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Fenêtres sur le passé

1940

Un vol de14.400 francs à Pradennou en Ploujean

 

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Source : La Dépêche de Brest 8 décembre 1940

 

Jeudi après-midi, vers 15 heures, M. Hervé Cottour, cultivateur, demeurant chez son beau-père M. Piolot, à Pradennou, en Ploujean, s’aperçut en revenant des champs, que la fenêtre de la cuisine, dont une vitre était brisée, se trouvait entr'ouverte.

 

Il prévint sa belle-sœur Mme veuve Urien qui lavait du linge à proximité et qui avait sur elle la clé de la de la maison.

 

M. Cottour et sa belle-sœur montèrent au premier étage et constatèrent que l'armoire de M. Piolot était ouverte.

Le tiroir en avait été tiré et une boite qui s'y trouvait avait été vidée de son contenu soit 4.200 frs et placée sur une table.

 

Dans la chambre de M. Cottour dont la porte était fermée à clé, une armoire avait été également elle aussi visitée.

Le tiroir avait été tiré et une caissette contenant 10.200 francs avait, elle aussi, été vidée de de son contenu.

L'armoire de M. Cottour était fermée à clé et cette clé se trouvait dans veston placé dans une dans une garde-robe.

Or, quand le vol fut constaté, il était toujours à sa place.

Les gendarmes Crenn et Cloître ont ouvert une enquête et il est probable que le coupable sera rapidement découvert.

Les recherches sont en effet conscrites à la région du fait qu’aucune personne étrangère à Ia région n'a été vue à Pradennou.

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Source : La Dépêche de Brest 18 décembre 1940

 

Nous avons relaté, dans notre numéro du 8 décembre dernier, comment le Jeudi précédent, vers 15 heures, M. Hervé Cottour, cultivateur, demeurant chez son beau-père, M. Piolot, à Pradennou, en Ploujean, s'aperçut, en revenant des champs, que la fenêtre de la cuisine, dont une vitre était brisée, se trouvait entr'ouverte.

 

Ayant prévenu sa belle-sœur, qui lavait du linge à proximité et qui avait sur elle la clé de la porte de la maison, il avait pu constater, au 1er étage, que, dans une chambre, une armoire avait été visitée. Le tiroir avait été tiré et une boite qui s'y trouvait avait été vidée de son contenu, soit 4.200 francs, appartenant à M. Piolot.

 

Dans la chambre de M. Cottour, l'armoire avait été également inspectée.

Le tiroir, aussi, avait été tiré et une somme de 10.200 francs, appartenant à M. Cottour avait disparu d'une caissette qui s'y trouvait.

Cette armoire était fermée à clé et cette clé était placée dans la poche d'un veston, ramassé dans une garde-robe.

 

Avec d'autres petites sommes, qui avaient disparu, c'étaient, au total, 15.435 francs qui avaient été volés à MM. Cottour et Piolot.

 

Une enquête avait été ouverte par les gendarmes de Morlaix et, depuis, elle suivait son cours.

Cette enquête vient d'aboutir à la découverte de la coupable, la veuve U..., qui a passé des aveux.

 

Elle a déclaré qu'elle avait forcé la serrure de l'armoire de M. Piolot au moyen de la clef d'une écrémeuse.

 

Pour ouvrir la seconde armoire, elle avait pris la clef dans la poche du veston de M. Cottour, dans la garde-robe.

 

Elle avait caché les 15.435 francs dérobés, dans le mur d'une étable où Ils ont été retrouvés, puis remis à leurs propriétaires.

 

La veuve U... a déclaré qu'elle avait cassé une vitre de la fenêtre de la cuisine de la maison de M. Piolot, pour simuler un cambriolage.

 

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Source : La Dépêche de Brest 25 janvier 1941

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