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Jean Marie Bougaran
9e Régiment de Zouave de Marche - Mort pour la France
Goulven Bougaran
128e et 76e Régiment d'Infanterie
Remerciements à Madeleine Mercel
Collection
Jeanne Thomas Bougaran
Bougaran Jean Marie
Né le 22 Mars 1895 à Tréglonou
Kerlumbars
Classe 1915 Matricule 492
Incorporé le 16 Décembre 1914
1er Régiment de Zouaves de Marche
Soldat de 2ème classe
Blessé à Ypres le 29 Mai 1915
Fracture Joue droite
Blessé à Verdun le 21 Mai 1916
Fracture du bras gauche
9e Régiment de Zouaves
1er Bataillon 4e Compagnie
le 27 Janvier 1917
1er Régiment de Zouaves
le 16 Février 1918
Tué à l'ennemi le 21 Juillet 1918
en étant au 9e Régiment de Zouaves*
Saconin et Breuil (Aisne)
* voir fiche MdH
Mort pour la France
Monument aux morts de Plouguin
Citation à l'Ordre du Régiment n°180
du 5 Septembre 1917
Bon Soldat ayant toujours accompli son devoir.
A été blessé deux fois au cours de la campagne.
Historique du 9e régiment de marche de zouaves dans la Grande Guerre 1914-1918
Saconin-Breuil.
A la suite de l'offensive allemande sur Château-Thierry, le 9ème Zouaves, sous les ordres du chef de bataillon De Marsay,
prit part à la contre-offensive du 18 juillet 1918,
début de la grande bataille de libération, suite ininterrompue de victoires qui devait forcer les Allemands à demander un armistice.
Le 18 Juillet, le Régiment se trouve à l'Est de Courtanson et doit attaquer en direction Saconin, Breuil, Soissons
et s'emparer des tranchées du G. M. P.
II a un front d'attaque de 250 mètres.
Le bataillon Imbault est en première ligne, le bataillon De Savy en soutien et le 1er bataillon de réserve de D. I.
L'attaque doit commencer à 4 h. 35 ; mais, dès 4 h. 25, l'ennemi commence à s'agiter,
il lance des fusées, puis déclenche un barrage sur notre première ligne.
Le 2e bataillon part aussitôt pour échapper au barrage ennemi et pour coller à notre barrage roulant.
Avec leur coutumière ardeur, les zouaves s'élancent sans hésiter.
Malgré les conditions peu favorables, terrain très difficile à parcourir, moissons cachant les mitrailleuses, défenses accessoires entravant la marche, les nids de résistance tombent les uns après les autres.
Les prisonniers affluent vers l'arrière.
Le 2e bataillon, qui a légèrement appuyé au Nord, atteint la tête du ravin de Pernant, s'empare des deux batteries de 77
et de nombreuses mitrailleuses.
Il aborde ensuite la pente Ouest du ravin de Saconin, s'empare de huit nouvelles pièces et capture dans les crêtes 300 prisonniers
et une batterie d'une vingtaine de mitrailleuses dont les servants n'ont pas eu le temps de sortir des abris.
Continuant sa progression, il descend sur Saconin, nettoie le village, remonte les pentes du ravin et, débouchant sur le plateau,
s'empare des carrières au Nord de Breuil.
Mais là sa progression est arrêtée à la même hauteur par les Allemands qui font un effort désespéré pour interdire
ce plateau commandant Soissons et la vallée de l'Aisne.
Après cette avance de plus de six kilomètres, le 2e bataillon n'avait plus que 220 hommes en ligne ;
le 3e bataillon, bien qu'en soutien, avait aussi souffert des barrages ennemis.
Pourtant, le 19 Juillet, l'attaque reprend à 4 heures avec le même entrain que la veille.
Le 2e bataillon réussit à atteindre la route de Paris, qu'il dépasse même avec ses éléments de droite.
Mais le bataillon formait saillant dans notre ligne générale et, à la suite d'une contre-attaque allemande sur le régiment de droite,
il dut rétrograder jusqu'à la Chaussée Bun Chatt.
Le 2e bataillon est à bout de souffle, son commandant est blessé, trois officiers seulement sont indemnes ; dans l'impossibilité de garder le terrain qu'ils viennent de conquérir, les éléments se resserrent en formant un centre de résistance en liaison avec les unités voisines.
Le commandant De Savy forme un groupement de trois compagnies, deux avec les éléments du 3e bataillon, une compagnie avec le reste du 2e bataillon ; c'est ce groupement qui reprend l'offensive avec quatre chars d'assaut soutenus par deux compagnies de 1er bataillon.
Le commandant du Régiment n'a plus à sa disposition que la 2e compagnie, très réduite elle-même.
Malgré leur épuisement, les zouaves s'élancent courageusement à nouveau sur les tranchées du G. M. P.
d'où les mitrailleuses les déciment.
Les compagnies de gauche sont arrêtées des le début, tandis qu'à droite, grâce à l'aide des tanks, l'ouvrage 6330 est occupé ;
mais les conducteurs des tanks sont mis hors de combat et les tanks deviennent inutilisables.
Finalement, la route de Paris fut atteinte.
A ce moment, tous les liens tactiques sont rompus, la liaison est perdue à droite.
Dans la soirée, le commandant De Savy parvient à reconstituer trois compagnies (A. B. C.) et la liaison est rétablie
avec les T. M. par un groupe de chasseurs à pied.
Dans la nuit, une nouvelle attaque est préparée pour le 21 juillet.
Des renforts sont en arrière ; aussi tous les éléments restants du 9ème Zouaves peuvent prendre part à l'opération.
Deux compagnies d'assaut sont formées, aucune réserve n'est gardée.
Les Stokes commencent à H-2 la préparation sur l'ouvrage 7024 qui constitue l'objectif.
A 8 heures, admirables d'héroïsme, les zouaves sortent des tranchées, mais sont accueillis par le feu venant des tranchées du G. M. P.
Ils ne peuvent dépasser la route de Paris, balayée par les balles.
Le Régiment doit stopper et se cramponner au terrain.
Enfin, le 22 juillet, après cinq jours d'attaques ininterrompues, le Régiment est relevé.
7 officiers tués, 26 blessés, 180 zouaves tués et 606 blessés témoignent de la fougue et de l'ardeur infatigables
dont le Régiment avait fait preuve.
Il obtenait du reste sa quatrième citation à l'Ordre de l'Armée :
DÉCISION DU G. Q. G. DU 23 SEPTEMBRE 1918
« Régiment d'élite. A, sous les ordres du chef de bataillon De Marsay, pris, à la bataille du 18 au 21 juillet, la part la plus glorieuse, réalisant une progression de huit kilomètres, capturant plusieurs batteries, de nombreuses mitrailleuses,
plusieurs centaines de prisonniers et infligeant à l'ennemi de fortes pertes. »
Cette citation donnait au 9ème Zouaves le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille Militaire
Bougaran Goulven
Né le 26 Septembre 1898 à Plouguin
Classe 1896 Matricule 2756
Incorporé le 1 Mai 1917
72e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
128e Régiment d'Infanterie
le 17 Décembre 1917
76e Régiment d'Infanterie
le 25 Juin 1918
31e Régiment d'Infanterie
le 21 Février 1920
Démobilisé le 12 Juin 1920
se retire à Plouguin
Campagne contre l'Allemagne
du 1 Mai 1917 au 23 Octobre 1919
Intérieur
du 1 Mai 1917 au 17 Décembre 1917
aux Armées
du 18 Décembre 1917 au 11 Novembre 1918
Intérieur
du 11 Novembre 1918 au 23 Octobre 1919
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
Collection
Jeanne Thomas Bougaran