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Combattants de Lampaul Ploudalmézeau
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Noms L - de Ladan à Le Dreff
Ladan Joseph Marie​
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Né le 15 Octobre 1876 à Lampaul Ploudalmézeau
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Classe 1896 Matricule 2755
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Réformé n°2 le 7 Avril 1900
Tuberculose pleurale
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Reconnu Bon Service Auxiliaire le 19 Décembre 1914
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Rappelé à l'activité le 9 Novembre 1915
29e Régiment d'Artillerie
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2e Régiment d'Infanterie Coloniale
le 29 Octobre 1916
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Détaché à Plouguin
du 25 Octobre 1916 au 22 Novembre 1917
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118e Régiment d'Infanterie
le 1 Janvier 1918
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Démobilisé le 15 Février 1919
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se retire à Plouguin
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Campagne contre l'Allemagne
du 9 Novembre 1915 au 25 Février 1919
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Médaille Commémorative
Laot Yves
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Né le 14 Mai 1895 à Lampaul Ploudalmézeau
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Classe 1915 Matricule 566
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Incorporé le 8 Septembre 1915
48e Régiment d'Infanterie
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Aux Armées le 2 Janvier 1916
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Tué à l'ennemi le 12 Juin 1918
à Hautebraye (Oise)
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Mort pour la France
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Monument aux Morts de Lampaul Ploudalmézeau
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Un secours de 150 Frcs a été payé à la mère
le 21 Décembre 1918
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Historique du 48e Régiment d'Infanterie
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Au cours des cinq derniers jours de combat, nos reculs successifs, pied à pied,
nous mènent de l'Ailette sur les bords septentrionaux du plateau, puis au milieu de ce plateau,
dans nos anciennes positions stabilisées de 1914 à 1917.
Même en un point, les Allemands mordant sur nos positions, s'emparant
du village d'Hautebraye et de la croupe boisée au nord de ce village, atteignent le bord
méridional, ce qui leur donne un observatoire splendide dans l'intérieur de nos positions
et sur la vallée de l'Aisne.
Le 3 juin, au matin, le recul est arrêté, et, malgré les inconvénients graves résultant
de la perte d'Hautebraye, nous avons tous la sensation qu'on est sur une position défendable
et surtout qu'à droite et à gauche les troupes amies tiennent cette fois solidement.
D'autre part, nos artilleurs ont réoccupé leurs anciennes positions de batterie, les coffres pleins à côté des pièces,
l'heure de la revanche va sonner.
L'Allemand, pour continuer ses attaques, est forcé de se montrer sur le plateau de la ferme Saint-Victor, où nos mitrailleuses épient s
es moindres mouvements.
Quand il marche, nos mitrailleuses le fauchent ; quand il profite des trous d'un terrain élastique pour se terrer, nos 75 et nos 155
le prennent à partie.
Son offensive est brisée.
Puis nos contre-attaques partielles, précédant notre contre-offensive générale du 18 juillet, ne tardent pas à se déclencher.
Dès le 7 juin, le village d'Hautebraye est repris. La 7e compagnie du 48e a participé à l'opération;
elle a fait à elle seule 17 prisonniers, dont 3 officiers et 5 sous-officiers.
Laot François Marie​
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Né le 12 Décembre 1887 à Lampaul Ploudalmézeau
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Classe 1907 Matricule 2493
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Rappelé à l'activité le 3 Août 1914
19e Régiment d'Infanterie
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Disparu le 17 Avril 1916
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Prisonnier à Hameln-sur-Weser (Hanovre)
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Rapatrié le 10 Janvier 1919
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Démobilisé le 5 Avril 1919
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se retire à Lampaul Ploudalmézeau
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Campagne contre l'Allemagne
du 3 août 1914 au 4 Avril 1919
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aux Armées
du 8 Août 1914 au 7 Septembre 1914
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Intérieur
du 8 Septembre 1914 au 28 Septembre 1914
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aux Armées
du 29 Septembre 1914 au 8 Novembre 1914
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Intérieur malade
du 9 Novembre 1914 au 22 Février 1915
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aux Armées
du 23 Février 1915 au 24 Septembre 1915
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Intérieur blessé
du 25 Septembre 1915 au 31 Décembre 1915
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aux Armées
du 1 Janvier 1916 au 16 Avril 1916
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Captivité
du 17 Avril 1916 au 10 Janvier 1919
Intérieur
du 11 Janvier au 5 Avril 1919
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Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
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Hameln-sur-Weser (Hanovre)
Laot François Marie​
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Né le 2 Mars 1890 à Lampaul Ploudalmézeau
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Classe 1910 Matricule 607
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Rappelé à l'activité le 3 Août 1914
48e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
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Parti aux Armées le 5 Août 1914
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Blessé le 22 Août 1914 à Fosse
Eclat d'obus côté gauche
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Bronchite et congestion par gaz asphyxiants
le 20 Octobre 1915 à Perthes
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Classé Service Auxiliaire le le 22 Juin 1916
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Classé Service Armé le 19 Octobre 1916
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155e Régiment d'Infanterie
le 3 Janvier 1917
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Changement d'Arme vers Artillerie DCA
Cicatrice adhérente rotule gauche
gêne flexion jambe et atrophie musculaire
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43e Régiment d'Artillerie
le 21 Mai 1918
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Démobilisé le 9 Août 1919
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se retire à Lampaul Ploudalmézeau
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Campagne contre l'Allemagne
du 3 Août 1914 au 8 Août 1919
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Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
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Laot Yves Marie​
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Né le 20 Novembre 1887 à Lampaul Ploudalmézeau
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Classe 1907 Matricule 2484
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Rappelé à l'activité le 3 Août 1914
35e Régiment d'Infanterie
2ème canonnier Servant
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111e Régiment d'Artillerie Lourde
le 1 Mai 1917
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28e Régiment d'Artillerie
le 23 Septembre 1917
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35e Régiment d'Artillerie
le 1 Octobre 1917
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175e Régiment d'Artillerie
le 1 Avril 1917
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175e Régiment d'Artillerie
le 1 Avril 1918
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229e Régiment d'Artillerie
le 18 Août 1918
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133e Régiment d'Artillerie Lourde
le 19 Février 1919
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Démobilisé le 12 Juillet 1919
​
se retire à Lampaul Ploudalmézeau
​
Campagne contre l'Allemagne
du 3 Août 1914 au 19 Septembre 1914
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aux Armées
du 20 Septembre 1914 au 8 Juillet 1919
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Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
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Lazennec François Marie
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Né le 5 Octobre 1897 à Tréglonou
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Résidant à Lampaul Ploudalmézeau
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Classe 1917 Matricule 2336
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Incorporé le 7 Janvier 1915
70e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
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202e Régiment d'Infanterie
le 2 Mars 1917
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Soldat de 1èe classe le 20 Décembre 1917
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Caporal le 27 Mai 1918
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Blessé le 27 Mai 1918 à Braye en Laonnois (Aisne)
Intoxication par gaz
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Évacué
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Retour au front le 6 Août 1918
Blessé le 16 Août 1918
devant Popincourt (Somme)
Plaie superficielle au cuir chevelu par éclat d'obus
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Sergent le 1 Décembre 1918
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2e Régiment de Tirailleurs Algériens
le 5 Mai 1919
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Démobilisé le 30 Septembre 1919
​
se retire à Lampaul Ploudalmézeau
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Campagne contre l'Allemagne
du 7 Janvier 1916 au 29 Septembre 1919
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Intérieur
du 7 Janvier 1916 au 24 Octobre 1916
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aux Armées
du 25 Octobre 1916 au 27 Mai 1918
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Intérieur blessé
du 28 Mai 1918 au 5 Août 1918
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aux Armées
du 6 Août 1918 au 16 Août 1918
​
Intérieur blessé
du 17 Août 1918 au 28 Septembre 1918
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aux Armées
du 29 Septembre 1918 au 29 Septembre 1919
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Croix de Guerre étoile de bronze
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
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Citation n°116 du 14 Août 1917
Excellent grenadier,
s'est spontanément offert comme volontaire
pour accompagner son officier
dans une reconnaissance périlleuse
à proximité des lignes Allemandes
qui a été exécutée dans la nuit du 7 au 8 Août 1917
sous le feu de l'ennemi
Lazennec Jean François
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Né le 12 Octobre 1893 à Tréglonou
​
Résidant à Lampaul Ploudalmézeau
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Classe 1913 Matricule 409
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Bon pour Service Armé en 1914
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Incorporé le 16 Décembre 1914
47e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
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120e Régiment d’Infanterie
le 16 Avril 1915
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Blessé le 31 Août 1915 aux Eparges (Meuse)
Plaie bras gauche par fléchettes
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12e Bataillon de Chasseurs à Pied
le 14 Décembre 1915
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Blessé Cuisse droite par éclat d'obus
le 15 Septembre 1916
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Évacué le 13 Janvier 1917
étant en Permission.
Code Maladie F.1.A*
*Troubles mentaux organiques,
y compris les troubles symptomatiques
​
Rentré au dépôt le 21 Mars 1917
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8e Bataillon de Chasseurs à Pied
le 21 Septembre 1917
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Démobilisé le 9 Août 1919
​
se retire à Ploudalmézeau
​
Campagne contre l'Allemagne
du 16 Décembre 1914 au 8 Août 1919
Intérieur
du 16 Décembre 1914 au 16 Avril 1916
​
aux Armées
du 16 Avril 1915 au 13 Janvier 1917
​
Intérieur
du 14 Janvier 1917 au 8 Août 1919
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Citation n°888 du 26 Décembre 1918
Excellent Chasseur plein de courage,
s'est particulièrement distingué
au cours des attaques du 1 au 3 Novembre 1918
​
Croix de Guerre étoile de bronze
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
Lazennec Joseph Marie
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Né le 4 Mars 1895 à Tréglonou
​
Résidant à Lampaul Ploudalmézeau
​
Classe 1915 Matricule 567
​
Incorporé le 16 Décembre 1914
47e Régiment d'Infanterie
Soldat 2ème classe
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120e Régiment d'Infanterie
le 16 Avril 1915
Aux Armées
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Blessé le 21 Août 1915 aux Eparges
Plaie épaule gauche par éclat de bombe
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Caporal le 25 Octobre 1915
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Blessé le 4 Mai 1917 à Sapigneul (Marne)
Plaie en séton bras et avant bras gauche
par éclat obus
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147e Régiment d'Infanterie
le 24 Décembre 1917
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Blessé le 29 Mai 1918 à Cramoiselle (Aisne)
Coup de feu cuir chevelu
Évacué
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Rentré au dépôt le 29 Juillet 1918
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Sergent le 26 Mai 1918
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Démobilisé le 18 Septembre 1919
​
se retire à Ploudalmézeau
​
Campagne contre l'Allemagne
du 16 Décembre 1914 au 17 Septembre 1919
​
Intérieur
du 16 Décembre 1914 au 15 Avril 1915
​
aux Armées
du 16 Avril 1915 au 28 Mai 1918
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Intérieur blessé du 29 Mai 1918 au 28 Juillet 1918
​
Intérieur du 29 Juillet 1917 au 18 Septembre 1919
​
Citation à l'Ordre du 147e RI n°298 du 3 Février 1918
Très bon gradé ayant toujours fait entièrement
son devoir, s'est distingué aux attaques des Eparges
le 21 Août 1915 et de Sapigneul le 4 Mai 1917
Blessé 2 fois
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Citation à l'Ordre du Corps d'Armée n°89 - 11 Mai 1918
​
Excellent caporal très brave au feu, bel exemple
de bravoure et d'abnégation
Dans l'attaque du 29 Avril 1918, s'est élancé en tête
de ses hommes sur l'objectif qui lui était assigné
et à incendié un abri
​
Citation n°319 du 12 Juin 1918
Jeune Sergent très courageux a été blessé
le 29 Mai au moment où il dirigeait les mouvements
de sa section sous le feu de l'ennemi.
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Médaille Militaire
Croix de Guerre Etoile de Vermeil
Chevalier de la Légion d'Honneur - JO 4 Janvier 1963
Lazennec Louis François Marie
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Né le 8 Mai 1891 à Tréglonou
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Résidant à Lampaul Ploudalmézeau
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Classe 1911 Matricule 3556 - 99-465
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Engagé Volontaire pour 5 ans le 17 Juillet 1911
Équipages de la Flotte
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Matelot de 2ème classe breveté Chauffeur
le 1 Janvier 1912
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Le Borgne François
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Né le 3 Mai 1884 à Lampaul Ploudalmézeau
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Classe 1904 Matricule 2120
​
Inscrit Maritime
Placé dans la réserve de l'Armée de terre
le 3 Mai 1914
​
Rappelé à l'activité le 3 Août 1914
19e Régiment d'Infanterie
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151e Régiment d'Infanterie
le 18 Juin 1915
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97e Régiment d'Infanterie
le 4 Octobre 1915
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52e Régiment d'Infanterie
le 10 Octobre 1915
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Passé au 58e Régiment d'Infanterie
le 14 Septembre 1917
​
5e Régiment du Génie
le 6 Novembre 1918
​
Démobilisé le 2 Février 1919
​
se retire à Ploudalmézeau
​
Campagne contre l'Allemagne
du 12 Août 1914 au 2 Février 1919
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Le Borgne Guillaume Marie
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Né le 2 Janvier 1875 à Lampaul Ploudalmézeau
​
Classe 1895 Matricule 1720
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Services Auxiliaires
Taie centrale œil droit
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Classé Service Armé le 9 Novembre 1914
​
87e Régiment d'Infanterie Territoriale
Soldat de 2ème classe
le 25 Janvier 1915
​
211e Régiment d'Infanterie Territoriale
le 1 Septembre 1915
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64e Régiment d'Infanterie Territoriale
le 27 Juillet 1917
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13e Régiment d'Infanterie Territoriale
le 2 Novembre 1917
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Détaché agricole le 5 Mars 1918
Relevé de l'Agriculture par ordre
rentré au dépôt le 15 Juillet 1918
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118e Régiment d'Infanterie
le 10 Novembre 1918
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Le Dreff Jean François
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Né le 6 Janvier 1897 à Gouesnou
​
Résidant à Lampaul Ploudalmézeau
​
Classe 1917 Matricule 2338
​
Incorporé le 7 Janvier 1916
41e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
​
94e Régiment d'Infanterie
le 24 Octobre 1916
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Décédé le 23 Mai 1917 Blessures de Guerre
​Hôpital temporaire n° 18*
Saint-Maurice Épinal (Vosges)
​
Inhumé à Épinal (Vosges)
​
Mort pour la France
​
Monument aux Morts de Lampaul Ploudalmézeau
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* HC n° 18 Épinal
Ancien Hôpital mixte Saint-Maurice,
rues d'Alsace et de l'Hôpital
(rue Jean Pellerin et Collège Jules Ferry actuels)
​
525 lits
​
Fonctionne du 6 août 1914 au 25 septembre 1919
Au 1er septembre 1916 l'hôpital
comptait 12570 hospitalisés et 314 décès.
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Début 1918 il y avait 380 lits de Chirurgie
Le Dreff Jean François
​
Né le 16 Mars 1884 à Lampaul Ploudalmézeau
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Classe 1904 Matricule 2183
​
Rappelé à l'activité le 3 Août 1914
3e Régiment d'Artillerie à Pied
​
73e Régiment d'Artillerie Lourde
le 1 Août 1917
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Démobilisé le 7 Mars 1919
​
se retire à Lampaul Ploudalmézeau
​
Campagne contre l'Allemagne
du 3 Août 1914 au 7 Mars 1919
​
aux Armées
du 28 Février 1916 au 31 Juillet 1917
​
Le Dreff Jean Marie
​
Né le 19 Février 1878 à Lampaul Ploudalmézeau
​
Classe 1898 Matricule 1030
​
Rappelé à l'activité le 2 Août 1914
87e Régiment d'Infanterie Territoriale
​
151e Régiment d'Infanterie
le 14 Décembre 1914
​
162e Régiment d'Infanterie
le 22 Mai 1917
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12e Escadron du Train
le 14 Août 1917
​
Hospitalisé le le 8 Septembre 1917
Hôpital Auxiliaire n°6 Chalon sur Saône
Sorti le 16 Octobre 1917
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Hospitalisé le 28 Octobre 1917
Hôpital Auxiliaire n°4 à Quimper
CSR Quimper
Sorti le 11 Janvier 1918
​
Réformé n°1 avec gratification renouvelable
le 9 Août 1918
Raideur très serrée de l'épaule droite suite
de plaie pénétrante par éclat d'obus
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Campagne contre l'Allemagne
du 2 Août 1914 au 9 Janvier1918
Le Dreff Yves
​
Né le 17 Octobre 1892 à Saint Pabu
​
Résidant à Lampaul Ploudalmézeau
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Classe 1912 Matricule 2046
​
Incorporé le 8 Octobre 1913
71e Régiment d'Infanterie
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Blessé le 17 Juin 1916 au Mort Homme
Arrachement du petit doigt main droite
plaie jambe gauche par éclat d'obus
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58e Régiment d'Infanterie
le 28 Août 1917
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40 Régiment d'Infanterie
le 9 Novembre 1917
​
Démobilisé le 23 Septembre 1919
​
se retire à Lampaul Ploudalmézeau
​
Campagne contre l'Allemagne
Intérieur
du 2 Août 1914 au 5 Août 1914
​
aux Armées
du 6 Août 1914 au 17 Juin 1916
​
Intérieur
du 18 Juin 1916 au 24 Août 1917
​
en Orient
du 25 Août 1917 au 13 Juillet 1919
​
Intérieur
du 14 Juillet 1919 au 22 Septembre 1919
Médaille de la Victoire
Médaille Commémorative
​
​
Historique du 58e Régiment d'Infanterie en Orient
​
LE 58e R.I. A L’ARMEE D’ORIENT
1917
​
EMBARQUEMENT POUR SALONIQUE
​
La 30e Division passe trois semaines environ à Toulouse et s’organise en vue de son départ pour l’armée d’Orient.
Le 3e bataillon s’embarque à Marseille le 16 janvier 1917 sur l’Amiral Olry.
Le 24 janvier, à 4h du matin, on est réveillé à bord par une violente secousse.
Tout le monde pense à un torpillage.
Il n’en est rien, l’Amiral Olry vient d’être heurté par un navire italien.
Deux marins de l’équipage sont blessés et le navire est quelque peu endommagé.
Le reste du régiment prend place à bord de l’Impératrice Catherine II, à Toulon, le 18 janvier.
ARRIVEE A SALONIQUE
​
Les deux transports arrivent et le 58e débarque à Salonique le 25 janvier.
Il traverse la ville dans des cloaques de boue et va s’installer sous la lente au camp de Zeitenlick (25 janvier au 7 février 1917)
SECTEUR D’OSIN (21 mars 1917 – 21 mai 1917)
Après un séjour d’un mois au bivouac de Topsin (7 février – 13 mars 1917), le 58e se porte au secteur d’Osin par des marches fort pénibles. Le régiment est réparti entre le monastère d’Arkhangel (1/58) le Plateau des 4 Arbres (11/58), le Plateau de Borislaw (111/58) et le Srka di Ded (E.M. et C.H.R.)
ATTAQUE DU SRKA DI LEGEN – REACTION DE L’ENNEMI (6 mai – 21 mai 1917)
​
Une attaque du Srka di Legen, préparée de longue date, a lieu, le 10 mai, après 4 jours de préparation d’artillerie.
Elle est faite par le 84e et le 284e R.I..
Le 58e protège leur aile gauche (3e bataillon) et tient les 2 autres bataillons en réserves de brigade.
Les bataillons d’assaut attaquent le 10 à 4h 30, culbutent les postes avancés et abordent les deuxièmes objectifs, mais ils sont arrêtés par les contre-attaques immédiates à la grenade et le tir des mitrailleuses bulgares.
Après des tirs très violents d’artillerie lourde et de mines de 50 kilos, les bulgares lancent à 17h 30 une puissante contre-attaque sur tout le front conquis et obligent les unités du 84e et du 284e à se reporter sur la Cuvette, et sur l’avancée de Srka qu’elles reçoivent l’ordre de tenir et d’organiser.
Le 12 mai le 11/58 relève le VI / 284, qui a été très éprouvé. Il occupe l’avancée du Srka, complètement dominée par l’ennemi et dont le sol est tellement dur qu’il est difficile d’y creuser des tranchées autrement qu’à la mine.
Il y subit jusqu’au 21 mai de très violents bombardements et, presque chaque nuit, les attaques de détachements ennemis qu’il repousse chaque fois, en couchant de nombreux bulgares devant les fils de fer.
Les bataillons quittent le secteur d’Oisin le 20 et 21 mai, ils s’embarquent à la gare Karassouli et séjournent au bivouac aux environs d’Ekaterini, au pied de l’ Olympe, du 26 mai au 6 juin.
EXPEDITION D’ATHENES
Le 8 juin, le 58e est rassemblé avec les autres éléments de la 30e D.I. ; (sauf le 61e) il fait partie du groupement du général REGNAULT, qui doit se rendre à Athènes, pour en chasser le Roi CONSTANTIN, qui trahit tous ses engagements envers la France.
La D.I. s’embarque le 8 juin ; le convoi lève l’ancre le 9 et mouille en rade de Salamine le 11 juin dans la nuit.
Les bataillons débarquent au Pirée le 12 sans aucun incidents ni aucune résistance.
Tandis que le 11e bataillon garde la ville, les 2 autres bataillons vont prendre les avant-postes au N.E. du Pirée.
​
OCCUPATION D’ATHENES
Le 25 juin à 4h 30 du matin, le régiment se met en marche sur Athènes et chaque bataillon va occuper, dans le calme le plus parfait,
les emplacements prescrits et reconnus, la veille, par les officiers supérieurs et les commandants de compagnie.
Le 1er bataillon à l’Acropole, le 2e au stade, le 3e au Lycabette, tenant sous leur feu les principales places des rues de la vile.
Le 58e participe le 27 juin au service d’ordre établi pour l’entrée de M. VENIZELOS, président du Conseil,
et le 30 à une prise d’armes au Stade.
Enfin, le 14 juillet le Général REGNAULT passe en revue les détachements des troupes alliées, en présence de M. VENIZELOS, du Corps Diplomatique et devant une foule enthousiaste de 30.000 Athéniens, qui acclament la France et les Puissances de l’Entente.
LE 58e DANS LE SECTEUR A L’OUEST DE MONASTIR
(29 , 30 juillet 1917 – 23 septembre 1918)
Le régiment transporté d’ Athènes à Florina prend le 29 et le 30 juillet le secteur de la Plaine et de la route de Resna à l’ouest de Monastir. Peu de temps après la relève, le lieutenant DE LAGARDE de SAIGNES, est tué d’une balle au cœur en faisant la reconnaissance de ses petits postes et de ses défenses accessoires en avant de ses tranchées.
Cet officier s’était particulièrement distingué à Ville-sur-Tourbe et à Verdun.
​
Le secteur occupé par le régiment comprend deux parties :
1°- La Plaine, qui s’étend entre le Massif de Posen, occupé par le 40e et la route de Monastir à Resna.
2°- Les premières pentes rocheuses, du Massif de la cote 1248
​
Au début, le secteur est assez calme, mais l’existence y est particulièrement pénible du fait que l’ennemi occupe toutes les hauteurs (Periteri et Dorsale de 1248) et rend toute circulation de jour impossible, car il n’existe pas de boyaux ni de bons cheminements défilés. Les cuisines fonctionnent au Ravin des Italiens et au Ravin de Brunswick et les repas ne peuvent être apportés
que de nuit aux unités en ligne.
La première ligne de tranchées n’a que 80 centimètres ; le sol est rocheux et ne peut être guère creusé qu’à la mine.
Il n’existe que quelques rares abris sérieux.
Le régiment s’est mis une fois de plus courageusement au travail, a creusé les tranchées et boyaux nécessaires, construit des abris,des blockhaus de mitrailleuses et place de sérieuses défenses accessoires, en un mot organisé un secteur complet, capable de résister à une attaque sérieuse.
COUP DE MAIN DU 3 SEPTEMBRE 1917 SUR LE SAILLANT BULGARE DE KIEL (PRES DE BRATINDOL)
Le commandement jugeant nécessaire de maintenir devant le front de la Division le plus possible de troupes bulgares prescrit qu’un coup de main important, avec une sérieuse préparation d’artillerie sera exécuté par le 58e.
Les 9e compagnie (lieutenant CADENCE) et 10e compagnie (lieutenant JOUVENT) avec un peloton de mitrailleuses (capitaine JOUVE),
sous le commandement du chef de bataillon FRANCOIS, doivent attaquer les positions ennemies du saillant de Kiel, pénétrer jusqu’à la ligne de soutien, nettoyer les abris, faire des prisonniers.
Le commandant de la troupe d’attaque est laissé libre, selon les circonstances, du moment où il ramènera son détachement.
La préparation d’artillerie est faite par une trentaine de batteries.
Le 3 septembre à 4h 25 du matin, la troupe prend, dans le plus grand silence son dispositif d’attaque.
Les cris d’un blessé attirent l’attention de l’ennemi qui déclenche son tir de barrage.
A 4h 45 les compagnies se lancent à l’assaut sous un barrage nourri et sous le feu des mitrailleuses et se portent d’un seul élan sur les tranchées ennemies.
Une vingtaine de bulgares sont tués sur la position et, dans la journée, il est fait une trentaine de prisonniers dont 1 officier.
Les sections s’organisent rapidement dans les tranchées ennemies, bouleversées par nos obus.
Le commandant de l’attaque décide de ne rentrer dans nos lignes qu’à la nuit et en rend compte au Chef de Corps.
La troupe passe donc toute la journée dans la position qu’elle a enlevé et que l’ennemi ne manque pas de bombarder sérieusement.
A 19h le tir de l’artillerie ennemie atteint une très grande intensité, qui indique nettement la préparation d’une forte contre-attaque.
En effet les officiers observateurs aperçoivent, vers 19h 15, un bataillon bulgare de contre-attaque descendant le ru de Magarevo
vers le saillant de Kiel.
En quelques secondes notre artillerie déclenche, une concentration de feux extrêmement violente qui brise l’élan de ce bataillon
et lui cause de fortes pertes.
La 2e vague bulgare est arrêtée net ; les réserves refluent vers l’arrière ; quant aux premières vagues qui ont pu franchir le barrage assez tôt, elles essaient par 3 fois de contre-attaquer, mais elles sont fauchées par nos feux.
Enfin vers 20h 45 le calme est rétabli et on entend l’ennemi qui travaille dans ses tranchées de deuxième ligne.
Alors la position est évacuée dans les conditions prévues : chaque section ramène ses blessés et ses morts jusqu’aux équipes
de brancardiers venues à leur rencontre.
Tout le monde rentre sans être inquiété, sans recevoir un obus, ni une balle.
Les écoutes micro-téléphoniques révèlent les pertes que les bulgares ont subies quand notre artillerie a arrêté leur contre-attaque :
« 29 morts, 300 blessés »
En ce qui concerne le régiment, le combat lui a coûté 23 tués, 6 disparus (tués), 102 blessés.
La troupe a montré dans l’attaque du saillant de Kiel, un grand courage et une ténacité vraiment méritoire, sous des feux d’artillerie d’une très grande intensité...
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