retro29.fr
Le site Retro29.fr est arrivé à une taille critique.
La suite des articles se trouve sur le site de L'ANNEXE de Retro29.
Combattants de Tréouergat
Noms - C - de Cabon à Campion
Collection Jeannot Calvarin
Cabon Joseph
Né le 18 Mars 1873 à Lannilis
Résidant à Tréouergat - Kergof
Classe 1893 Matricule 2763
Rappelé à l'activité le 1 Août 1914
N'a pas pas rejoint la mobilisation
Père de 6 enfants
Cadalen Yves Marie
Né le 24 Septembre 1885 à Plouguin
Classe 1905 Matricule 1185
Ajourné en 1906
Exempté en 1907
Choroïdite de l'oeil droit
Bon pour le Service Auxiliaire le 15 Décembre 1914
Appelé à l'activité le 13 Avril 1915
Affecté à la Poudrerie du Moulin Blanc
19e Régiment d'Infanterie
Dépôt de Morlaix
le 8 Janvier 1919
11e Section des Infirmiers le 12 Février 1919
Démobilisé le 30 Avril 1919
Se retire à Tréouergat
Médaille Commémorative
Collection Francis Lannuzel
Calonec François Marie
Né le 29 Août 1898 à Tréouergat - Bourg
Classe 1918 Matricule 2060
Manoeuvre
Incorporé le 1 Mai 1917
72e Régiment d'Infanterie
Soldat 2ème classe
128e Régiment d'Infanterie aux Armées
le 16 Décembre 1917
76e Régiment d'Infanterie
le 24 Juin 1918
Évacué malade le 26 Octobre 1918
Rentré au dépôt du 76e Régiment d'Infanterie
6e Compagnie
le 12 Avril 1919
29e Régiment de Dragon
le 31 Juillet 1919
Cavalier de 1ère classe
Se retire à Tréouergat le 16 Juin 1919
Historique du 76e Régiment d'Infanterie
Combats d'Olisy (Ardennes)
(Du 16 au 24 octobre 1918)
Le 16 s'ouvre la série des combats journaliers livrés au nord d'Olisy.
Période la plus dure de la campagne, dans laquelle le régiment s'acharne, avec une opiniâtreté admirable, à déloger de crêtes boisées
un ennemi qui, s'appuyant à une organisation serrée de nids de mitrailleuses, se défend jusqu'à la dernière extrémité.
Période où il faut lutter contre la fatigue, la maladie, la grippe, le mauvais temps, sous un bombardement presque incessant d'obus à gaz.
Le 15 au soir, l'attaque après franchissement de l'Aisne, est abandonnée.
On ne laisse qu'un rideau de troupe (1er bataillon) sur la rive ouest de la rivière.
Les 2e et 3e bataillons du régiment sont disposés au sud d'Olisy, face au nord.
Le lieutenant-colonel BRISSON vient en prendre le commandement le 16 au petit jour.
La mission du groupement consiste à exploiter le succès du 113e qui a poussé jusqu'à Olisy.
Il a, à sa gauche le 113e R.I., à sa droite le 230e R.I., qui sera par la suite relevé par le R. I. C. M.
Olisy se trouve dans une vallée encaissée, au débouché du ravin de Beaurepaire, dans la vallée de l'Aisne.
L'attaque, partant des lisières nord d'Olisy, doit s'emparer de deux croupes séparées par une combe accentuée, croupes boisées qui se présentent obliquement sur l'axe de marche.
Le 16, le 2e bataillon, en première ligne, attaque : il débouche d'Olisy, gravit les pentes, mais est arrêté après de fortes pertes, à mi-chemin de la crête, par un feu extrêmement intense de mitrailleuses.
Les 17, 18 et 19 octobre sont marqués par de nouvelles attaques qui, péniblement, gagnent du terrain, mais ne parviennent pas jusqu'à la crête dominant Olisy, crête d'où l'ennemi mitraille les pentes et les abords d'Olisy.
Le 3e bataillon est parti en renfort du 2e et pousse la 9e compagnie en première ligne pour assurer la liaison
avec la Division marocaine à droite.
Le 1er bataillon est relevé à Savigny et vient, par Bercy, se placer en réserve au sud d'Olisy.
Pendant ces trois journées, la lutte prend un caractère d'âpreté extrême.
La garnison des positions ennemies, composée de Prussiens et Brandebourgeois, résolus à la résistance et dotés de mitrailleuses à profusion, se défend avec acharnement.
Aux rafales de balles s'ajoutent les tirs de minen, et surtout les bombardements à ypérite.
En dépit de toutes les difficultés, notre avance s'opère, lente mais continue, nous livre de nombreuses mitrailleuses, de gros stocks de munitions, cinquante prisonniers appartenant à quatre régiments différents.
La fatigue des troupes étant extrême, les pertes éprouvées par le feu et les intoxications réduisent de plus en plus les effectifs.
Le 22, le 1er bataillon se porte en première ligne, entre les 2e et 3e bataillons.
Il a ordre de reprendre l'attaque, pendant que les 2e et 3e bataillons tiendront la base de départ et assureront les liaisons avec le 113e
et la Division marocaine.
Le 22 octobre, l'attaque reprend au lever du jour.
Elle est menée, à droite par le R.I.C.M., à gauche par le 1er bataillon très anémié.
Nous faisons onze prisonniers, mais notre avance s'arrête au point 60-80.
Le lieutenant PRUDENT est blessé.
Le soir, les restants de deux bataillons du 131e , bataillon MAGNE et bataillon NAËGELIN, sont mis à la disposition du lieutenant-colonel BRISSON ; ils relèvent le 1er bataillon du 76e .
Le 23, l'attaque est reprise, sans succès.
Elle échoue également le 24, et ce n'est que dans la nuit du 24 au 25 que l'on parvient à triompher de la ténacité de l'ennemi : dix- neuf mitrailleuses sont prises, vingt prisonniers faits.
La croupe, pour la conquête de laquelle nous luttons depuis le 16, est enfin en notre pouvoir.
Mais que d'efforts, que de pertes, pour arriver à ce résultat !
Le régiment, qui a perdu plus de 1.000 hommes et 21 officiers est réduit à 350 combattants.
Dans la nuit du 25 au 26, la division est relevée par le 217e R.I. et va cantonner :
L’état- major, la C.H.R., le 3e bataillon, à Séchault ; les 1er et 2e bataillons, à Bouconville.
Pendant vingt jours, le régiment avait été en contact avec l'ennemi ; pendant seize jours, il avait attaqué journellement.
Que d'actes d'héroïsme, que de preuves de dévouement pendant cette dure période
que ne pourront oublier ceux qui l'ont vécue!
Calvarin François Marie
Né le 26 Juin 1892 à Tréouergat - Bourg
Classe 1912 Matricule 1992
Forgeron
Incorporé le 9 Octobre 1913
49e Régiment d'Artillerie
Canonnier Servant
Placé en sursis au titre de Mécanicien à Tréouergat
le 22 Mars 1919
Envoyé en congé illimité de démobilisation
le 4 Septembre 1919
Se retire à Tréouergat
Citation à l'Ordre de la Division n°1267
du 27 Octobre 1915
Equipe de téléphonistes d'une batterie,
a toujours fait preuve d'une énergie
et d'un courage sans défaillance
le 23 Septembre 1915.
Au cours de l'établissement d'une ligne,
a été enterré sous un abri par un obus
de gros calibre, n'en a pas moins continué
une fois dégagé à poursuivre sa mission
jusqu'au bout.
Le 8 Octobre 1915, a assuré les liaisons
pendant toute l'action sous un feu intense.
Croix de Guerre avec étoile d'Argent
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
Historique du 49e Régiment d'Artillerie
Collection Jeannot Calvarin
Collection Jeannot Calvarin
Collection Jeannot Calvarin
Collection Jeannot Calvarin
Collection Jeannot Calvarin
Calvarin Hamon Jacques Marie
Né le 15 Août 1894 à Tréouergat - Bourg
Classe 1914 Matricule 786
Maréchal Ferrant
Incorporé le 8 Septembre 1914
au 48e Régiment d'Infanterie
Soldat 2ème classe
94e Régiment d'Infanterie
le 14 Janvier 1915
Disparu le 30 Janvier 1915
à la Harazée (Marne)
Jugement déclaratif de décès
du 14 Octobre 1920
Mort pour la France
Collection Jeannot Calvarin
Collection Jeannot Calvarin
Calvarin Yves Marie
Né le 3 Septembre 1890 à Tréouergat - Vourc'h
Classe 1910 Matricule 3544
Forgeron
Exempté en 1910
Bon pour Service Armé en Octobre 1914
19e Régiment d'Infanterie
Arrivé au corps le 7 Décembre 1914
Parti aux Armées le 17 Juin 1915
Blessé à Tahure et évacué le 8 Octobre 1915
Envoyé en renfort le 16 Janvier 1916
Disparu le 17 Avril 1916
à Douaumont (Meuse)
Mort pour la France
Médaille Militaire à titre posthume
Historique du 19e Régiment d'Infanterie
1915
Cette réputation de bravoure vaudra au 19e et à son frère breton
le 118e des postes de choix, « La Boisselle », pour commencer,
où il monte la garde en perpétuelle alerte à quelques mètres
du Boche jusqu'en juillet 1915 et apprend à fond
la guerre de mine et de tranchée.
L'attaque de Champagne (25 septembre 1915) lui fournit l'occasion
de prouver qu'il n'a rien perdu de son ancien mordant
et lui vaut d'être cité, avec les autres régiments de la division,
à l'ordre du G. A. C.
Les Mamelles, la Brosse à Dents, Tahure, évoquent de glorieux souvenirs.
A la division revient le redoutable honneur de conserver
pendant l'hiver 1915-1916 un terrain chèrement conquis.
1916
Après s'être reconstituée au camp de Mailly, la 22e division
est transportée à Verdun.
Du 28 mars au 24 avril, le 19e participe à la bataille de Verdun
dans le secteur nord-ouest,
subit sans faiblir les bombardements les plus meurtriers et résiste
à plusieurs attaques dont celle du 16 avril particulièrement violente.
Collection Jeannot Calvarin
Lettre de Prosper Pellé au Recteur de Tréglonou, Jacques Calvarin.
Prosper Pellé natif de Brélès et résidant à Lanildut.
Soldat de 1ère classe au 19e RI, compagnon d'armes de Yves Calvarin.
Il écrit du camp de prisonniers de Mannheim.
Il a été capturé 3 jours après la mort de Yves Calvarin
Cher M. Calvarin,
Excusez-moi du retard que j’ai pour vous répondre.
J’ai reçu votre carte du 29 décembre 1916, le 25 août avec un retard terrible. Vous me demandez des renseignements sur votre neveu :
je regrette beaucoup la mort de mon ami Yves.
Il a été tué le 17 avril en première ligne à Verdun, à côté de moi,
par un éclat d’obus au dos et aux reins, vers 4 heures du soir.
Je suis allé à son secours, quelques minutes après il était mort !
Plus tard, je vous verrai.
Prosper, Mannheim, 2 septembre 1917.
Campion Jean François Marie
Né le 16 Mars 1899 à Tréouergat - Kerveret
Classe 1919 Matricule 2279
Cultivateur
Incorporé le 18 Avril 1918
118e Régiment d'Infanterie
Soldat 2ème classe
116e Régiment d'Infanterie
le 28 Août 1918
118e Régiment d'Infanterie
le 11 Février 1919
15e Escadron du Train
le 17 Juillet 1919
Armée d'Orient
du 18 Juillet 1919 au 23 Octobre 1919
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
© 2018 Patrick Milan. Créé avec Wix.com