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Combattants de Tréouergat
Noms - G - de Goachet à Guiziou

Collection Cabon Kermarrec
Géréec Gabriel Marie
Né le 4 Mars 1877 à Plounéour Menez - Kergrès
Classe 1897 Matricule 3503
Domestique à Tréouergat
au Moulin de Languinoas en 1911
Exempté en 1897
Reconnu Bon Service Armé le 3 Août 1915
87e Régiment d'Infanterie Territoriale
14 Mars 1916
208e Régiment d'Infanterie
le 16 Mars 1916
Tué à l'ennemi - Blessure
le 20 Juillet 1916
à Herleville (Marne)
Mort pour la France
Citation
Journal Officiel du 15 Décembre 1915 n°341
Vaillant Soldat, faisant constamment preuve de courage et de dévouement.
Tué glorieusement pour la France, le 20 Juillet 1916, à Herleville.
Croix de Guerre avec étoile de Bronze
Historique du 208e Régiment d'Infanterie
Combat d’Herleville ou de Vermandovilliers.
Le 15 juillet 1916, la 51e Division est désignée pour attaquer le 18 juillet.
Les 16 et 17 juillet, la préparation d’artillerie bat son plein : l’artillerie lourde tire sans arrêt ; le spectacle est imposant ; nos soldats regardent avec curiosité cette pluie d’obus ; les lignes ennemies disparaissent dans la poussière et la fumée.
Le 18 juillet, l’ennemi, qui ne se fait plus d’illusion sur nos intentions, réagit avec violence.
Dans la bataille d’ensemble qui doit reprendre sur tout le front de la 6e armée, la 51e Division a pour mission d’attaquer
entre le parc de Foucaucourt et le Bois Etoilé inclusivement.
La 102e brigade, à gauche de la division, est chargée de l’effort principal ; elle doit s’emparer de toute la position ennemie
entre le Bois Trink et la lisière nord du Bois Etoilé.
Le groupe d’attaque de la 102e brigade est constitué au moyen d’un bataillon du 273e et de trois bataillons du 208e ,
le tout sous le commandement du lieutenant-colonel LOUIS.
Le 19 juillet, à 20 heures, le dispositif d’attaque est réalisé : un bataillon du 273e devant le Bois Trink chargé d’assurer la liaison
avec la 53e Division et de couvrir le flanc gauche de l’attaque ; 4 e et 6e bataillons en première ligne ; 5 e bataillon du 208e en réserve.
Le 20 juillet, à 7 heures, l’attaque est déclenchée.
A notre droite, le 4e bataillon, en moins d’une demi-heure, atteint son objectif et s’organise sur la position conquise ;
Au centre, le 6e bataillon réussit également son attaque, mais ses deuxième et troisième vagues ont à lutter sérieusement
pour arriver à enlever une mitrailleuse ennemie qui n’a pas été éventrée par la première vague et autour de laquelle une quarantaine d’allemands se sont ralliés.
Enfin, ce groupe ennemi est encerclé et capturé.
A notre gauche, à la lisière du Bois Trink, la bataille de Sainte-Foy (273 e) éprouve des difficultés.
Le commandant du 5e bataillon reçoit alors, à 15 h 00, l’ordre de se porter à l’attaque du Bois Trink avec deux compagnies (19e et 20e )
Il réussit parfaitement cette opération et y capture 43 Allemands dont un officier.
Les deux autres compagnies du 5e bataillon sont envoyées en renfort des 4e et 6e bataillons.
Vers 15 h 30, tout est terminé, les tranchées retournées et les liaisons établies.
Il était temps, car l’ennemi, furieux de son échec, tente, sans succès, trois violentes contre attaques avant la tombée de la nuit.
Le 22 juillet, le 208e est relevé.
L’attaque du 20 juillet 1916, dite d’Herleville ou de Vermandovilliers, fut, pour le 208e , un brillant succès.
Tous les objectifs atteints, 950 prisonniers, un important matériel capturé ; tel fut le résultat de cette victorieuse attaque.



Goachet Jean François Marie
Né le 18 Octobre 1883 à Tréouergat - Keroulac'h
Classe 1903 Matricule 3225
Cultivateur
Engagé Volontaire pour 5 ans le 19 Novembre 1901
Équipages de la Flotte
Matelot de 2ème classe le 1 Décembre 1902
Matelot de 1ère classe Fusilier breveté
le 1 Octobre 1903
Quartier Maître de Mousqueterie le 19 Août 1909
Inscrit Maritime à Toulon n°5867
le 20 Décembre 1912
Second Maître Fusilier
2e Régiment de Fusiliers Marins
Mort au champ d'honneur le 24 Septembre 1915
Combats de Nieuport du 16 au 24 Septembre 1915
Mort pour la France
Médaille Maroc Agrafe Casablanca
Source https://forum.pages14-18.com
Pendant les seize mois au front, la Brigade des Fusiliers Marins, a perdu, en tués, blessés ou disparus,
172 officiers, 346 officiers mariniers et environ 6000 quartiers maîtres et marins,
soit l’équivalent de son effectif initial majoritairement composé de Bretons.
Le sacrifice de la Brigade a eu un grand retentissement en France. On remarqua que cette unité n’avait pas de drapeau.
Pour réparer cet oubli, les rescapés de la Brigade de fusiliers marins sont rassemblés près de Dunkerque le 11 janvier 1915.
M. Raymond Poincaré, Président de la République, accompagné de M. Victor Augagneur, Ministre de la Marine remet solennellement
à l’Amiral Ronarc’h, le drapeau des fusiliers marins, dont la garde est confiée au deuxième régiment.
En novembre 1915, le gouvernement français décide de dissoudre la Brigade de Fusiliers Marins, suite à la demande de la Marine
qui a besoin de ses personnels pour lutter contre les sous-marins allemands.
Il est décidé que le drapeau des Fusiliers Marins restera au front des armées avec un bataillon, une compagnie de pontonniers
et huit sections de mitrailleuses.
Le rôle des deux régiments est clos le 10 décembre 1915.


Goachet Jean Louis
Né le 27 Février 1889 à Plouguin - Kertanguy Vras
Classe 1909 Matricule 2518
Cultivateur
Résidant à Tréouergat
Rappelé à l'activité le 2 Août 1914
19e Régiment d'Infanterie
Décédé de blessures de guerre le 20 Octobre 1914
à Wadelincourt (Meuse)
Prisonnier
Nécropole nationale de Torcy Sedan
Mort pour la France
Source
Sedan notre histoire - Gérald Dardart
Résistance efficace des Bretons à Torcy
Côté ennemi, le RK 8 (8e Corps de réserve),
commandé par le général Egloffstein, a reçu
l’ordre de prendre Sedan, symbole
de la victoire allemande de 1870.
Le RK 8 part de Bouillon, passe par
La Chapelle, puis à Givonne.
Côté français, la défense de la cité de Turenne
revient aux Bretons du 19e RI, déjà très éprouvés
par la bataille de Maissin, au nord de Bouillon,
le 22 août 1914.
Le 19e RI est retranché dans Torcy ; mais le pont de Torcy, faute d’explosifs n’a pas sauté.
L’historien Jean Claude Delhez précise :
« C’est le bataillon du Crerst de Villeneuve qui joue le rôle principal.
Il a entravé le pont de Torcy par des fils de fer, érigé une barricade de voitures, de chariots et de balles de laine au-delà du canal
et offre une perspective de tir longue portée jusqu’à la place Turenne.
Trois autres barricades ont été dressées plus en retrait, place de Torcy. »
Plus au sud, le bataillon Naguet de Saint-Wulfran défend le quartier de la Gare.
Wadelincourt est laissé à la défense du 62e RI.
Le 25 août, à 7 h 00, un avion allemand vient repérer les lieux.
À 7 h 30, un train d’explosifs venant de Mézières entre en gare de Sedan : 1 200 kg de poudre destinés à faire sauter les ponts de Sedan.
Ce sera trop juste.
Le manque d’explosif ne permettra pas de détruire les ponts sur le canal.
La poudre est ensuite transportée vers les différents ouvrages d’art par voitures hippomobiles ou automobiles.
La mise en place des charges se déroule sous la menace de la cavalerie ennemie, ce qui engendre parfois
des installations approximatives.
À 8 h 00, des patrouilles allemandes sont repoussées devant le pont du Bouillonnais ; les Uhlans descendent du Fond-de-Givonne,
du chemin de la Garenne et des hauteurs de Balan ; et à 8 h 45, les Uhlans atteignent la Place-Turenne.
Installée à Frénois, l’artillerie française entre en action.
Le pont de pilotis de Wadelincourt est incendié.
À 9 h 50, les cinq ponts routiers de Sedan sautent.
Le pont du Bouillonnais est détruit par le Génie français à 11 h 00.
Les deux autres ponts ferroviaires (Villette et Bazeilles) ne seront partiellement détruits qu’à 17 h 00.
Les péniches encore présentes sur la Meuse et ses canaux sont coulées.
Vers midi, sous le feu nourri des mitrailleuses françaises, les fantassins allemands sont obligés de décrocher
de l’avenue Philippoteaux.
L’offensive allemande reprend en début d’après-midi.
Les Allemands feront jusqu’à 8 tentatives pour forcer le passage vers la gare.
En vain.
Le soir, les artilleries échangent des projectiles, sans faire beaucoup de victimes.
Les Allemands se sont retirés sur les hauteurs.
Des patrouilles françaises font même des reconnaissances sur la rive droite de la Meuse, dans le centre de Sedan.
Les Français ont perdu quelques dizaines d’hommes durant la journée du 25, par contre, les pertes allemandes s’élèvent à
300 hommes, notamment issus du RIR 25, régiment engagé dans les combats de rues.
Le 26, les Allemands réussissent à passer la Meuse, à Glaire et à Donchery, obligeant ainsi les deux bataillons du 19e RI à décrocher pour éviter l’encerclement.



Goliès René Marie Auguste
Né le 2 Janvier 1890 à Tréouergat - Kervoal
Classe 1910 Matricule 1081
Cultivateur
Résidant à Milizac
Mobilisé le 3 Août 1914
48e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
Mort le 16 Juin 1915
suite de blessures de guerre
sur le champ de bataille
Saint Nicolas (Pas de Calais)
Mort pour la France
Historique du 48e Régiment d'Infanterie
Le 48e avait retrouvé sa jeunesse,
son enthousiasme et son allure des premiers combats de Belgique et le 9 mai 1915, sous le grand soleil, c'était un régiment superbe,
dont 2 bataillons, le 1er et le 3e surgirent des parallèles de départ pour l'assaut de Chantecler.
Comme celles des retranchements de la Sambre, la position était formidable ; des mitrailleuses dissimulées au ras du sol
et que notre artillerie n'avait pas détruites, fauchèrent nos lignes d'assaut qui ne purent atteindre les tranchées allemandes.
Nos pertes furent très lourdes : 23 officiers et plus de mille hommes, parmi les meilleurs et les plus braves.
Des régiments d'autres corps d'armée avaient été plus heureux et, au nord-ouest d'Arras, une belle avance avait été réalisée sur l'ennemi par le 33e corps d'armée.
Le 48e n'avait eu, de la victoire française du 9 mai, que l'honneur impérissable d'une tâche rude et sanglante.
On aurait pu croire son moral atteint par cet échec ; or, le 16 juin, il était placé en soutien du 71e qui renouvelait l'attaque dans ce secteur où le bombardement, depuis le 9 mai, avait été chaque jour plus violent.


Gouez Jean Louis Marie
Né le 5 Mai 1884 à Tréouergat - Kerabellec
Classe 1904 Matricule 2163
Commerçant
Agent d'Assurances
Engagé Volontaire pour 5 ans le 29 Septembre 1904
Équipages de la Flotte
Matelot de 3ème classe Chauffeur
le 6 Mai 1906
Matelot de 2ème classe le 1 Janvier 1908
Matelot de 1ère classe Chauffeur breveté
le 1 Juillet 1908
Rappelé à l'activité le 3 Août 1914
Quartier Maître Chauffeur
Klébert
du 11 Avril 1914 au 26 Octobre 1914
Ceylan - Navire Hopital
du 26 Octobre 1914 au 2 Février 1915
Vapeur Maine
du 1 Avril 1915 au 21 Octobre 1915
Cuirassé Voltaire
du 16 Novembre 1915 au 1 Décembre 1918
Démobilisé le 4 Mars 1919
Se retire à Tréouergat
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
Vapeur Maine
Charbonnier à vapeur de la Compagnie des Chemins de Fer de l’Etat
04.09.1914 :
réquisitionné à Dieppe
21.11.1917 :
torpillé et coulé par le sous-marin allemand UB 56 (OL Hans Valentiner)
à 30 milles de Newhaven par 50°16N et 00°43E.
Cuirassé Voltaire
15.04.1916 :
2ème escadre
12.1916-09.1917 :
affaire d’Athènes
10.10.1918 :
endommagé par 2 torpilles lancées
du sous-marin UB 48 (OL Wolfgang Steinbauer)
dans le canal de Cervi près de Moudros,
rejoint Milo (Grèce), réparé à Bizerte (Tunisie)
Ceylan
Cargo mixte de la Cie des Chargeurs Réunis
23.08.1914 au 25.12.1915 : réquisitionné au Havre
1914 - 1916 : armé comme navire hôpital
1916 - 1918 : transport de troupes
1919 : restitué à son armateur
Traversées.
6 novembre 1914 : Venant de Dunkerque, débarque au Havre 992 blessés ; les plus valides sont évacués par deux trains sanitaires, les plus gravement atteints transportés dans les hôpitaux de la ville.
Le Journal de Rouen, n° 312, Dimanche 8 novembre 1914, p. 3.
« LE HAVRE. — [...]
Arrivée de 992 blessés.
Le steamer Ceylan, de la Société des Chargeurs Réunis, transformé en bateau-hôpital, est arrivé vendredi après midi
dans le port du Havre, venant de Dunkerque.
Il avait à bord 992 blessés.
Les plus valides ont été transportés dans deux trains sanitaires à couloirs.
Quant aux plus grièvement atteints, ils ont été installés dans des voitures d’ambulances et transportés dans les hôpitaux de la ville. »
15 ~ 31 mars 1915 :
Transporte de Bizerte (Tunisie) à Alexandrie (Égypte), avec escale en baie de Moudros (Grèce), du 19 au 28 mars :
l’État-major du 5e Régiment de chasseurs d’Afrique, formé à Blida (Département d’Alger, Algérie),
le 2 août 1914 (Lieutenant-colonel MAUREL) ;
l’Escadron G. (Chef d’escadron de réserve Antoine Léopold de GUIBERT) et l’Escadron H. (Chef d’escadron Joseph Pierre Marie ISMAN)
dudit régiment, constituant ensemble un demi-régiment ;
une section de mitrailleuses venant du 4e Régiment de chasseurs d’Afrique ;
une compagnie du Train des équipages militaires, venue de Philippeville (Département de Constantine, Algérie).









Gouez Olivier François Marie
Né le 7 Avril 1894 à Tréouergat - Kerabellec
Classe 1914 Matricule 667
Cantonnier
Résidant à Lannilis
Maintenu Ajourné en 1914
Reconnu Bon en 1917
Classé Service Armé
Affecté au 116e Régiment d'Infanterie
le 9 Septembre 1915
Aux Armées le 3 Février 1916
Entré à l'Hôpital Février n°19 à Chalons sur Marne
le 16 Avril 1916
Embarras gastrique, fébrile
Sorti de l'Hôpital le 10 Mai 1916
Convalescence de 7 jours
Aux Armées le 18 Mai 1916
Intoxiqué par gaz le 10 Novembre 1916
Evacué
Aux Armées le 10 Novembre1917
10e Bataillon de Chasseurs à Pied
le 9 Janvier 1918
Blessé par éclat d'obus
et fait prisonnier le 3 Juin 1918
à Faux
Interné en Allemagne
Rapatrié le 14 Décembre 1918
Permission de 30 jours
Entré à l'Hôpital de Quimper le 8 Février 1919
Dirigé sur Hôpital Militaire Broussais de Nantes
Cicatrice paupière inférieure gauche
Permission de 45 jours le 17 Mars 1919
Classé Service Auxiliaire
Acuité visuelle
Démobilisé le 21 Août 1919
Se retire à Lannilis
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative










Gourmelon Jean Louis
Né le 11 Décembre 1897 à Tréouergat - Ty Bras
Classe 1917 Matricule 2314
Cultivateur
Incorporé le 3 Septembre 1916
62e Régiment d'Infanterie
Aux Armées le 18 Février 1917
Conducteur de char
3e Régiment de Tirailleurs Algériens
le 16 Février 1919
Démobilisé le 23 Septembre 1919
Se retire à Brest Lambézellec
Citation à l'Ordre du Régiment n°44
du 4 Octobre 1918
Citation à l'Ordre du Bataillon n°39
du 10 Janvier 1919
Conducteur d'une belle tenue au feu.
A guidé son char avec calme et sang froid
sans se préoccuper du feu violent de l'ennemi
Croix de Guerre étoile de Bronze
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
Historique du 62e Régiment d'Infanterie
Dans la soirée du 26 Septembre 1918, l'ordre suivant de la division parvient au régiment :
Le principal obstacle à la progression est, actuellement, l'occupation par l'ennemi de l'éperon boisé du Grand-Bois et du bois P.8., d'où partent de nombreux tirs de mitrailleuses enfilant les ravins de Sachsen Grund et du Kluck Grund.
La 22e D.I. doit poursuivre son attaque de manière à atteindre l'objectif éventuel qui lui a été assigné :
Chemin Ste-Marie-à-Py à Somme-Py.
Conformément à ces ordres, l'attaque est reprise le 27 Septembre dès le matin.
Le bataillon Roux (2e ) qui était en 2e ligne, entre en action ; après une lutte opiniâtre, contre un ennemi bien décidé à se défendre
et appuyé par de nombreuses mitrailleuses et minen, il enlève les dernières tranchées de la ligne de grand combat et le Grand Bois.
Le 409e peut alors progresser sur la butte de Souain et s'en emparer.
Au cours de cette opération, nous capturons encore plus de 40 prisonniers dont 2 officiers ; nous nous emparons, en outre,
d'une dizaine de mitrailleuses, d'un nombreux matériel, d'une grande quantité d'obus, de grenades, cartouches
et d'une pièce de 77 abandonnée par l'ennemi.
Dans l'après-midi, les 2e et 3e bataillons, aidés par une section de chars d'assaut, cherchent à progresser, à la grenade,
dans la tranchée de Stuttgard.
La progression est rendue très difficile par le grand nombre de mitrailleuses et de minen légers en position dans la tranchée.
L'ennemi tient en force sur ce point et nos grenadiers ont fort à faire pour le déloger ; mais rien n'arrête leur élan.
Après un très dur combat, la tranchée est enfin enlevée et la 7e compagnie parvient même à nettoyer, vers l'ouest, 200 mètres
de cette tranchée de Stuttgard, dans le secteur du 19e R.I., lui facilitant ainsi la possession de cet objectif.
Notre avance permet également au 409e R.I. d'utiliser le boyau du Château et de passer par la tranchée de Stuttgard
pour aller nettoyer et occuper, à son tour, son objectif : la tranchée de Cassel.
Nous faisons, au cours de cette progression, environ 60 prisonniers, dont un officier ;
nous nous emparons de 6 mitrailleuses lourdes, de 13 mitrailleuses légères et de 7 minen.




Gourmelon Louis Joseph Marie
Né le 21 Juin 1897 à Tréouergat - Pen ar Prat
Classe 1917 Matricule 2315
Cultivateur
Incorporé le 7 Janvier 1916
28e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
Aux Armées le 1 Février 1917
51e Régiment d'Artillerie
2ème Canonnier Servant
le 1 Avril 1917
Blessé le 25 Octobre 1917 à Aisy (Aisne)
Pris par les Gaz
Blessé le 27 Mai 1918 à Laffaux (Aisne)
Plaie de la face par éclat d'obus
Évacué, retour au front le 5 Septembre 1918
256e Régiment d'Artillerie
le 6 Septembre 1918
Démobilisé le 27 Septembre 1919
Se retire à Tréouergat
Citation à l'Ordre du Régiment 12 Juin 1918
Jeune servant très courageux,
s'est particulièrement bien tenu le 27 Mai 1918
au moment où l'ennemi approchait la position;
sa pièce a été sortie de son emplacement
et mise en batterie en découvert face à droite
pour défendre la position sur le flanc.
A été sérieusement blessé.
Médaille Militaire







Collection Yveline et Jo Gourmelon

Collection Cabon Kermarrec
Gourzien Guillaume Marie*
*Gouzien
Né le 16 Mai 1877 à Tréouergat - Kerviziou
Classe 1897 Matricule 1193
Cultivateur
Rappelé à l'activité le 2 Août 1914
87e Régiment d'Infanterie Territoriale
88e Régiment d'Infanterie Territoriale
le 7 Novembre 1915
132e Régiment d'Infanterie Territoriale
le 25 Août 1917
Démobilisé le 5 Février 1919
Se retire à Tréouergat
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative



Collection Jean Kermarrec

Gouzien Claude
Né le 20 Juin 1880 à Tréouergat - Kerviziou Braz
Classe 1900 Matricule 1257
Cultivateur
Rappelé à l'activité le 13 Août 1914
2e Régiment d'Infanterie Coloniale
Disparu au combat au Bois de la Gruerie (Marne)
le 5 Novembre 1914
Mort pour la France
Historique du 2e Régiment d'Infanterie Coloniale
BOIS de la GRUERIE (Argonne)
Le 3 novembre, tout le régiment se trouve en ligne.
Il hérite d'une situation très difficile.
Les tranchées sont insuffisantes et leur tracé est
très compliqué et battu d'enfilade.
Le lieutenant GUIRAUD,
commandant la 11e compagnie, est tué en faisant
sa reconnaissance.
Après avoir perdu quelques éléments de tranchées,
le régiment est relevé le 9 novembre.
Les hommes sont complètement privés
de sommeil et mal nourris, leur fatigue est extrême.
Le régiment a organisé le secteur.
Il a eu des pertes sensibles.
Harcelés par le tir ennemi, épuisés par la fatigue,
les soldats ont fait tous leurs efforts
pour améliorer la situation en faisant
de nombreux travaux d'aménagement.
A l'heure actuelle, il n'y a plus aucune solution de continuité dans la ligne du secteur de liaison et les tranchées sont solides.



Collection Jean Kermarrec



Guével Jean François
Né le 24 Août 1898 à Bourg Blanc - Lanigos
Classe 1918 Matricule 2099
Cultivateur
Résidant à Tréouergat
Classé dans la 5e partie de la liste
Faiblesse
Reconnu Bon pour le Service en 1918
Incorporé le 18 Avril 1918
19e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
62e Régiment d'Infanterie
33e Compagnie aux Armées
le 20 Septembre 1918
19e Régiment d'Infanterie
le 4 Février 1919
5e Bataillon de Chasseurs à Pied
le 16 Décembre 1919
19e Régiment d'Infanterie
le 17 Février 1921
Renvoyé dans ses foyers le 19 Juin 1921
Se retire à Tréouergat
Médaille Commémorative
Historique du 62e Régiment d'Infanterie
La 22e D.I. est transportée par voie ferrée en Champagne et il stationne
du 3 au 23 septembre 1918 dans la zone de Changy, puis dans la zone de la Cheppe.
Elle prend une part des plus brillantes à l'offensive de la IVe armée,
commencée le 26 septembre.
Dans la période du 26 au 29 septembre, les régiments d'infanterie de la D.I.
enlèvent : les hauteurs de Navarin jusqu'aux pentes ouest de la butte de Souain,
ils s'emparent de Somme-Py et prennent pied sur la rive nord de la Py,
réalisant une progression de 6 à 7 km sur un terrain organisé depuis 3 ans
et dont l'ennemi avait fait une véritable forteresse.
Ces trois journées valent à la division : 556 prisonniers (dont 9 officiers) ;
10 canons ; un nombre considérable de mitrailleuses, de fusils anti-tanks et de munitions.
Le 30 septembre la D I. est mise en soutien, après avoir atteint au prix d'efforts héroïques la ligne générale : Tranchée de Krefeld ; tranchée des Prussiens.
Elle reprend le combat le 4 octobre en partant de la ligne : Tranchée d'Essen ; tranchée de Minden, et attaque pendant 4 jours
et plusieurs fois par jour les lignes ennemies, parsemées de mitrailleuses très solidement tenues
par des troupes qui avaient reçu l'ordre de défendre « à tout prix le terrain ».
Pendant ces 4 jours d'âpres combats, la D.I. force le passage de l'Arnes, enlève les villages de Saint-Etienne et de Saint-Pierre à Arnes, établit une tête de pont au nord de l'Arnes et résiste à toutes les tentatives d'un ennemi qui s'efforce en vain de lui enlever ses conquêtes.
Dans cette nouvelle période de combats, la D.I. fait 426 prisonniers (dont 6 officiers) ; enlève 15 canons, plus de 50 mitrailleuses
et un matériel important.
Remise pour la 3e fois dans la bataille, la 22e division franchit la Retourne et pousse le 13 octobre ses éléments avancés jusqu'à l'Aisne, ayant ainsi réalisé, depuis le 26 septembre une progression de plus de 30 kilomètres, en pays occupé depuis 4 ans par l'ennemi.
Après quelques jours de repos dans la région de Trépail, la 22e division relève, les 27 et 28 octobre, la 36e D.I.U.S. dans le secteur de Dricourt.
Le 1er novembre, le 118e R.I. enlève brillamment la boucle de l'Aisne à Rilly-aux-Oies
en faisant 50 prisonniers (dont un commandant et un aspirant).
Les 6 et 7 novembre, la 22e D.I., après avoir franchi le canal de l'Aisne avec des moyens de fortune, sous le feu incessant
des mitrailleuses, poursuit l'ennemi en retraite.
Malgré une défense acharnée des Allemands, le 62e R.I. s'empare de Baalons, de la Horgne, et, par une vigoureuse attaque, enlève de nuit le village de Singly que les Allemands avaient organisé comme point d'appui d'arrière-garde.
Le 8 novembre, la D.I. reprend sa marche vers la Meuse ; l'escadron divisionnaire, appuyé par un détachement d'infanterie, entre à Flize.



Guével Jean François Marie
Né le 22 Septembre 1894 à Bourg Blanc - Lanigos
Classe 1914 Matricule 821
Cultivateur
Résidant à Tréouergat
Ajourné en 1914
Pris Bon en 1914
Incorporé le 16 Décembre 1914
65e Régiment d'Infanterie
Soldat 2ème classe
Mort le 10 Octobre 1915
Blessures de Guerre
Mort pour la France
La Croix en Champagne (Marne)
Ambulance 5 des suite de blessures
Nécropole Nationale de Saint Jean sur Tourbe
Tombe 881
Historique 65e Régiment d'Infanterie
La Champagne.
En juillet 1915, le 65e , relevé par les Anglais, est dirigé vers la Champagne après un repos de quelques semaines à Crèvecœur.
Au lieu des paysages verdoyants de la Somme, avec ses cultures et ses moulins à vent, c'est le paysage désolé
de la Champagne Pouilleuse, avec ses landes incultes, ses routes poudreuses et ses interminables bois de sapins rabougris.
Le régiment occupe d'abord le secteur de Mesnil-les-Hurlus, qu'il organise en vue de l'attaque de la IIe armée.
Secteur pénible où un adversaire prévenu gêne les travaux de tous les tirs de ses canons et de ses minenwerfer.
Puis, le 25 septembre, il bondit avec une admirable fougue à l'attaque des positions allemandes.
Derrière les premières vagues des bataillons d'attaque (bataillon GODAT à droite, bataillon PONS à gauche) marche
le colonel DESGREES du LOU, tenant dans ses mains le drapeau du régiment.
L'élan de la troupe est splendide, mais les mitrailleuses ennemies font rage, décimant les compagnies, dont certaines sont en quelques minutes réduites à quelques hommes.
Le colonel tombe, mortellement atteint : belle fin de soldat, frappé en pleine action à la tête de son unité.
Pendant le mois d'octobre, sous les ordres du lieutenant-colonel de VIAL, le 65e attaque d'importantes positions ennemies.
Le Trapèze (10 octobre) et la Courtine (24 octobre) sont enlevés de haute lutte, et de nombreux prisonniers sont capturés.


Guiziou Félix Marie
Né le 11 Décembre 1878 à Plouguin Kérinazou
Classe 1898 Matricule 996
Cultivateur
Résidant à Tréouergat
Maître Pointeur le 16 Octobre 1900
18e Bataillon d'Artillerie à Pied
Rappelé à l'activité le 4 Août 1914
Groupe Territorial du 3e Régiment d'Artillerie à Pied
11e Régiment d'Artillerie à Pied
le 1 Mars 1916
69e Régiment d'Artillerie à Pied
le 1 Août 1917
Renvoyé dans ses foyers le 26 Février 1919
Se retire à Tréouergat
Citation à l'Ordre du 2e CA Colonial
le 9 Décembre 1918
Tirailleur aussi brave que dévoué,
d'un grand ascendant sur ses camarades,
par sa belle tenue sous les bombardements
les plus violents, s'est particulièrement
distingué du 10 Octobre au 6 Novembre 1918,
sur les chantiers de construction de voie de 0,60
de la région avancée de Verdun, constamment
battus par le feu de l'ennemi.
Croix de Guerre
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative





Guiziou François Marie
Né le 25 Avril 1886 à Plouguin Kérinazou
Classe 1906 Matricule 407
Cultivateur
Résidant à Tréouergat
Artificier en 1908
Rappelé à l'activité le 3 Août 1914
3e Régiment d'Artillerie à Pied
Prisonnier à Maubeuge
le 7 Septembre 1914
Interné à Friedrichsfeld
Rapatrié au Havre le 12 Décembre 1918
Démobilisé le 5 Avril 1919
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
Historique du 3e Régiment d'Artillerie à Pied
Le 6 août 1914, le Ministre de la Guerre
prescrivait par télégramme de diriger
six batteries de Cherbourg et deux de Brest
sur la place de Maubeuge.
Ces batteries étaient mises en route le 7 août.
Elles contribuèrent à la défense de cette place
pendant la période d'investissement
par les armées allemandes
et furent faites prisonnières
le 7 septembre 1914 avec toute la garnison
de Maubeuge, qui dut se rendre.
Ces batteries sont : les 4e , 5e , 7e , 8e , 25e et 26e
(active et réserve de Cherbourg); 3e et 23e
(active et réserve de Brest).



Guiziou Jean Marie
Né le 25 Décembre 1882 à Plouguin Kérinazou
Classe 1902 Matricule 1143
Cultivateur
Résidant à Tréouergat
Rappelé à l'activité le 2 Août 1914
19e Régiment d'Infanterie
Blessé à La Boisselle le 14 Mars 1915
Plaie en séton de l'avant bras droit par balle
Réformé temporairement 2e Catégorie
Plaie en séton de l'avant bras droit
le 26 juillet 1916
Maintenu Réformé Temporairement n°2
le 28 Novembre 1916
19e Régiment d'Infanterie
le 30 Mai 1917
Maintenu Réformé Temporairement n°2
le 29 Juin 1917
Tranchée de La Boisselle
Photographie prise au printemps 1915
par le lieutenant d'Artillerie Jeantrel





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