retro29.fr
Le site Retro29.fr est arrivé à une taille critique.
La suite des articles se trouve sur le site de L'ANNEXE de Retro29.
Combattants de Lampaul Ploudalmézeau
Noms S - de Salaün à Squiban
Salaün François Marie
Né le 8 Novembre 1887 à Saint Pabu
Classe 1907 Matricule 620
Rappelé à l'activité le 3 Août 1914
19e Régiment d'Infanterie
Soldat de 1ère classe
Blessé grièvement à la tête et à la main gauche
le 1 Juillet 1916
Tué à l'ennemi le 1 Juillet 1916
à Harbonnières (Somme)
Mort pour la France
Monument aux Morts de Lampaul Ploudalmézeau
Salaün Jean Marie
Né le 20 Mai 1892 à Saint Pabu
Classe 1912 Matricule 128
Incorporé le 10 Octobre 1913
48e Régiment d'Infanterie
71e Régiment d'Infanterie
le24 Avril 1915
48e Régiment d'Infanterie
le 16 Mai 1915
Blessé le 8 Septembre 1915
aux 2 genoux par éclats d'obus
à Vienne le Château (Marne)
5e Régiment d'Infanterie
le 12 Mai 1916
Disparu au combat le 1 Juin 1916
Présumé prisonnier
Décédé le 1 Juin 1916 (jugement du 27 Mai 1920)
à Douaumont (Meuse)
Mort pour la France
Monument aux Morts de Lampaul Ploudalmézeau
Squiban François Marie
Né le 16 Novembre 1869 à Lampaul Ploudalmézeau
Classe 1889 Matricule 733
N'a pas rejoint son corps,
étant rattaché à la classe 1887
comme père de 6 enfants
Squiban Jean François
Né le 12 Mars 1896 à Lampaul Ploudalmézeau
Classe 1916 Matricule 2536
Incorporé le 8 Avril 1915
au 71e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
Blessé le 19 Mars 1917 à Morlancourt (Somme)
Plaie superficielle pied par grenade
Blessé le 3 Mars 1918 à la tranchée de Calonne
Intoxication par gaz
Tué à l'ennemi le 19 Juillet 1918
à Villers Hélon (Aisne)
Mort pour la France
Monument aux Morts de Lampaul Ploudalmézeau
Historique du 71e Régiment d'Infanterie
COUP DE MAIN DE LA TRANCHÉE DE CALONNE.
4 Mars 1918
A la fin de février, un large coup de main est décidé
sur les organisations allemandes, de part et d’autre
de la tranchée de Calonne.
Les 2e et 3e bataillons désignés pour cette opération sont relevés
le 21 et le 22 février et se rendent avec le lieutenant-colonel
dans la région de Benoitevaux, Courouvre, Issoncourt.
Pendant quelques jours, les 2 bataillons s’entraînent et se préparent à l’opération projetée.
Dans la nuit du 3 au 4 mars, le 2e et le 3e bataillon remontent dans le secteur d’attaque.
Le 4 mars, à 8 h. 30, l’artillerie commence son tir, poursuivi méthodiquement jusqu’à l’heure H.
A 15 h. 17, sous une tempête de neige, les troupes d’attaque sortent des tranchées, collant au barrage.
Les fractions de tête franchissent les premières tranchées complètement nivelées, poussant droit sur leurs objectifs, pendant que les nettoyeurs vident les abris.
Les prisonniers affluent de toutes parts et sont dirigés vers l’arrière.
Les mitrailleuses sont enlevées, les "gros minen", qu’on ne peut emporter sont détruits par les hommes du génie.
Beaucoup d’Allemands qui refusent de se rendre sont tués.
Deux contre-attaques sont dispersées.
A 16 heures, l’opération est terminée avec un plein succès : 150 prisonniers, une quantité de matériel et de documents importants tombent entre nos mains.
Nous n’avons pas de pertes.
OFFENSIVE DE L’AISNE
18 Juillet - 5 Août 1918
A l’Est de la forêt de Villers-Cotterêts, s’étend une riche campagne recouverte au mois de juillet d’une belle moisson dorée
au milieu de laquelle se détachent nettement de nombreux villages et quelques vallons boisés.
C’est d'abord la vallée de la Savières, passant à Longpont, village complètement démoli par les obus.
Plus à l’Est, au moulin de Villers-Hélon, la Savières est grossie d’un petit ruisseau venant de la direction de Parcy-Tygny,
du bois de Mauloy.
Au Sud de ce couloir les hauteurs de Villers-Hélon, de-Blanzy, du bois Le Plessier, au Nord, la hauteur de Hartennes et Taux.
Jusqu’à la Vesle, le pays conserve, le même aspect : succession de plateaux coupés de ravins.
Un seul accident de terrain plus important, la vallée de la Crise.
Le 17 juillet au soir, tout le régiment quitte les cantonnements de Feigneux et environs et se porte dans la forêt de Villers-Cotterêts
Le 18 juillet au matin, se déclenche l’offensive des Alliés.
La 19e division est en réserve derrière la 33e division.
Le 71e occupe la lisière Est de la forêt de Villers-Cotterêts, près de la ferme de Chavigny.
A 16 h. 30, il traverse Longpont et prend position à proximité du moulin de Villers-Hélon.
L’offensive continue le 19 juillet.
Dans l’après-midi, le colonel reçoit l’ordre d’attaquer.
Le 71e se porte immédiatement dans le bois de Maulois qui doit servir de base de départ.
A 19 h. 40, le 2e bataillon à gauche (bataillon DE SALENEUVE), le 3e à droite (bataillon SINAIS), le 1er en soutien (bataillon PONS), débouchent du bois.
Ils franchissent avec un élan superbe, sous le feu des mitrailleuses allemandes, le glacis au Nord de la cote 157.
Le 2e bataillon pénètre dans le bois de la Tuilerie, s’en empare, pendant que le 3e bataillon dépasse le bois du Fond de Soissons,
la cote 203 et pousse ses éléments avancés jusqu’à la route d’Hartennes et Taux.
Le 20 juillet, à 4 heures, l’attaque est reprise.
Même élan, même enthousiasme.
La cote 206, le bois du Centaure sont enlevés en quelques minutés, les prisonniers affluent vers l’arrière.
La ferme de la Fontaine-aux-Chênes tombe entre nos mains.
Les groupes les plus avancés pénètrent dans Coutremain, Leplessier-Huleu.
En ce moment malheureusement nos pertes deviennent sévères.
Le commandant DE SALENEUVE est blessé grièvement d’une balle à la tête, beaucoup d’autres officiers sont mis hors de combat,
les mitrailleuses du bois du Plessier enrayent notre avance ; l’artillerie ennemie renforcée pendant la nuit précise son barrage.
Deux contre-attaques allemandes, partant du bois du Plessier et de Plessier-Huleu sont repoussées.
Les 2 et 3e bataillons s’appuient sur la cote 206, la ferme de la Fontaine-aux-Chênes ; le 1er bataillon au bois du Centaure.
Pendant ces deux jours, l’élan du régiment a été magnifique.
Nous avons pris 3 canons de campagne, plusieurs canons d’accompagnement, de nombreuses mitrailleuses, 150 prisonniers,
dont 2 officiers, réalisant une avance de 3 kilomètres en profondeur.
Les jours suivants, la résistance ennemie devient, plus sérieuse.
Squiban Jean Marie
Né le 3 Septembre 1874 à Lampaul Ploudalmézeau
Classe 1894 Matricule 2850
Rappelé à l'activité le 2 Août 1914
87e Régiment d'Infanterie Territoriale
293e Régiment d'Infanterie
le 4 Décembre 1914
Évacué blessé le 29 Octobre 1916
Décédé le 29 Novembre 1916
de Blessures de guerre
à Hôpital de Campagne n°1 Troyes (Aube)
Mort pour la France
Monument aux Morts de Landunvez
JMO du 293e Régiment d'Infanterie
Squiban Joseph Marie
Né le 18 Avril 1868 à Lampaul Ploudalmézeau
Classe 1888 Matricule 181
Rappelé à l'activité le 2 Août 1914
87e Régiment d'Infanterie Territoriale
Renvoyé provisoirement dans ses foyers
le 12 Août 1917
Rappelé le 5 Avril 1917
Détaché le 5 Avril 1917
dans ses foyers en qualité d'agriculteur
Squiban Vincent
Né le 24 Février 1899 à Ploudalmézeau
Classe 1919 Matricule 2395
Etudiant ecclésiastique en Angleterre
Incorporé le 29 Avril 1918
3e Régiment d'Artillerie
Maintenu Service Auxiliaire le 17 Septembre 1918
Faiblesse générale
Inapte temporairement le 15 Octobre 1918
Faiblesse générale
35e Régiment d'Artillerie le 10 Août 1919
Renvoyé dans ses foyers le 25 Mars 1921
© 2018 Patrick Milan. Créé avec Wix.com