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Source : La Dépêche de Brest 8 juillet 1944

 

M. et Mme Bourel, demeurant à Keraroz, en Saint-Pierre-Quilbignon, se sont réfugiés à Créach-Callec, en Cléder, où ils occupent deux pièces dans une maison appartenant à Mme Salaun, leur cousine, qui tient un débit-épicerie.

 

Le 28 juin, en rentrant, vers 10 h. 30, Mme Bourel avait été étonnée de trouver ouverte la porte die la ferme, de même que la porte d'une armoire dans sa chambre.

Cependant, elle n'avait rien remarqué d'anormal.

 

Or, le 3 Juillet, elle s'aperçut de la disparition d'une somme de 30 francs dans son armoire.

 

Peu de temps après, Mme Salaun constatait que les deux tiroirs-caisses de son comptoir avaient été fouillés et que leur contenu, s'élevant à un millier de francs, avait été volé.

 

Mme Bourel remonta dans son appartement, où elle s'aperçut qu'on lui avait dérobé, dans une valise, un coffret renfermant toutes les économies du ménage, soit 40.000 francs en bons d'épargne de 1941, 100.000 francs en billets de banque, 500 francs en pièces de 5 francs en argent, 100 francs en pièces de 2 et 1 franc, ainsi que deux livrets militaires, un livret d'ancien combattant, un livret de médaillé militaire et divers papiers.

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