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Fenêtres sur le passé

1938

L'inauguration des nouveaux abattoirs de Camaret

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Source : La Dépêche de Brest 1 août 1938

 

Camaret inaugurait hier ses nouveaux abattoirs.

 

En auto, la municipalité et ses invités se rendent aux nouveaux abattoirs, près du village de Kermeur,

à environ deux kilomètres de Camaret.

L'abattoir est décoré de pavillons multicolores.

 

M. Téphany fait les honneurs du nouvel établissement. M. Minaud fournit les explications techniques.

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À droite de l'entrée se trouve le logement du gardien.

À gauche, les écuries pour bêtes à cornes, moutons, veaux et porcs.

 

Au fond, le hall d'abatage, muni d'un équipement mécanique moderne système Diemer.

 

À côté, la pièce où seront sacrifiés les porcs, avec une cuve à échauder; puis la charcuterie,

une pièce où seront entreposées les peaux et un incinérateur avec autoclave pour brûler les déchets

 

Tous ces services et leurs annexes sont alimentés en eau sous pression par une auto-pompe

qui amène l'eau d'un puits dans un réservoir placé sous le toit.

 

Une fosse d'épuration permet de se débarrasser des eaux usées.

Tout a été étudié avec le plus grand souci d'hygiène par l'Omnium d'études techniques à qui le projet avait été confié. Les plans sont dus à MM. Combarrieu et Lahorre, et la réalisation à l'Union des services publics,

dont M. Jacques Luchaire est l'administrateur délégué.

 

Les constructions ont été édifiées par la société Laborderie frères et Minaud, avec le concours de M. Joncour, entrepreneur à Quimper.

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Ces maisons ont offert, après la cérémonie un banquet à la municipalité et ses invités,

mais comme elles ne pouvaient y convier toute la population,

elles avaient eu l'heureuse idée d'offrir à celle-ci le premier animal sacrifié aux nouveaux abattoirs.

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Le sacrifice.jpg

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Un superbe bœuf attendait placidement la mort sans manifester d'impatience.

On le fit passer sur la bascule qui accusa 381 kilos, et il fut conduit dans le hall d'abatage.

 

D'un seul coup de mailloche habilement appliqué, le sacrificateur étourdit la malheureuse bête, qui s'écroula,

et rapidement égorgée, fut suspendue à des crocs et montée à l'aide d'un treuil à hauteur convenable

pour permettre au boucher de la dépecer commodément.

 

Suspendus au birail fixé au plafond, les quartiers circulèrent ensuite aisément sur cette voie

et furent descendus directement dans une voiture par un seul homme.

 

On procédera aujourd'hui ou demain à la distribution de cette viande de 1er choix à la population.

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