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Soldats et Marins de Plouguin Morts pour la France
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Noms de C - Cadalen à Copy

Cadalen Jean Marie
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Né le 23 Juin 1888 à Plouguin
Guelet ar C'hoat
Résidant à Coat-Méal
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Classe 1908 Matricule 823
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Engagé Volontaire pour 5 ans le 1 Février 1909
2e Régiment d'Infanterie Coloniale
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Bataillon d'Afrique Occidentale Française
le 15 Novembre 1912
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2e Régiment d'Infanterie Coloniale
le 29 Octobre 1914
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1er Régiment d'Infanterie Coloniale
le 29 Décembre 1914
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1er Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc
le 1 Novembre 1915
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Décédé le 24 Octobre 1916
Douaumont
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Mort pour la France
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Monument aux morts de ????
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Campagnes
Maroc
du 15 Mai 1911 au 2 Novembre 1911
Afrique Occidentale Française
du 15 Novembre 1912 au 2 Août 1914
Afrique Occidentale Française en Guerre
du 3 Août 1914 au 28 Octobre 1914
Contre Allemagne
du 29 Octobre 1914 au 24 Octobre 1916
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Citation à l'Ordre de la Brigade n°43 du 26 Juin 1916
Belle conduite au cours d'un assaut
contre une tranchée ennemie,
a été blessé le 8 Juin 1916
Médaille du Maroc
Croix de Guerre avec étoile de bronze
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Gallica - Audrey Viault le 24 octobre 2016 dans Collections
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Le 24 octobre 1916, les Poilus reprennent le fort de Douaumont
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Le 24 octobre 1916, les soldats français reprenaient définitivement le fort de Douaumont.
Cette victoire défensive marque les débuts de la reconquête du terrain perdu et l'arrêt de la progression des troupes allemandes.
A l'Arrière, on espère et on chante pour les Poilus plongés dans l'enfer de Verdun.
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Le matin du 21 février 1916, l'armée allemande lance une offensive foudroyante sur Verdun et sa région.
Les lignes françaises sont pilonnées massivement pendant de longues heures.
L'assaut suit mais les troupes allemandes se heurtent à la résistance des divisions françaises qui n'ont pas battu en retraite.
Un face à face impitoyable s'engage et marque alors les débuts de l'une des plus longues
et des plus meurtrières batailles de la première guerre mondiale.
Les soldats français luttent farouchement contre l'offensive allemande mais le 25 février, le stratégique fort de Douaumont
est pris par les forces allemandes, perte aux conséquences matérielles et morales désastreuses :
le fort étant un abri et un point d'observation majeurs
de la région verdunoise, il devient alors un pivot de la défense allemande.
Sous un déluge d'obus et de gaz toxiques, une guerre de tranchées épuisante et sanglante s'installe.
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Les morts et les blessés de Verdun émeuvent et incarnent la dimension cauchemardesque et inhumaine de ce conflit.
La France de l'Arrière tremble pour ses soldats plongés dans l'enfer des combats et leur témoigne, avec ses moyens, son soutien.
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À l'automne 1916, un événement va enfin marquer concrètement l'enrayement de l'offensive allemande
et la reconquête du terrain perdu : la reprise définitive du fort de Douaumont.
Le mardi 24 octobre, les hommes du Régiment d'infanterie coloniale du Maroc (RICM), les tirailleurs sénégalais et somalis,
le 4e Régiment mixte des Zouaves et tirailleurs (4e RMZT) et le 321e Régiment d'infanterie (321e RI-38e DI)
reprennent le fort perdu en février.
Les soldats Jean Ygon et Paul Dumont, sapeurs de la Compagnie du génie 19/2 (38e DI), pénètrent courageusement
les premiers dans le fort.
En 1917, ils seront décorés de la Légion d’honneur, distinction rare pour les militaires de ce rang à l’époque...
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Symboliquement et moralement, l'annonce de la récupération du fort souffle un vent d'espoir et de victoire dans les esprits :
l'Arrière salut le courage de ses Poilus et leur lutte acharnée à défendre leur pays.
Ils ne sont pas passés, Verdun n'a pas été pris.
Deux longs mois seront encore nécessaires pour que les forces françaises réinvestissent l'intégralité des positions perdues
et que prenne officiellement fin la "bataille de Verdun".
Une victoire entièrement défensive, effroyablement meurtrière, qui restera ancrée dans la culture nationale
comme la "mère des batailles".
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Héros mais aussi victimes, les Poilus de Verdun deviendront les figures emblématiques du sacrifice national à la violence déchaînée
du premier grand conflit mondial du XXe siècle.
Près de 70% des Poilus participeront à cette bataille.
Plus de 160 000 soldats français y seront tués ou portés disparus, plus de 200 000 seront blessés.




Cadalen Jean Marie
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Né le 23 Juillet 1890 à Plouguin
Lambrumen
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Classe 1910 Matricule 655
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Rappelé à l'activité le 4 Août 1914
48e Régiment d'Infanterie 2e Compagnie
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Soldat de 1ère classe le 4 Août 1914
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Dégradé de
Soldat de 1ère Classe à Soldat de 2ème Classe
le 12 Février 1915
Décision Colonel du 48e Régiment d'Infanterie
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Mort de blessures de guerre
le 23 Juin 1915 à Arras (Pas de Calais)
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Mort pour la France
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Monument aux morts de Plouguin
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Nécropole Nationale "La Targette"
à Neuville Saint Vaast (Pas de Calais)
Carré 24 - Rang 2 Tombe 5784
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Historique du 48e Régiment d'Infanterie
Chantecler, ouest d'Arras (mai 1915).
Le 48e avait retrouvé sa jeunesse, son enthousiasme et son allure des premiers combats de Belgique et le 9 mai 1915,
sous le grand soleil, c'était un régiment superbe, dont 2 bataillons, le 1er et le 3e surgirent des parallèles de départ
pour l'assaut de Chantecler.
Comme celles des retranchements de la Sambre, la position était formidable ; des mitrailleuses dissimulées au ras du sol
et que notre artillerie n'avait pas détruites, fauchèrent nos lignes d'assaut qui ne purent atteindre les tranchées allemandes.
Nos pertes furent très lourdes : 23 officiers et plus de mille hommes, parmi les meilleurs et les plus braves.
Des régiments d'autres corps d'armée avaient été plus heureux et, au nord-ouest d'Arras, une belle avance avait été réalisée
sur l'ennemi par le 33e corps d'armée.
Le 48e n'avait eu, de la victoire française du 9 mai, que l'honneur impérissable d'une tâche rude et sanglante.
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On aurait pu croire son moral atteint par cet échec ; or, le 16 juin, il était placé en soutien du 71e qui renouvelait l'attaque dans ce secteur où le bombardement, depuis le 9 mai, avait été chaque jour plus violent.


Cadalen Jean Marie
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Né le 29 Décembre1890 à Plouguin
Lambrumen
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Classe 1910 Matricule 717
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Rappelé à l'activité le 5 Août 1914
48e Régiment d'Infanterie 2e Compagnie
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154e Régiment d'Infanterie
le 14 Juillet 1915
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Décédé antérieurement au 12 Octobre 1915
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Décès fixé au 12 Octobre 1915
à Mourmelon le Grand (Marne)
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Inhumé
par le 36e Régiment d'Infanterie Territoriale
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Mort pour la France
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Monument aux morts de Plouguin
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​Médaille Militaire à titre posthume
JO du 2 Février 1921
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Citation
"Brave soldat, courageux et discipliné.
Est mort glorieusement pour la France
à son poste de combat le 12 Octobre 1912
au bois de la Gruerie".
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Historique du 154e Régiment d'infanterie
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"Le 154e monte en ligne dans le bois de la Gruerie — le nom en revient souvent dans les communiqués — ce n'est pas un bon coin.
​
Le régiment devait faire en Argonne un long et dur séjour de sept mois. Ici, les adversaires sont à quelques dizaines de mètres les uns des autres, souvent même on n'est séparé que par un fragile barrage passant de main en main, et qu'il faut reprendre
au prix de coûteux efforts.
Le fusil a fait place au pétard, aux engins de tranchée, à l'horrible mine ; l'ennemi est actif et supérieurement outillé.
C'est la lutte âpre et incessante, la vie dans la boue, le travail dans l'eau glaciale, une usure des forces et des nerfs que seul peut dominer un moral exceptionnellement trempé.
​
« Montrer que le 32e corps français vaut deux fois le XVIe corps d'armée allemand », telle est la consigne".



Chapel Jean Marie
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Né le 11 Janvier 1890 à Plouguin
Tréouré
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Classe 1910 Matricule 94216_2 - 582
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Engagé Volontaire pour 5 ans le 15 Février 1909
Apprenti Marin
Apprenti Chauffeur
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Matelot de 3ème classe le 27 Mai 1912
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Matelot de 2ème classe sans spécialité
le 1 Janvier 1913
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Matelot de 1ère classe1914
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Rappelé à l'activité le 3 Août 1914
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Intégré au 1er Régiment de Canonniers Marins
1er RCM
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Tué à l'ennemi le 14 Mars 1916
à Sivry (Meurthe et Moselle)
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Mort pour la France
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Monument aux morts de Plouguin
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Historique des Cannoniers Marinsdétachés aux armées
Rapport du Contre-Amiral Jehenne
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Création du Groupe de Verdun
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Le 2 Octobre 1914 arrive à Verdun un détachement venant de Brest et composé du Lieutenant de Vaisseau Héritier
et de 15 quartiers-maîtres et marins demandés par la Guerre pour débarquer et mettre en batterie
les pièces de 14. Modèle 1910, arrivées dans la place.
Ce détachement retrouve à Verdun le Lieutenant de Vaisseau Stapfër.
​
Les Officiers et les hommes sont incorporés aux Canonniers-Marins le 9 Octobre.
Le Capitaine de Frégate Grandclément et les marins des 1ere et 2e Batteries arrivent à Verdun le 12 Octobre.
Les marins sont rattachés à l'Artillerie de la place et le Commandant Grandclément est adjoint au Commandant de l'Artillerie.
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Emploi des pièces de Marine
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Les pièces de Marine sont destinées à exécuter des tirs sur les voies de communications, les points de rassemblement de l'ennemi et
à combattre les batteries ennemies situées hors de portée de l'artillerie lourde de la place.
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Les premiers emplacements choisis et préparés par l'Artillerie de la place avant l'arrivée des marins sont tous situés sur les crêtes,
sans aucun défilement.
Le matériel et le personnel sont très faiblement protégés.
​
Par suite l'expérience étant venue, les pièces sont défilées et masquées le mieux possible ;
le personnel et le matériel sont soigneusement protégés.
​
Les Régions des Hauts de Meuse se prêtent tout particulièrement à l'observation terrestre, le Commandant Grandclément
installe toute une série d'observatoires couvrant la place de Verdun qui servent non seulement aux Canonniers Marins, mais aussi à l'Artillerie et au Commandement de la Place.
​
Le Commandant Grandclément s'occupe également de donner aux pièces la mobilité qui leur manque.
​
Un essai d'installation de pièces sur voie ferrée n'ayant pas réussi, il songe à utiliser le canal de la Meuse sur lequel la navigation
est possible de Samogneux à Lacroix-sur-Meuse et fait installer deux canons de 14 cm. sur des péniches.


Cloarec Joseph Ernest
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Né le 10 Novembre 1894 à Chateaulin
Domicilié à Plouguin Bourg
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Classe 1914 Matricule 789
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Incorporé le 8 Septembre 1914
118e Régiment d'Infanterie
​
Décés ​le 21 Janvier 1915
des suites de blessures de guerre
à l'ambulance n°1 à Dernoncourt (Somme)
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​
Mort pour la France
​
Monument aux morts de Plouguin





Cloître Yves Marie
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Né le 26 Juin 1893 à Plouguin
Bourg
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Classe 1913 Matricule 269
​
Incorporé le 26 Novembre 1913
35e Régiment d'Artillerie
​
7e Régiment d'Artillerie
le 10 Janvier 1914
​
2ème Canonnier Servant
​
Batteries de Tir du 50e Régiment d'Artillerie
le 7 Octobre 1915
​
Mort le 18 Avril 1918
au champ d'honneur devant Hangard (Somme)
​
Mort pour la France
​
Monument aux morts de Plouguin
Inscription sur le monument => "CLOATRE"
​
​
Cité à l'ordre de la Brigade(1917)
​
"Servant d'une énergie et d'un courage admirables,
légèrement blessé en Avril 1917, devant Auberive.
A refusé de se laisser évacuer."
"Le 7 Mai 1917, s'est employé sans répit pendant
plus de deux heures à arracher à la mort
ses camarades pris sous un abri effondré.
Refusant de laisser sa place à un autre
et encourageant sans cesse les ensevelis
par de bonnes paroles".
​
Cité à l'ordre du régiment
"D'une bravoure et d'un sans froid à toute épreuve.
A été mortellement blessé le 18 Octobre 1918 à sa pièce
au moment où celle-ci avait à effectuer
un barrage sous un très violent bombardement
par un obus de gros calibre".
​
Médaille Militaire
​
​Historique du 50e régiment d'artillerie de campagne
HANGARD-EN-SANTERRE
(14-29 avril 1918.)
​
Le 7 Avril, arrive l'ordre subit d'embarquement
pour une destination inconnue.
Celui-ci se fait dans la région de Revigny;
le 8 Avril, à 13 heures, l'état-major
et la 2e batterie passent à Noisy-le-Sec
et reçoivent comme deuxième point de direction :
Beauvais.
On apprend au passage que l'ennemi a entrepris
dans la Somme une opération de grande envergure
et que la situation peut devenir extrêmement critique.
A Beauvais, on connaît enfin la gare de débarquement : Saint-Omer-en-Chausée.
​
Après trois étapes, le régiment entre en ligne le 14 avril près du bois de Gentelles.
Il relève l'A. G. D. 29 dont la mission est de faire barrage devant Hangard-en-Santerre.
Ce village, après être passé plusieurs fois de mains en mains, se trouve alors en notre possession.
​
Un fait contribue à rendre notre mission particulièrement délicate : c'est qu'immédiatement au nord de Hangard se fait la soudure
des armées françaises et anglaises, et le régiment peut être appelé, éventuellement, à donner son appui à la division britannique voisine.
​
Les lignes d'infanterie ne sont plus constituées par des réseaux de tranchées, mais par des trous individuels où s'abritent les tirailleurs.
A peine en position, les batteries exécutent de violents tirs de harcèlement.
Des prisonniers capturés les jours suivants reconnaissent d'ailleurs avoir subi de leur fait des pertes importantes.
​
Le 16 avril, le 3e groupe subit un bombardement intense.
​
Le 18 avril, en vue d'améliorer nos positions, nous attaquons sur tout le front compris entre Thermes et Mailly-Raineval.
Nous nous emparons du bois Sénécat.
600 prisonniers restent entre nos mains, dont 20 officiers.
​
Jusqu'au 23, les deux artilleries adverses sont extrêmement actives.
Jour et nuit, elles se livrent à des duels très violents.
​
Des déclarations de prisonniers, rapprochées de certains indices, font prévoir comme imminente l'attaque de grande envergure contre nos lignes et les lignes anglaises...




Coadou Hervé
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Né le 13 Août 1892 à Plouguin
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Classe 1912 Matricule 1997
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Incorporé le 8 Octobre 1913
54e Régiment d'Infanterie
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Blessé le 11 Septembre 1918
Plaie cranio-cérébrale, région mastoïdienne
Secteur de Condé sur Aisne
Évacué le 11 Septembre 1918
vers l'Ambulance 5/20 Secteur Postal 135
​
Mort de ses blessures à l'Ambulance 5/20
Vierzy (Aisne)
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Mort pour la France
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Monument aux morts de Plourin
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Médaille Militaire à titre posthume
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Citation - JO du 6 Décembre 1921
Très bon soldat, s'est distingué dans toutes les actions
auxquelles il a pris part.
Blessé grièvement et mort de ses blessures.
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Historique du 54e Régiment d'Infanterie
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D’octobre 1914 à août 1915
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Le Régiment est dans le secteur des Eparges
(inscription au drapeau du Régiment :
Les Eparges 1915) et dans la Tranchée de Calonne.
Il se bat au côté du 106e R.I., régiment dans lequel est affecté le futur académicien Maurice GENEVOIX
Le romancier évoque d’ailleurs à plusieurs reprises le 54e dans son célèbre roman « Ceux de 14 ».
Comme en 1815, cent ans plus tôt, le 54e combat aussi aux Eparges à côté du 8e R.I.
Le 54e subit des pertes considérables dans des combats et des bombardements d’une violence inconnue jusqu’à ce jour,
mais son esprit offensif n’en est pas diminué.
De septembre 1915 à juin 1916,
​
Le Régiment participe aux attaques en Champagne.
Il charge à quatre reprises, le 26 septembre 1915 les tranchées allemandes !
Les pertes sont lourdes.
En mai 1916, il subit une violente attaque au gaz, mais là encore, grâce à la discipline et à la cohésion, le Régiment ne cède pas.
De juin à septembre 1916
Le 54e comme près de 90 pour cent des régiments d’infanterie va combattre à Verdun
(inscription au drapeau du Régiment : Verdun 1916).
Par une chaleur torride, le 54e tient le secteur à hauteur du fort de Vaux et résiste à toutes les attaques ennemies.
Sans avoir goûté longtemps un repos pourtant bien mérité, le Régiment se trouve engagé de septembre à octobre
dans la bataille de la Somme.
Le lieutenant-colonel WARY commandant le 54e tombe à la tête des troupes.
Combats impitoyables et terribles où le Régiment dans des luttes d’une âpreté farouche pousse à l’extrême limite des forces humaines.
Mai 1917
Combats dans l’Aisne et au Chemin des Dames.
Le Régiment enlève, après un assaut formidablement exécuté, l’Epine de Chevrigny,
c'est à dire une partie de la position fortifiée « Hindenburg ».
Le chef de Corps, le lieutenant-colonel DES ESSARTS est grièvement blessé.
​
De juillet à décembre 1917
Le Régiment est envoyé tenir position dans les Vosges.
S’il n’y a pas d’engagements importants, les combats sont souvent rudes et les conditions climatiques difficiles.
Mars 1918
Les allemands percent le front et menacent Paris.
Le 54e débarque à Montdidier et est engagé immédiatement, sans préparation, tant la situation est critique.
En juillet, il participe à la magnifique offensive du Général MANGIN qui sonne le glas des espoirs allemands de l’emporter.
Partout l’ennemi bat en retraite.
Le 54e se couvre de gloire en franchissant de vive force deux rivières, la Vesle et l’Escaut
(inscription au drapeau du Régiment : l’Escaut 1918), dont il arrache le passage à l’ennemi.
C’est là que résonne pour le 54e R.I. le clairon de l’Armistice.



Coadou Olivier Marie
​
Né le 8 Décembre 1900 à Plouguin
Croissant Quinquis
​
Classe 1920 Matricule 765
​
Engagé Volontaire pour la durée de la guerre
Apprenti Marin
le 21 Août 1918
​​
Décédé le 31 Août 1918
Plouguin dans ses foyers
Grippe
​​
Mort pour la France
​
Monument aux morts de Plouguin
​
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Colin Louis Germain Joseph
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Né le 28 Mars 1889 à Plouguin
Pont Goël Yan
​
Classe 1909 Matricule 2528
​
Rappelé à l'activité le 3 Août 1914
19ème Régiment d'Infanterie
Soldat
​​
Mort le 22 Août 1914 à Maissin Belgique
Tué à l'ennemi, disparu le 22 Août 1914
​
​​Mort pour la France
​
Monument aux morts de Plouguin
​
Pertes du 19e RI pour la journée du 22 Août 1914
805 hommes
-
262 Tués
-
543 blessés, disparus, prisonniers
​
​


Conq Jean Paul
​
Né le 16 Novembre 1878 à Guipronvel
Résidant à Plouguin Lannoulouarn
​
Classe 1898 Matricule 1116
​
​​​Inscrit maritime 11143
Matelot de 1ère classe fusillier mis en réserve
le 17 Octobre 1902
​
Rappelé à l'activité le 2 Août 1914
87e Régiment d'Infanterie Territoriale
​
Incorporé au 1er Bataillon Territorial de Chasseurs
le 5 Novembre 1915
Chasseur de 2ème classe
​
Passé au 264e Régiment d'Infanterie
le 6 Janvier 1916.
​​
Mort le 5 Septembre 1916 des suites de blessures
de guerre, à l'ambulance 7/21,
à Harbonnières (Somme)
​
​​Mort pour la France
​
Monument aux morts de Plouguin
​
Citations J.O du 13 Février 1921​
"Soldat brave et dévoué.
Mortellement blessé le 4 Septembre 1916 à Estrées
dans l'accomplissement de son devoir"
​
Médaille Militaire
Croix de guerre avec étoile de bronze
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Historique du 264ème Régiment d'Infanterie
Le régiment fait deux séjours au repos
où il réorganise ses unités, entrecoupés
par une période d'occupation
dans le secteur d'Estrées.
Il y fait de nombreux travaux sous un incessant
et violent bombardement ennemi de tous calibres.
Il remonte de nouveau en ligne pour attaquer
dans la nuit du 26 au 27 août 1915.
Enfin, du 4 au 8 septembre 1915,
il attaque sans répit, refoulant l'ennemi
depuis Estrées jusqu'à Berny-en-Santerre.
Dans toutes ces attaques,
d'un acharnement inouï, tous, officiers,
sous-officiers et soldats, rivalisèrent de vaillance.
​
Le régiment a subi de lourdes pertes,
dont près de 500 hommes tués.
​




Conq Jean René
​
Né le 13 Juin 1886 à Milizac
Résidant à Plouguin Lannoulouarn
​
Classe 1906 Matricule 429
​
Inscrit Maritime
​
Bon Service Armé le 15 Décembre 1914
​
Mis à la disposition de l'Autorité Militaire
pendant la durée de la guerre
​
Incorporé le 20 Avril 1915
33e Régiment d'Infanterie Coloniale
Soldat 2ème classe
​
Mort le 25 Septembre 1915,
des suites de blessures de guerre
sur le champ de bataille,
à l'ambulance 2/60 à Suippes (Marne)
​
​​Mort pour la France
​
Monument aux morts de Plouguin
​
​
​
​
​
Historique du 33e régiment d'infanterie coloniale
​
Le 25 septembre 1915, jour fixé pour l'attaque, le 33e RIC est régiment de gauche et de première ligne de la division Marchand.
​
A 9 h. 15, l'heure de partir est arrivée.
Le régiment s'élance dans la plaine crayeuse, sous le tir de l'ennemi.
Canons et mitrailleuses font rage.
​
Le 1er bataillon, en deux vagues, s'élance, face à l'Ouest, sur l'ouvrage de Magdebourg, situé près de la route de Souain à Somme-Py,
et l'enlève avec le 5e colonial, qui a attaqué par le Sud.
​
Le 3e bataillon, première vague, et le 2e bataillon, en deuxième vague, marchant face au Nord, enlèvent en un instant
l'ouvrage de Wagram.
​
Prévenu depuis longtemps, l'ennemi a organisé fortement son réseau de tranchées entre Souain et Somme-Py, mais en pure perte.
Surpris par l'impétuosité de notre attaque, il lâche pied.
​
Les bataillons, continuant rapidement leur progression, enlèvent toutes les lignes ennemies jusqu'à la ferme Navarin.


Copy Jean
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Né le 22 Avril 1889 à Saint Pabu
Résidant à Plouguin Kerdrein
​
Classe 1909 Matricule 2551
​
Mobilisé le 3 août 1914
71ème Régiment d'Infanterie.
Soldat 2ème classe
​
Disparu du 3 au 5 Octobre 1914.
​
Décédé le 12 Octobre 1914
à Neuville-Vitasse Mercatel (Pas de Calais).
​
​​Mort pour la France
​
Monument aux morts de Plouguin
​
​
​
JMO 71ème Régiment d’Infanterie
3 OCTOBRE 1914
​
Départ du Régiment à 3 heures pour MERCATEL.
​
Le 2ème Bataillon est détaché comme réserve du Corps d’Armée.
​
Le 1er et 3ème Bataillons reçoivent comme mission de flanquer à droite la Division ROGERIE qui prend pour objectif d’attaque MONCHY(17) par NEUVILLE-VITASSE.
​
La direction du mouvement suit le ravin S.E. de MERCATEL-NEUVILLE-VITASSE ; le 1er Bataillon forme l’avant garde, le 3ème suit.
La marche est arrêtée en abordant NEUVILLE que la Division n’arrivait pas à dépasser.
Le 1er Bataillon est attaqué vers 13 heures ; A ce moment, les 3ème et 4ème Compagnies étaient établies face au N.E.
sur la route MERCATEL-SAINT-MARTIN-sur-CAJEUL.
​
Les 1er et 2ème Compagnies étaient abritées dans le fond du ravin, derrière un talus.
Les 3ème et 4ème Compagnies font front et engagent une très vive fusillade mais les Allemands continuent leur marche ;
au moment ou ils allaient aborder la lisière, les 1ère, 2ème et 10ème Compagnies sont lancées à la contre attaque.
Ils réussissent à refouler les Allemands en leur infligeant de fortes pertes. Durant toute la soirée les Allemands sont tenus en échec.
​
Pour la nuit les Compagnies sont maintenues à leur poste.
Le 3ème Bataillon tout entier est détaché sur la croupe 81, 150 mètres S.E. de la NEUVILLE, face au S.
où des éléments Allemands s’étaient infiltrés.
Le 3ème Bataillon était en liaison avec un Bataillon du 41ème qui était établi face à SAINT-MARTIN.
​
Vers 4 heures, une violente canonnade et un feu intense de mitrailleuses allemandes, couvrent de projectiles tout le terrain occupé
par les 1ère et 2ème Compagnies.
Ces Compagnies ne peuvent tenir et se replient sur MERCATEL.
​
En même temps, une attaque allemande partant de SAINT-MARTIN-sur-CAJEUL arrive inopinément sur les tranchées du 41ème,
du 3ème Bataillon et de la 4ème Compagnie.
Les Hommes n’ont pas le temps de tirer ; ils sont abordés à la baïonnette, refoulés ou fait prisonniers.
​
Les fuyards se dirigent sur MERCATEL, où se joignant à d’autres fuyards, ils abandonnent le terrain, poursuivis
par les feux croisés des allemands.
​
Le repli est arrêté en partie aux abords du moulin de NEUVILLE et le 1er Bataillon peut se reconstituer en partie à MERCATEL.
​
Durant la journée du 3 et pendant la nuit du 3 au 4 le Bataillon fut chargé de la défense de MERCATEL.
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Dans l’engagement du 3 octobre, le Régiment a essuyé les pertes suivantes :
Officiers : 5 blessés
300 Hommes blessés, 350 tués ou disparus.
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4 OCTOBRE 1914
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A MERCATEL on tient sur les positions.
Officiers : 16 blessés
5 OCTOBRE 1914
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L’ordre de replis sur ARRAS est donné à 7 heures.
Le mouvement commence à 8 heures.
Les Compagnies sont arrêtées à une première position à BEAURAINS, cote 107.
Le 1er Bataillon est placé en réserve sur la Grand’route d’ARRAS à 800 mètres en arrière de la 1ère ligne il engage au feu 2 sections
de la 3ème Compagnie face à la cote 107.
Le mouvement de repli, le combat des sections de la cote 107,
nous coûte 30 tués ou blessés et 80 disparus, la 2ème Compagnie presque entière.


Copy Yves Marie
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Né le 11 Novembre 1884 à Saint Pabu
Résidant à Plouguin Kerdrein
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Classe 1904 Matricule 2252
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Rappelé à l'activité le 2 Août 1914
19e Régiment d'Infanterie
337ème Régiment d'Infanterie
Septembre 1914 aux Armées
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Disparu le 9 Juin 1916
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Fleury devant Douaumont Thiaumont (Meuse).
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​​Mort pour la France
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Monument aux morts de Plouguin
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