Léon Charles

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Né le 30 Décembre 1876

Brest Saint Pierre Quilbignon

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Classe 1896 Matricule 832

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Engagé Volontaire pour 5 ans le 1 Août 1896

2e Régiment d’Infanterie de Marine

Soldat 2ème classe

 

Soldat musicien le 5 Août 1897

 

Régiment de Tirailleurs Sénégalais

le 13 Août 1897

 

2e Régiment d’Infanterie de Marine

le 22 Juin 1899

 

Remis Soldat 2ème classe le 22 Septembre 1900

 

13e Régiment d’Infanterie de Marine

le 6 Décembre 1900

 

2e Régiment d’Infanterie de Marine

le 19 Janvier 1903

 

Condamné par le Conseil de Guerre

à 4 mois de prison et amende le 22 Décembre 1903

Abandon de poste

Coup et blessures sur habitant

Ivresse publique

 

Libéré de sa peine le 18 Février 1904

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1er Bataillon d'Afrique

Chasseur de 1ère classe

le 7 Mars 1904

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Chasseur Fanfariste le 8 Juillet 1904

Chasseur 2ème classe le 2 Décembre 1904

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Condamné par le Conseil de Guerre

à 10 mois de prison le 12 Février 1906

Abandon de poste étant en faction

Remise de peine de 1 mois et libéré

le 2 Septembre 1906

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2e Bataillon d'Infanterie Légère d'Afrique

le 27 Septembre 1906

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Réintégré dans une Compagnie le 12 Août 1907

Chasseur de 2ème classe

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Légion Étrangère le 2 Septembre 1907

Soldat 2ème classe

1er Régiment Etranger

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2e Régiment Etranger

le 2 Juin 1909

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Soldat disciplinaire le 2 Juin 1909

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Légionnaire de 2ème classe le 9 Décembre 1911

 

Campagnes

 

Sénégal 1897 - 1899

Madagascar 1900 - 1903

Algérie 1904

Région Saharienne 1904 - 1905

Algérie 1905 - 1906 - 1907 - 1908

Maroc en guerre 1908

Algérie 1909

Maroc en guerre 1909

Région Saharienne 1910

Algérie 1910 - 1911

Algérie 1911 - 1912

87e Régiment d'Infanterie Territoriale
Détenu (?)* MdH

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Décès le 20 Avril 1919

Constantine (Algérie)

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Maladie non contractée en service

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Citation n°20 à l'ordre du Corps d'Armée

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Faisait partie du détachement de 90 hommes qui a défendu

le blockauss de Bou Denib dans la journée

du 31 Août et la nuit du 1 Septembre 1908

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Médaille Maroc avec Agrafes Haut Guir et Oudjda

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Source : Légion Étrangère AALME.FR

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Le commandement peut alors, dès le début de 1908, déplacer la majeure partie des unités présentes dans l’amalat d’Oujda vers le sud pour s’opposer à la marche des harka venant du Tafilalet et de la vallée du Guir.

Trois colonnes comptant chacune une des compagnies montées du 1er Régiment Etranger marchent vers la palmeraie de Bou-Denib où se trouve la harka de Moulay-es-Sebaï, adversaire acharné de la France et du sultan.

Le 14 avril 1908, la 3e compagnie montée du 1er Régiment Etranger atteint dans la palmeraie le ksar cœur de la résistance.

Une section de la compagnie tente de pénétrer dans le fort en empruntant une brèche ouverte par un obus, mais elle est repoussée avec des pertes importantes.

Les légionnaires n’atteignent leur objectif qu’après élargissement de la brèche par l’artillerie.

Abandonnant ses morts, la plupart de ses blessés, ses tentes et ses vivres, la harka s’enfuit vers l’ouest dans les contreforts du Grand Atlas.

L’importance stratégique de Bou-Denib est telle que les compagnies montées reçoivent l’ordre d’y construire, en deux mois, un poste pouvant abriter 1 500 hommes et 550 animaux ainsi qu’une redoute abritant des mitrailleuses et comportant des plateformes pour canons de 75 mm et de 80 mm de montagne.

Le 30 août 1908, cet ouvrage, tenu par deux compagnies montées du 1er Régiment Etranger, est attaqué par une harka de 20 000 hommes qui, après dix-huit heures d’assauts inefficaces, abandonne la partie en laissant 173 corps sur le terrain.