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L'énigme de la stèle du lavoir

de la rue Suzanne de Parcevaux

à

Plouguin

​

Propositions et "élucubrations" de lecteurs

Publication n°1

Nous sommes agréablement surpris de l’intérêt suscité par cette énigme.

 

Petit rappel, nous n’avons pas la solution !!!

 

Nous recevons des propositions de solutions  

ainsi que des « élucubrations » de la part des lecteurs qui nous suivent.

​

Toutes les solutions envisagées ainsi que les « élucubrations » 

sont et seront examinées et publiées, avec parfois avec nos commentaires.

​

Nous ne citerons pas le nom de famille des « inventeurs » de ces propositions.

 

Pour communiquer avec nous, vous avez Facebook,

la boite aux lettres du site (en bas de chaque page),

par mail « plouguin.patrimoine@gmail.com ».

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Nous publierons régulièrement l'avancement de cette enquête.

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Stele lavoir _01.jpg

Un ancien cordier de Guipronvel nous communique son hypothèse.

 

Pour élever les pierres de construction de l’église, il fallait des cordages solides qui pouvaient être réalisés sur place.

Cette « stèle » avec ses crochets pouvait permettre de confectionner toutes les cordes.

 

Nous avons regardé la faisabilité.

Nous avons en notre possession un crochet trouvé dans un jardin voisin.

Il pourrait être utilisé sur la stèle.

Le diamètre de ce crochet permet de le maintenir par un scellement.

Cependant, la force en arrachement de ce crochet rendrait dangereux cette utilisation.

Ou alors il faudrait l’utiliser perpendiculairement.

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crochet sens.jpg
Cordier Plouguin (2).jpg
Cordier Plouguin (1).jpg
lecrochet2 (588 x 757).jpg

Un certain Thomas nous communique depuis l’ISS sa solution.

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Nous sommes sceptiques sur l’identité de ce correspondant.

 

Mais comme promis nous vous la présentons.

 

Sa longue démonstration peut se résumer en quelques mots et 2 photos …

 

2002 Odyssée de l’espace, et si … et si ….

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Stele lavoir _01.jpg
Stèle Plouguin _ Odissée _01.jpg

Un marin nous donne des précisions à prendre en compte.

 

Le lieu se trouve à 60 mètres au-dessus de la mer.

 

Il existe plusieurs alignements possibles vers des points géographiques comme celui passant

par l’île Wrach et le phare de l’île Vierge.

Ce dernier, nous précise t’il, ne culminait qu’à 32 mètres dans sa première version.

Donc Plouguin phare  potentiel ?

 

Autre curiosité réelle, il nous fait remarquer un autre alignement qui pourrait être pris en compte.

C’est celui presque parfait des églises de Bourg-Blanc, Coat-Méal, Plouguin, Ploudalmézeau

et la croix du Guiligui à Portsall.

 

Nous avons fait l’exercice, sur une carte. C’est surprenant…

​

Vérifiez …

 

Alors cette stèle serait-elle une borne géodésique qui aurait permis de bien positionner

l’ancienne ou la nouvelle église ?

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plan alignements.jpg

Publication n°2

Un « gars du bâtiment », c’est comme cela qu’il se désigne, et il est très matheux.

Il nous apprend quelque chose qui pourrait avoir un lien avec notre énigme.

 

L’utilisation de la corde à 13 nœuds, cet outil de géométrie ancestral pourrait être liée à notre stèle.

 

La corde à treize nœuds est parfois appelée "corde des druides" ou "corde égyptienne".

Il s'agit tout simplement d'une corde où l'on a effectué 13 nœuds consécutifs situés à des intervalles réguliers

(donc 12 intervalles !).

Fabriquez-en une mais ce n’est pas si simple !

Son origine est mal connue.

Elle a certainement été utilisée dans l'Égypte antique.

On retrouve son emploi au Moyen âge chez les bâtisseurs.

En effet, très peu de personnes avaient de réelles notions de géométrie ou de calcul,

avec parfois des systèmes de mesures différents selon les régions !

​

La corde peut servir à plusieurs choses :

- prendre des mesures

- reporter des mesures

- vérifier des mesures

- tracer des cercles de différents rayons, des arcs de cercle

- fabriquer aisément des formes géométriques :

triangle rectangle, triangle isocèle, triangle équilatéral, carré, rectangle…

- fabriquer des angles droits.

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Cette dernière utilisation est importante.

corde-à-13-noeuds.jpg

Photo F. Truffaut

Tout maçon connaît la règle : « 6/8/10 » qui désigne en fait : "60 cm, 80 cm, 1 m".

Pour vérifier la perpendicularité de deux murs, il suffit de mesurer à partir du sommet de leur angle :

60 cm sur l'un, 80 cm sur l'autre et de vérifier si les deux points obtenus sont bien distants de 1 m.

​

La réciproque du théorème de Pythagore, nous dit que si a² + b² = c²,

alors le triangle est droit et en effet 60² + 80² = 100².

Cela fonctionne aussi avec un triangle 20 fois plus petit, de côtés 3, 4 et 5.

La corde à 13 nœuds (qui présente 12 intervalles égaux)

permet de construire immédiatement ce triangle (3 + 4 + 5 = 12).

C'est le "plus petit" triangle rectangle dont les mesures des côtés peuvent s'exprimer par des entiers.

 

Tapez « Corde à 13 nœuds » sur internet, vous aurez les vidéos présentant l’utilisation de cette corde.

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La stèle ressemble étrangement, par sa géométrie, aux différentes figures d'angles mesurables par cette corde.

Serait ce un outil de mesure ?

​

Plusieurs remarques relatives à l’utilisation de la stèle dans le  lavoir nous sont aussi parvenues.

 

Support pour fil à linge ?

Nous pouvons écarter cette hypothèse. Il n’y a pas d’ancrages similaires du côté de la cheminée.

De plus, pour étendre le linge, cela imposerait d’avoir les pieds dans l’eau …

​

Les « Bâtisseurs » qui ont construit la maquette du bourg nous montent leur interprétation de la stèle et du lavoir.

 

Très intéressante représentation qui nous donne des précisions qui doivent nous aiguiller vers une solution.

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Elle nous montre la stèle à l’extérieur du lavoir couvert.

De plus elle se trouve à l’intérieur du mur d’enceinte du couvent.

Il ne semble pas qu’elle soit arrivée là après la construction du mur.

 

Quand est-elle arrivée là ?

Avant la construction du mur ?

Pendant la construction de l’hospice ?

 

Pourquoi la mettre aussi loin de l’entrée du couvent ?

Son emplacement est-il plus important que la stèle elle-même ?

Protection de la source ?

Système de puisage d’eau ?

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Maquette rue Suzanne de Parcevaux (2).jp
Maquette rue Suzanne de Parcevaux (1).jp

Une ancienne élève de l’école Sainte Anne, nous dit qu’étant enfant,

on parlait d’un sous-terrain qui passait sous la route et que la route sonnait creux à cet endroit.

(Il n’y avait pas de bitume à cette époque – 1945-1950).

​

La stèle cacherait elle l’entrée de ce sous-terrain ?

Peut-être aussi une canalisation ...

​

Un ancien de la construction navale nous donne une théorie extrêmement fouillée.

 

Se basant sur les procédures de mise à l’eau des navires en construction, il nous explique que pour retenir un bateau pendant sa descente du chantier vers la mer, la stèle pourrait être utilisée comme contre poids et engin de guidage.

 

Théorie intéressante si l’on fait référence au chantier naval de Loc Majan.

En effet, ce sont de petits bateaux de pêche qui y étaient fabriqués.

 

Cependant, le fait que les crochets se trouvent positionnés sur la partie verticale de l’angle droit de la stèle,

le risque de basculement était grand.

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anselme _ 01.jpg

L'Anselme 

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Dernier bateau construit en 1939

par le chantier Menec  de Loc Majan.

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Se situe à l'entrée de Tréglonou.

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Jean, administrateur du groupe Facebook « Histoires de Bretagne » nous propose, une solution partagée par la petite-fille d’un forgeron.

 

Les constructeurs de cathédrales du moyen-âge utilisaient des engins de levage

qui nécessitaient des contrepoids  qui pourraient ressembler à cette stèle.

 

Son autre proposition fait aussi appel à l’utilisation de cette stèle

comme contrepoids pour trébuchets.

 

Oui, mais au-delà de la faisabilité, nous n’avons pas connaissance de bataille

ni de siège dans la région, et le premier château-fort de « Trémazan »

se trouve à Landunvez, soit 10 km de Plouguin.

​

Mais c'est là encore une hypothèse à ne pas négliger.

Cela peut être une récupération pour un usage à déterminer ...

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grues-anciennes.jpg
Trebuchet.jpg
Trémazan _01.jpg

Publication n°3

Analyse et proposition d’un Druide des Monts d’Arrée.

 

La stèle est une ancienne pierre guérisseuse.

C'est d'ailleurs pour cela qu'elle est posée sur une source venant directement de l'enclos dont elle puise les vertus.

 

Normalement, les pierres ont un nom.

Ce sont généralement des pierres qui attirent le regard dans le paysage.

 

Ici, comme elle était dans la propriété de l'hospice et derrière un grand mur, elle n'avait pas de nom

et n'était pas renommée jusqu'à l'Évêché de Quimper.

 

Mais les personnes de l'hospice connaissaient et utilisaient certainement ses propriétés.

 

Les autres sites potentiellement guérisseurs dans la commune sont nombreux.

 

Il y a les menhirs, les stèles phalliques, les non phalliques, les fontaines de Saint Pirrig et Loc Majan,

mais aussi 2 sites particuliers : les rochers de Balaren avec sa "pierre du sacrifice",

cité par le chanoine Éliès dans son livre "Cité Royale" et aussi la pierre à bassin de Lambrumen.

​

Les crochets servaient certainement à poser les objets

ou les vêtements qui passaient là une nuit entière pour

être purifiés ou dynamisés pendant les périodes de pleine lune de préférence.

 

Cela si les usagers étaient trop loin ou trop faibles

pour se déplacer jusqu'à la stèle.

 

Pierre guérisseuse, d’accord, mais de quoi ?

 

Si cette pierre avait vraiment eu des résultats de guérison,

nous devrions retrouver des traces dans les écrits.

Nous aurions eu un « Saint » affilié à cette pierre, un pèlerinage,

une récupération par le clergé de ses « miracles ou dons de guérison ».

 

Pour l’instant, rien dans les écrits consultables sur le passé de Plouguin

ne permet de prendre cette hypothèse comme étant la réalité.

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DSCN0596.jpg

Un grand voyageur (sur internet), confinement oblige nous signale que les pyramides tronquées

ne sont pas rares sur le sol français.

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Plouguin stele _a2.jpg
Plouguin stele _a1 bis.jpg
Plouguin stele _a1.jpg

Cimetière de Saint Étienne

Cimetière de Lafrançaise dans le Tarn et Garonne

Plouguin stele _a3.jpg

Monument aux morts de Hundsbach dans le Haut-Rhin

Le monument aux morts de Hundsbach dans le Haut-Rhin ressemble étrangement par ses formes et dimensions

à la stèle de Plouguin …

 

Mais cela ne nous donne pas de solution …

​

Un futur architecte nous propose un processus

de fabrication de la "stèle" de Plouguin.

 

À 50 m du lavoir, on trouve dans un mur une pierre

qui explique la formation de ces gros rochers que l'on trouve épars dans les champs dans le secteur.

​

Tailler une "stèle" dans un bloc de ce type serait assez facile, bien que laborieux.

On peut imaginer qu'en creusant le lavoir,

on en a trouvé une et qu'elle a été utilisée sur place.

 

Ici, nous sommes à l'extrémité Est du  pluton de Lanildut.

Il y avait autrefois un volcan, mais la lave s'est refroidie et a cristallisé dans le cœur de la montagne,

sans être extériorisée.

Le granit obtenu est de grande qualité.

 

J'ai essayé de reproduire une petite stèle identique...

avec une patate.

C'est d'ailleurs sans doute ce qu'a fait le vrai concepteur, pour expliquer son projet.

Mais les maquettes ont disparues, elles ont été mangées !

 

Un architecte désirant demander à un tailleur de pierre

de lui tailler un bloc de ce type et d'en faire une "stèle"

le ferait très facilement avec 2 mesures seulement :

40 cm et 175 cm.

 

En effet si on donne la hauteur de la "stèle" (175 cm)

en lui précisant la position du carré du haut,

exactement au-dessus du carré médian du bas,

puis en indiquant que tous les carrés ont 40 cm de côté,

le tailleur de pierre peut réaliser l'ouvrage précisément.

 

Cela montre que le concepteur avait une idée bien définie (fonction de l'usage prévu), quoique facile à faire réaliser.

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SAM_7335.jpg
pdtstele.jpg

Un forain, habitué du pardon de Plouguin, nous livre sa solution :

 

La stèle servait à la fête foraine !

 

Sa position devant le lavoir est évidente : il y avait des cordes, ce qui permettait des acrobaties.

Quand l'acrobate tombait dans le lavoir, toute la foule s'étranglait de rires.

 

Le soir, on enlevait les cordes, on sortait les anneaux.

Pour 10 sesterces, on pouvait s'essayer à lancer les anneaux sur les crochets.

Si on réussissait, on avait le droit à un lot.

 

Il se propose de faire une démonstration au prochain pardon  …

 

« No comment » comme disent nos amis britanniques …

​

Un de nos lecteurs Plouguinois de l’étranger nous propose une solution douloureuse …

Eh oui nous sommes lus à l'étranger !

 

Ce serait un appareil de supplice féodal !

​

Aïe !!!

 

Nous ne trouvons pas d’écrits qui pourraient corroborer une telle utilisation.

Mais pourquoi pas ?

 

Il existe bien, à la limite au sud-est de Plouguin, un lieu qui se nomme « Justissou ».

Ce serait un gibet, des exécutions soit, mais pas de supplices connus.

 

De plus son positionnement dans l’enceinte d’un couvent serait pour le moins curieux ...

​

Sa deuxième proposition va dans le même sens.

Ce serait un pilori où l'on attachait les mauvais sujets qui avaient fait des bêtises.

​

Informations supplémentaires.

 

À la demande de nos lecteurs, quelques informations supplémentaires de la part de nos enquêteurs.

 

La façade, (partie qui porte les trous et qui regarde vers le nord) est nettement plus travaillée que les côtés

et arrière (partie sud).

 

Dimensions : 0,78 m3 – 2100 kg.

La partie supérieure est « presque un carré » : 39 cm X 40 cm.

 

Aucune gravure, nom, date, signe...

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Publication n°4

Nous avons soumis tous les éléments en notre possession à des Universitaires pour avoir leur avis.

 

Première réponse

 

« Cher Monsieur,

 

Je ne connais rien de comparable à votre stèle qui puisse dater de l'époque médiévale.

Il ne faut pas surestimer le savoir scientifique des architectes médiévaux qui ne connaissaient que des cas particuliers

du théorème de Pythagore.

La trigonométrie est connue d'une élite universitaire à partir uniquement du XIVe siècle.

Il existe, depuis quelques années, une méthode de datation du métal.

Celle-ci est précise à une cinquantaine d'années prés mais elle est onéreuse. »

 

Notre analyse :

​

Au-delà du coût d’une datation des parties métalliques,

rien de confirmerait que le métal et la façon de la stèle soient de la même période.

 

Deuxième réponse

 

« Monsieur,

 

Je vous remercie pour votre envoi.

Je suis d'accord avec vous : Ce n'est pas une stèle de l'âge du Fer.

Ne pourrait-il s'agir d'une clef de voûte particulièrement monumentale ?

Le bloc en a toutes les caractéristiques morphologiques. »

​

Notre analyse :

​

Nous voilà en face d’une piste extrêmement sérieuse.

Pièce de clé de voute ? Oui mais à l’usage de quel bâtiment ?

​

Regardons autour de nous.

​

Nous avons : La chapelle Saint Pirrig, l’église (l’ancienne et la nouvelle), le Couvent, l’Hospice, les différents manoirs existants ou détruits depuis des années.

 

L'idée de cet universitaire de l'UBO est fort séduisante,

bien qu'un peu surprenante a priori.

 

Quand on sait que le granit de Plouguin a servi à faire des ouvrages de grande taille (viaduc de Kerhuon), nécessitant des moyens et des connaissances très importants, on peut imaginer la taille d'une pierre aussi lourde dans une construction.

D'ailleurs, quand on regarde des photos de ponts,

on voit des pierres qui semblent avoir cette taille.

 

Le passage du train permet d'apprécier la taille des clefs de voûte

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pont rt de keralan la roche.jpg
relkerhuon.jpg
letrainpasse.jpg
voute.jpg
voute 2.jpg

On peut imaginer la "stèle" comme clef de voûte d'une arche

 

Cela résoudrait 2 problèmes :

 

La façade mieux travaillée que les côtés et le dessous,

car elle seule sera visible.

La présence des crochets à briser,

car s'ils aident à positionner la pierre avec précision,

ils deviennent ensuite inutiles et inesthétiques.

Il est alors plus facile de les briser et de boucher les trous que de les desceller.

 

Par contre, on se rend vite compte que si le schéma

est explicite, cette voûte très épaisse ne peut recouvrir

qu'une arche très petite.

Elle est complètement disproportionnée.

 

Si on tient compte de l'angle des côtés par rapport au milieu de la stèle, on trouve une arche d'environ 3,6 m

 

Par ailleurs, se pose la question de la face postérieure

de la "stèle" qui elle aussi est inclinée.

Cela ne peut convenir qu'à une clef de voûte d'un hémisphère.

On arrive donc à une structure théoriquement bonne,

mais complètement inutile.

 

D'où l'idée que cette pierre "abandonnée" n'est qu'un essai, voire un modèle, mais n'a jamais pu être utilisée.

 

Petit bémol, il existe peut-être des façons de faire des arches différentes.

Par ailleurs, le granit de Plouguin a été présenté

dans des expositions internationales.

Peut-être existe-t-il quelque part une construction de ce type, complètement méconnue ?

Mado de Plouguin,  une fidèle lectrice, nous signale l'existence de constructions pyramidales en Bretagne.

Mado Vaillant 02.jpg
Mado Vaillant 01.jpg

Une autre proposition séduisante proposée par un correspondant finistérien :

Ce serait un chasse-roues.

 

Les chasse-roues,  positionnés aux angles des édifices et constructions, empêchaient les roues de charrettes et surtout leurs moyeux de heurter les murs.

Ils remettaient dans le droit chemin le véhicule.

Ces protections existent depuis l’antiquité.

Nous en retrouvons toujours de nos jours et même en métal.

 

Notre analyse.

​

Cette stèle nous semble trop noble et trop imposante pour être destinée

à cet usage.

De plus, aucune marque, ni éraflure, semble indiquer cette utilisation.

​

Mais c'est une solution à prendre en compte.

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93.jpg
chasse roues _01.jpg
95_pano.jpg

De Lucien, un Plouguinois du Vallon Sourd en Tréouergat.

 

Voici son hypothèse :

​

Sans chercher de complications, nous nous trouvons dans un lavoir couvert 

pour laver le linge et une cheminée pour chauffer l'eau dans un gros chaudron.

Alors pourquoi pas un support pour fixer une pompe à bras  type mural

pour pomper l'eau d'un puits ?

Pompe de marque BRIAU  datée 19ème siècle époque de construction de l’Hospice.

​

Il reste à confirmer l'existence de l'ancien puits sous la stèle.

​

Il faudrait faire appel à un sourcier par exemple.

 

La  pompe à bras située à Lanvéoc, et surtout la pompe communale du Fret,

sont de parfaites illustrations de la potentielle installation du lavoir de Plouguin.

​

Notre analyse :

 

Nous remarquons sur la façade de l’ancien Hospice, la Bibliothèque d’aujourd’hui,

que la clé de voute, en plus petite taille, ressemble étrangement à notre stèle.

​

La solution proposée se tient.

 

Le lavoir est du style de construction de l’ancien couvent, 1841.

​

Ce lavoir a été amélioré, sûrement, lors de la construction de l’Hospice en1860.

 

La stèle viendrait tout simplement de la carrière qui a façonné

les pierres de l’Hospice.

​

Elle a été déposée sur la source pour la protéger et aussi pour supporter la pompe

et ainsi « moderniser » le travail des lavandières de l’Hospice.

 

 

 

Tenons-nous la solution à notre énigme ?

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pompe-007  pompe a bras briau.jpg

Pompe Lanvéoc

(Site presque-ile de Crozon)

pompe-fret-001.jpg

Pompe Communale du Fret

(Site presque-ile de Crozon)

Stèle Bibliothèque (1500 x 842).jpg

clé de voute de la façade de l'Hospice, Bibliothèque d'aujourd'hui

Maquette rue Suzanne de Parcevaux (1)-00

À suivre ...

​

© 2018 Patrick Milan. Créé avec Wix.com
 

Dernière mise à jour - Mars 2022
 

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