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De la Commune de Paris

au Bagne

en Nouvelle Calédonie

Suisse

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RAMELLI Eugène, ou RAMELI Eugène

Né le 26 novembre 1847 à Airolo (Suisse) ;

demeurant à Paris, rue du Fouarre (Ve arr.) ;

peintre en bâtiment ;

communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.

Il était célibataire ; il était venu habiter en France en 1863.

Pendant le 1er Siège, il était vitrier ambulant et ne fit pas partie de la Garde nationale.

Fin avril 1871, il entra aux Tirailleurs de la Commune ; au début de mai,

il était envoyé à Issy où il resta douze jours ; le 16 mai, il était conduit à Passy (XVIe arr.), puis fait prisonnier le 21.
Il avait eu une bonne conduite dans son pays, et les renseignements recueillis sur lui

par le commissaire de police de son quartier étaient satisfaisants.

Il fut condamné, le 1er mai 1872, par le 17e conseil de guerre, à la déportation simple,

après avoir subi des mois de détention préventive à Brest.

Il mourut le 3 mars 1875 à l’hôpital de l’île des Pins

CUSA Marc

Né le 21 juillet 1845 à Bellinzona (Suisse) ;

demeurant à Paris, 25, boulevard d’Italie (XIIIe arr.) ;

communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire.

Suisse d’origine, engagé, pendant le 1er Siège, à la 2e compagnie de marche du 101e bataillon de la Garde nationale, il continua son service sous la Commune de Paris ;

le 6 avril 1871, il entra à la batterie d’artillerie du XIIIe arrondissement.

Il fut arrêté le 12 juin, et le 16e conseil de guerre le condamna, le 28 mai 1872, à la déportation simple ;

il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872.

Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879.

GALLOPIN Marc, dit Picot

Né le 10 mai 1847 à Genève ;

horloger ;

communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Lieutenant dans les troupes fédérées, il fut condamné, le 13 novembre 1871, par le 17e conseil de guerre,

à la déportation simple.

Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872.

LAGOGUÉ Armand, Jules, dit Lambert

Né le 29 septembre 1854 (selon les Arch. Nat.) ou le 29 septembre 1836 (d’après les Arch. PPo) à Genève (Suisse) mais de nationalité française ;

communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Le 6 avril 1871, il s’engagea comme garde aux Éclaireurs de la Seine, et fut arrêté « en armes » le 28 mai.

On n’avait que peu de renseignements sur sa conduite antérieure.
Il fut condamné, le 15 mai (selon les Arch. PPo, le 15 avril) 1872, par le 9e conseil de guerre, à la déportation simple ; d’après une note sans date du gouverneur de la Nouvelle-Calédonie, il était dit de bonne conduite,

de bonne moralité et cultivant passablement sa concession.

Le gouverneur ajoutait toutefois : « Presque aveugle », il tombera « à la charge du service local. »

Sa peine lui fut remise le 11 août 1877 sous condition de résidence obligatoire,

puis il fut amnistié le 15 janvier 1879.

SAGOT Henri

Né le 21 juillet 1840 à Indervillers (Suisse) ;

demeurant à Paris ; journalier ;

communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il avait été condamné le 24 janvier 1867 à un mois de prison pour vol.

Les renseignements obtenus sur son compte étaient très mauvais (selon la police).
Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 4e compagnie de marche du 202e bataillon de la Garde nationale.

Le 18 mars 1871, il était à la mairie de Montrouge avec son bataillon et aida à traîner une pièce de canon

destinée à armer la barricade de la rue de la Gaîté (XIVe arr.).

Fin avril, il alla occuper la maison du parc de Neuilly, puis le bastion faisant face à la porte de la Muette ;

il rentra à Paris le 22 mai et prit une part active à la lutte ;

on l’arrêta le 28 mai.
Condamné, le 19 décembre 1871, par le 14e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée

et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 9 février 1873.

Il vit sa peine commuée le 5 avril 1877 en déportation simple ;

bonnes notes en déportation ;

le 15 janvier 1879, il fut amnistié et rentra par le Calvados.

DROZ James, Tell, dit Busset

Né au Locle (Suisse) le 15 mai 1849 ;

demeurant à Paris, 132, rue Saint-Honoré (Ier arr.) ;

garçon marchand de vins ;

communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire.

Pendant le 1er Siège de Paris, il servit aux francs-tireurs de la Presse et fut licencié le 2 avril 1871 ;

jusqu’au 18 mai, il prétendit avoir travaillé, mais son « patron » déclara ne pas le connaître ;

il se serait enrôlé le 18 mai, à la 2e compagnie de marche du 148e bataillon de la Garde nationale

et reconnut avoir porté l’uniforme des Turcos de la Commune.

Il avoua avoir combattu derrière des barricades, du 20 au 28 mai ;

il fut arrêté ce jour-là à Belleville.
Le 19e conseil de guerre le condamna, le 9 février 1872, à la déportation simple ;

il arriva à Nouméa le 9 février 1873.

Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879, et il rentra par le Var.

TESTOT Bernard, dit Clermont ou TESTOT Clément

Né le 5 janvier 1835 aux Verrières (Suisse) ;

demeurant à Paris, 43, rue du Chemin-Vert (XIe arr.) ;

marié, sans enfant ;

facteur d’instruments de musique.

Incorporé en 1854 comme engagé volontaire dans le 28e régiment de ligne, il avait fait la campagne de Crimée.

De retour à Paris, il avait subi, du 20 février 1862 au 26 novembre 1868,

six condamnations pour vol et rupture de ban, variant de deux mois à deux ans de prison.

Libéré le 26 novembre 1870, il fut dirigé sur Melun où il était astreint à résider par suite d’une condamnation antérieure à cinq ans de surveillance.

Il entra alors comme sergent-instructeur dans les compagnies franches du 15e corps d’armée.

Le 19 décembre suivant, il était promu lieutenant ;

bientôt après, il fit la campagne de l’Est.

Interné en Suisse, puis libéré, il arriva le 12 avril à Paris dont le séjour lui était interdit.

Il entra comme lieutenant dans la 2e compagnie de marche du 237e bataillon fédéré ;

il aurait été élu commandant du bataillon.

Au début de juillet 1871, il déroba une montre et une chaîne en argent chez un marchand de vins ;

poursuivi pour ce fait et pour rupture de ban, il fut condamné, le 20 septembre 1871, à trois ans de prison,

puis, le 21 juin 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée.

En prison, le 5 décembre 1872, il épousa Braun Marie, condamnée en jugement contradictoire,

par le 5e conseil de guerre, à dix ans de détention.

Amnistié, il rentra par le Navarin.

NESSI Jacques [et non NESSY]

Né le 12 mai 1815 à Locarno (Suisse) ;

fumiste à Paris ; domicilié 105, rue Mouffetard (Ve arr.) ;

communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Jacques Nessi était marié et avait un fils, Michel, Hippolyte Nessi (*).

Pendant le Siège et la Commune de Paris, il servit comme garde dans une compagnie sédentaire du 161e bataillon ; il participa à la sortie de Châtillon le 3 avril 1871 et fut fait prisonnier,

il fut envoyé sur les pontons de Cherbourg puis au fort de Quélern et à la maison de justice de Chartres ;

d’après le commissaire de police du quartier Saint-Victor, Ve arr.,

il avait une conduite et une moralité « assez bonnes ».
Il fut condamné, le 30 mars 1872, par le 15e conseil de guerre, à la déportation simple ;

il embarqua sur l’Orne le 1er janvier 1873 et arriva à l’île des Pins le 3 mai suivant ;

il fut bien noté en Nouvelle-Calédonie.

Il vit sa peine commuée, le 30 janvier 1877, en dix ans de bannissement, et rentra le 4 avril, par le Tage ;

il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879.

(*) NESSI Michel, Hippolyte : 

Né le 5 février 1855 à Amiens (Somme) ; fumiste ; domicilié 105, rue Mouffetard (Ve arr.) ;

jeune communard.16 ans

Enrôlé le 10 avril 1871 dans le 177e bataillon fédéré après l’arrestation de son père Jacques Nessi à Châtillon le 4 avril,

il fut élu fourrier.

Il aurait cessé de servir le 4 mai.
Il fut acquitté le 9 février 1872 par le 7e conseil de guerre.

LUZZANI Charles, Marie

Né le 2 février 1817 à Lugano (Suisse) ;

demeurant à Paris, 32, rue Nollet (XVIIe arr.) ;

peintre en bâtiment ;

communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant.

Il avait été condamné, le 7 mai 1867, à six mois de prison pour vol.
Simple garde à la 4e compagnie de marche du 244e bataillon, pendant le 1er Siège,

il continua son service après le 18 mars 1871.

Il prétendit s’être réfugié chez lui, aux Batignolles, lors de l’entrée des troupes ;

il y fut arrêté le 20 mai en possession de trois paquets de cartouches (il y a certainement une erreur de date) ;

les renseignements le concernant étaient peu satisfaisants.
Après onze mois passés sur les pontons de Brest, il fut condamné, le 12 avril 1872, par le 19e conseil de guerre,

à la déportation simple ;

il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Le 15 janvier 1879, il obtint la remise de sa peine et rentra par le Navarin

RASSIN Joseph, Alexandre, ou Scascighini

Né le 1er octobre 1848 à Minusio, dans le Tessin (Suisse) ;

demeurant à Paris ;

menuisier ;

communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire.

Il avait été condamné le 24 juin 1861 à être détenu dans une maison de correction jusqu’à l’âge de vingt ans,

pour vagabondage.

Les renseignements le concernant étaient bons : « toutefois, il vivait en concubinage ».
Pendant le 1er Siège, il appartint à la 1re compagnie de marche du 174e bataillon de la Garde nationale ;

après l’armistice, il travailla du 15 mars au 15 avril 1871 chez un menuisier, aux Lilas.

Le 16 avril, il fut forcé, dit-il, de reprendre le service dans le 174e bataillon ;

le 1er mai, il alla à Levallois-Perret où il resta quatorze jours ;

le 15, il rentra à Paris, puis, le 17, alla à Neuilly.

Le 27 mai, il se réfugia rue Ramponneau (XXe arr.) chez un de ses anciens patrons ;

on l’arrêta alors qu’il cherchait à regagner son domicile.
Condamné, le 20 mars 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873.

Il obtint la remise de sa peine le 4 mars 1878 ;

le 15 janvier 1879, l’obligation de résider fut levée et il rentra par la Vire.

PONZIO Charles, Joseph, Antoine, dit Tabarini

Né le 20 août 1842 à Monte-Carasso (Suisse) ;

demeurant à Paris, 11, rue du Pot-de-Fer (Ve arr.) ;

peintre en bâtiment ;

communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.

Il était marié, père d’un enfant.

Avant la guerre, il avait été condamné deux fois, à quinze jours de prison pour rébellion

et à six mois de prison pour vol — sans autre précision.
Pendant le 1er Siège, il servit comme simple garde au 160e bataillon ;

il sortit de Sainte-Pélagie après le 18 mars 1871 ;

peu après, il entra dans une compagnie du 163e bataillon fédéré ;

il en fut expulsé pour vol.
Arrêté le 8 juillet 1871, il dit n’avoir jamais tiré.

Condamné, le 2 mars 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple,

il resta dix mois à l’île d’Yeu (Vendée) ;

on notait alors sur son dossier : « phtisie pulmonaire, très anémié » ;

il mourut à l’île des Pins le 4 mars 1877 ;

remise de sa peine lui fut faite, contre résidence obligatoire, mais après sa mort.

SPALTI Sébastien

Né le 15 avril 1839 à Netstal (canton de Glaris, Suisse) ;

il habitait à Paris depuis 1863 ;

tailleur d’habits ;

communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire.

Fin avril 1871, il entra à la 3e compagnie de marche du 196e bataillon de la Garde nationale ;

le 13 mai, il alla à Montrouge ;

on l’arrêta le 28 mai porte de Romainville.
D’après le commissaire de police du quartier des Halles (Ier arr.) c’était un « homme sombre,

d’opinions très exaltées et qui croyait au triomphe de la Commune ».

Il fut condamné, le 9 décembre 1871, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple

et à la privation des droits civiques.

Il arriva à Nouméa le 9 février 1873.

Il obtint de "bonnes notes" en déportation, en dépit d’une condamnation, le 15 janvier 1875,

à trois ans de prison et 500 f d’amende pour outrages, gestes et menaces envers des agents dans l’exercice de leurs fonctions, voies de fait envers les mêmes agents.

Il obtint la remise de sa peine le 11 mars 1879 et rentra par la Loire.

MERMOUD Victor, dit Vermouth

Né le 11 septembre 1838 à Poliez-le-Grand, canton de Vaud, Suisse ;

journalier ou garçon de magasin, puis déménageur ;

communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.

Il servit la Commune de Paris comme zouave aux Batignolles,

et fut condamné, le 10 janvier 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation simple ;

il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872, puis mourut le 6 août 1875, en déportation.

GENETELLI Hilaire

Né le 15 janvier 1837 à Préonzo (Tessin, Suisse) ;

fumiste ;

communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire.

En 1870, il demeurait à Paris-Vaugirard, XVe arr., et travaillait comme ouvrier fumiste dans une entreprise,

rue de Sèvres ;

le 1er Siège l’enrôla au 156e bataillon de la Garde nationale dans une compagnie de marche, et il y resta sous la Commune de Paris — simple garde, dit-il, lieutenant dit-on devant ses juges.

Il servit au Moulin-Saquet jusqu’au 25 mai 1871 et, le 27, fut arrêté par les Prussiens, à la porte de Romainville ;

il devait rester huit mois sur les pontons à Cherbourg.
On ne lui connaissait pas d’antécédents judiciaires, et son ancien patron lui délivra un certificat favorable.

Était-il vraiment coupable d’un homicide par imprudence, commis avec son revolver, un jour de permission ?

Il prétendit que la victime s’était tuée elle-même.
Le 9e conseil de guerre le condamna à la déportation simple le 19 janvier 1872 ;

le 28 février la peine fut maintenue bien que le Conseil d’État du Tessin fût intervenu en faveur du condamné.

Il arriva à Nouméa le 9 février 1873.

Genetelli fut amnistié le 15 janvier 1879 et rentra par le Calvados.

ZWAHLEN David, Emmanuel

Né le 25 décembre 1840 à Sainte-Croix, canton de Vaud (Suisse) ;

demeurant à Paris ;

célibataire ;

marchand de vins.

Parti pour Paris en 1868, il refusa de quitter cette ville à cause de son commerce et fut forcé de porter les armes. Pendant le 1er Siège, il appartint comme sergent-major, puis comme sous-lieutenant, au 222e bataillon ;

il conserva son grade après le 18 mars 1871.

Le 8 avril, il fut nommé capitaine.

Il se laissa entraîner le 15 avril, à Saint-Denis, à dérober des munitions qu’il se proposait de revendre à la Commune, mais il fut victime d’un escroc et fait prisonnier dans le cimetière de la ville.

Les renseignements recueillis sur son compte n’étaient pas mauvais.

Il passa neuf mois à l’île d’Oléron avant d’être traduit en jugement.

Condamné, le 6 février 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée,

il vit sa peine commuée le 22 mai 1872, en déportation simple ;

il eut en déportation une très bonne conduite ;

sa condamnation, ramenée le 14 février 1878 à dix ans de bannissement, fut remise le 15 janvier 1879.
 

BOURQUART Justin, Marie, Joseph

Né le 3 mai 1835 à Sainte-Ursanne (Suisse), mort le 15 mai 1876 en Nouvelle-Calédonie ;

communard, mort en déportation.

Marié, séparé de sa femme dont il avait un enfant, il était horloger et fut lieutenant des troupes fédérées.
Originaire du canton de Berne, sujet suisse, il habitait Paris depuis 1854 et demeurait, 21, boulevard Arago, XIIIe arr. Durant le 1er Siège de Paris, Justin Bourquart s’engagea au 151e bataillon de la Garde nationale, 6e compagnie,

et y fut nommé sergent.

Il conserva ce grade sous la Commune de Paris et fut élu sergent-major, le 6 avril 1871,

puis devint lieutenant-payeur, fin avril, pour une vingtaine de jours.

Du 25 au 29 mai, il serait allé chez sa femme, rue des Amandiers, puis aurait regagné son « domicile personnel ».
Il fut arrêté le 1er juin, et le 15e conseil de guerre le condamna, le 27 avril 1872, à la déportation simple.

Il mourut à l’Île des Pins

CHRISTOFEL Jean, Jacob

Né le 22 décembre 1833 à Sils (Suisse), d’une famille originaire des Grisons ;

sujet suisse ;

demeurant à Paris, 2, rue Juge (XVe arr.) ;

journalier ;

communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire.

Il servit la Commune de Paris comme garde au 178e fédéré ;

arrêté le 27 mai 1871, il fut incarcéré à Rochefort.

Condamné, le 6 avril 1872 (20e conseil de guerre) à la déportation en enceinte fortifiée.

Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873, puis fut amnistié en 1879 et regagna la France par le Navarin.

BORELLA Jacques

Né le 13 septembre 1840 à Vairano, dans le Tessin (Suisse) ;

sujet suisse ;

fumiste ;

communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire.

En 1870, il habitait Paris depuis une quinzaine d’années, et était domicilié à Neuilly, 25, rue du Marché.

Il avait encouru, le 13 mars 1870, une condamnation à quinze jours de prison pour outrages à agent.
Pendant le 1er Siège de Paris, Jacques Borella s’engagea dans la 3e compagnie de marche

du 35e bataillon de la Garde nationale.

Après l’armistice, il travailla, du 25 février au 26 mars 1871 selon lui, au 22 mars selon son patron.

Il rejoignit alors son bataillon et fut fait prisonnier, le 23 mai, à la porte de Clichy.
Il fut condamné, le 12 avril 1872, par le 17e conseil de guerre, à la déportation simple.

Embarqué à Quelern le 8 mai 1873 sur le Calvados, il arriva à Nouméa le 28 septembre suivant.

Sa peine lui fut remise, le 4 janvier 1878, contre obligation de résidence, et définitivement le 15 janvier 1879.

Il rentra en France par le Navarin le 2 septembre

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