du 8.

​

Attaque du 12 mars 1917 exécutée par le 221e .

​

Dans le courant de la matinée du 11, le lieutenant-colonel reçoit l’ordre d’attaquer

le lendemain 12, à 15h 45.

​

Il faut préparer cette opération au milieu de tous les tracas occasionnés par une assez grande activité de l’ennemi.

​

Nos pertes sont assez sérieuses.

​

Le 12, à 15h 05, se déclenche un tir de préparation qui met le régiment en confiance.

​

A 15h 35 après 30 minutes de tir, les tirs de barrage s’allongent.

​

Avec un bel élan, les unités, commandants de compagnies en tête,

sortent des tranchées.

​

Les vagues se forment en avançant, et la marche continue, rangs alignés comme à l’exercice, dit un spectateur.

​

Vingt minutes après, la tranchée Gallois, le Pentagone de la cote 185,

la tranchée nord des Maisons de Champagne, une partie de la tranchée d’Haraucourt, sont entre nos mains ;

Les contre-attaques ennemies se déclenchent et sont repoussées.

Les compagnies sont allées à l’assaut avec 60 et 80 hommes seulement, le pilonnage des journées précédentes nous avait fort éprouvés.

​

Le régiment a « conquis », chose facile pour de bonnes troupes françaises, il s’agit maintenant de « conserver ».

​

Les contre-attaques, surtout en face de Gallois, sont incessantes et la lutte

à la grenade ne cesse pas un instant.

 

Mais le régiment reste maître de ses positions jusqu’au jour de sa relève.

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Collection

Martine Le Dreff

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