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Source : La Dépêche de Brest 2 avril 1941

 

Le facteur auxiliaire Louis Guennoc, 42 ans, demeurant à Lesneven, s'enivre fréquemment et, quand il est dans cet état, sa femme et sa fille sont l'objet de violences.

 

Ne pouvant supporter plus longtemps les brutalités de son mari, Mme Guennoc abandonna le domicile conjugal, et porta plainte à la suite d'une nouvelle scène qui se déroula dans la nuit du 6 mars.

 

Les 7 et 25 Janvier, le 2 février et le 6 mars, notamment, Guennoc se montra particulièrement brutal envers sa femme.

Elle était couchée quand, rentrant ivre au domicile conjugal, Guennoc saisit son ceinturon et en frappa son épouse, qui fut atteinte à l'œil.

 

À plusieurs reprises, Mme Guennoc et sa fille, âgée de 14 ans, durent aller se réfugier chez des voisins.

 

Le 7 Janvier, Guennoc menaça sa fille avec un couteau.

 

Interrogé par les gendarmes, l'inculpé déclara que « considérant sa femme et sa fille comme venimeuses, il voulait leur couper la langue pour les autopsier (sic) ».

 

L'inculpé reconnaît avoir tenu ces propos, mais simplement pour faire peur.

 

Après plaidoirie de Me Simon, le tribunal condamne Louis Guennoc à 100 francs d'amende.

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