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Finistériens morts à Berry-au-Bac - Aisne
1917 P - V

Pellé Denis Marcel
Né le 2 Juin 1895 Guipavas
Poudrier
Classe 1915 Matricule 3576
Caporal le 8 mai 1915
48e Régiment d'Infanterie
416e Régiment d'Infanterie
le 21 Mars 1915
94e Régiment d'Infanterie
le 23 Juillet 1916
Signalé comme étant décédé le 1er Mai 1917
Décès fixé au 10 Avril 1917 par jugement déclaratif
Inhumé au cimetière de Moscou Fosse 16

Pensec René
Né le 8 Mai 1887 à Querrien
Classe 1907 Matricule 222
Soldat 2ème classe
268e Régiment d'Artillerie
le 11 Avril 1917
Tué à l'ennemi le 29 Avril 1917
au Choléra

Péron Jean Marie
Né le 24 Septembre 1896 à Saint Hernin
Classe 1916 Matricule 4501
Soldat 2ème classe
Incorporé le 8 Avril 1915
48e Régiment d'Infanterie
94e Régiment d'Infanterie
le 28 Avril 1916
Tué à l'ennemi le 16 Avril 1917

Peton René Marie
Né le 29 Décembre 1895 Plonévez-Porzay
Classe 1915 Matricule 2493
Soldat 2ème classe
Incorporé le 15 Octobre 1914
19e Régiment d'Infanterie
148e Régiment d'Infanterie
le 1er Février 1915
147e Régiment d'Infanterie
le 9 Mai 1915
Décédé le 19 Mai 1917
des suites de blessures de guerre
secteur de Moscou
Citation
N°35 de la 7e Brigade
"A pendant les combats du 4 au 6 Septembre 1916
rempli les fonctions de coureur
avec un dévouement absolu.
A conduit une corvée de ravitaillement en munition
sous un violent bombardement.
A été blessé par suite de l'explosion
d'un dépôt de munition et
n'a pas abandonné son service".
Croix de guerre


Source : Historique du 147e Régiment d'Infanterie
BERRY-AU-BAC
Avril à mai 1917
Le 21 avril, le régiment occupe un secteur dans la région de Berry-au-Bac.
Dès l'arrivée, les troupes relevées avaient fait connaître que le sous-sol était miné et que tout faisait
craindre de prochaines explosions.
Personne ne se départit cependant de son calme et accomplit sa tâche quotidienne.
Le 14 mai de 4 heures à 6 heures, une série d'explosions de fourneaux de mines se produisent dans
le secteur occupé par le 3e bataillon.
Tout le sous-sol de la Côte 108 du terrain dénommé Misme
(entre Grande Carrière et Carrière Sapigneul) est en effet miné.
A 4 heures, première explosion engloutissant une section de la 11e compagnie et blessant plusieurs
hommes de la section voisine.
A 4 heures 30, deuxième explosion ensevelissant des éléments importants de la 10e compagnie, puis
3e explosion.
Le Lieutenant DRION, Commandant la 10e compagnie, les Sous-lieutenant BLANCHARD et BERNARD disparaissent.
A 5 heures 45, et à 5 heures 50, 3e et 4e explosions, plus en arrière.
Conformément aux ordres reçus, les unités de réserve bondissent à l'attaque pur couronner les crêtes
des entonnoirs, mais certaines, notamment la 3e section de la 10ème compagnie sont à leur tour la
proie des mines.
A 5 heures 50 l'ennemi attaque, mais les groupes épars de notre 1re ligne privés presque tous de leurs chefs tués ou blessés, se cramponnent au terrain et établissent des barrages.
L'ennemi ne réalise une légère avance que sur certains points.
Le soir même et le lendemain, des contre-attaques déclenchées par nous parviennent à reprendre après ne lutte acharnée, une partie du terrain perdu.
Le 18 mai la situation est complètement rétablie.
Se sont particulièrement distinguées dans cette action les 5e, 7e, 9e et 11e compagnies.
La 5e compagnie, qui a à déplorer la perte de 3 chefs de section: le Lieutenant CHAUVEAU, tué l'Adjudant ROUSSEAU, le Sous-lieutenant de VAUFLEURY blessé, est l'objet de la citation suivante à l'ordre de l'Armée:
« Le 17 mai 1917, la 5e compagnie du 147e a attaqué une tranchée allemande avec un entrain, une énergie et une bravoure remarquables ; a conquis non seulement l'objectif qui lui était assigné mais,
après une lutte ardente à la grenade, a élargi son succès, causant à l'ennemi des pertes, faisant des prisonniers, et s'emparant d'une mitrailleuse légère. »
En outre, le Général MICHELER, commandant la 5e Armée cite à l'ordre de l'Armée le 3e bataillon du 147e RI dans les termes suivants:
« Sous les ordres de son chef, le Chef de Bataillon DURAND-CLAYE, pendant la période du 12 au 21 mai 1917, sur un terrain miné et entièrement bouleversé, a subi le 14 les explosions de 6 mines successives qui ont désorganisé complètement la position et lui ont infligé de lourdes pertes.
Malgré ces circonstances difficiles, toutes ses unités se sont spontanément portées en avant au mépris du danger et ont arrêté dès son origine l'attaque en force déclenchée par l'ennemi à la suite des explosions de mines; ces mêmes unités ont participé en outre, les jours suivants, aux opérations de détail par lesquelles l'ennemi a été rejeté au-delà de ses positions initiales. »
Le 147e est relevé le 21 mai 1917, puis gagne par étapes la région de Larzicourt où il se repose du 16 juin au 18 juillet.
Podeur Jean Marie
Né le 21 Décembre 1891 à Plounéventer
Classe 1911 Matricule 3638
Soldat 2ème classe
71e Régiment d'Infanterie
132e Régiment d'Infanterie
le 14 Avril 1915
71e Régiment d'Infanterie
le 2 Octobre 1916
87e Régiment d'Infanterie
le 16 Janvier 1917
Mort pour la France le 24 Avril 1917


Pors Prigent Marie
Né le 23 Mars 1891 à Plouguin
Classe 1911 Matricule 3591
Soldat 2ème classe
71e Régiment d'Infanterie
155e Régiment d'Infanterie
le 10 Février 1915
Compagnie Mitrailleuse de la Brigade
23 Mai 1915
154e Régiment d'Infanterie
le 12 Mai 1915
Décédé le 16 Avril 1917
Citation
Ordre du régiment n°283 du 9 juin 1916
"D'abord tireur puis armurier d'une section a rempli
son devoir en toutes circonstances au front
depuis le 4 Février 1915"
Inscrit au tableau spécial
de la Médaille Militaire à titre posthume.
Décret du 1er Octobre 1918 modifié
par ceux du 4 Décembre 1918 et 30 Septembre 1919.
"A la compagnie dès sa formation a participé à toutes
les attaques en Argonne, Champagne, Verdun, Somme.
Très courageux, mortellement frappé en accomplissant
son devoir le 16 Avril 1917.
A été cité"


Source : Historique du 154e Régiment d'infanterie
Le 11 avril, le 3e bataillon est désigné pour reprendre la tête de pont de Sapigneul que les Allemands ont attaquée avec succès quelques jours auparavant.
Le 12 avril à 4 heures, il se porte en avant sous le commandement du commandant THIERCELIN.
L'affaire est menée rondement par les compagnies de tête précédées de leurs grenadiers : à 4 h.30 tout est terminé, les objectifs sont atteints avec des pertes légères.
Pour ce brillant fait d'armes, le bataillon est cité le 23 à l'ordre du corps d'armée.
Cependant, l'heure si longuement préparée du grand effort est proche.
Chacun sait que la division, chargée d'exploiter le succès, suivra la 69e chargée, elle, de la rupture ; que le régiment opérera entre la Miette et l'Aisne avec, comme objectif le village de Prouvais à 8 kilomètres du point de départ, la manœuvre prévue devant consister à déborder par l'ouest le massif boisé de Prouvais.
Le 15 avril, on apprend au bivouac des Grandes Places que le jour J est fixé au lendemain 16 avril.
Cinq compagnies, les 2e, 3e, 5e, 6e et 7e, sous le commandement du commandant CARON, sont détachées pour l'accompagnement
des chars d'assaut, engins encore mystérieux, mis en œuvre pour la première fois, et sur lesquels on fonde de sérieux espoirs.
Le reste du régiment quitte le bivouac le 16 avril à 2 heures.
Après une marche difficile par nuit noire à travers bois, chacun tenant, pour ne pas se perdre, le pan de la capote de son prédécesseur, on arrive au bois des Geais où les éléments sont divisés en deux colonnes qui agiront séparément : la colonne de droite sous le commandement du lieutenant-colonel CHOLLET comprend les 1re, 9e, C. M. 1, C. M. 2, C. M. 3 et le peloton de 37 ; celle de gauche, formée des 10e, 11e et de la section franche, est sous les ordres du commandant THIERCELIN.
Le passage de l'Aisne, qui causait quelque appréhension, s'effectue sans encombre vers 7 heures sur des passerelles et sur le grand pont de Berry-au-Bac, malgré un sérieux arrosage de l'artillerie ennemie.
A 8 h.15, la colonne de droite se porte en avant, colonel en tête, à la suite du 267e qu'elle doit appuyer ; elle traverse l'ouvrage du roi de Saxe, première position allemande, et continuant sa marche sous un bombardement d'artillerie de gros calibre qui fera rage toute la journée, atteint la face est du camp de César et les tranchées des Bornes et du Pylône sur la deuxième position.
Là se trouvent arrêtées et entassées confusément de nombreuses fractions sans chefs du 267e et du 332e.
Après une sommaire remise en ordre, on retourne hâtivement les tranchées conquises, on les garnit de mitrailleuses, et lorsque vers 16 heures l'ennemi tente une contre-attaque, il trouve devant lui des gens prêts à le recevoir.
Malheureusement, à 16 h.30, le lieutenant-colonel CHOLLET, qui s'est établi dans les premières lignes, est blessé mortellement par un obus dans la tranchée du Pylône.
Le commandant LENOIR prend le commandement du régiment.
La colonne de gauche avait été gênée considérablement dans son mouvement par le feu des mitrailleuses.
A 13 heures, elle est mise à la disposition du 267e et rétablit une situation encore incertaine dans le bois des Consuls qu'elle arrive à dépasser.
A 17 h.30, un nouvel essai de progression générale réalise une légère avance sans pouvoir cependant venir à bout du bois du Centurion dont les défenses sont intactes.
Pendant ce temps, les cinq compagnies d'accompagnement ont suivi les chars d'assaut dans leurs nombreuses vicissitudes.
Il y a eu des moteurs surchauffés, des chars en panne, d'autres incendiés.
Les tanks ont été violemment pris à partie par l'artillerie, et les difficultés rencontrées n'ont pas permis de réaliser l'horaire prévu.
Cependant, sur la gauche, les chars disponibles pénètrent profondément dans les lignes allemandes et prennent part dans l'après-midi à une attaque de la troisième position vers le bois Claque-Dents ; mais, vers la droite ils ne parviennent pas à dépasser la deuxième position.
Les compagnies stoppent avec eux et s'organisent sur le terrain conquis, tandis que quelques détachements ramènent vers l'arrière les chars encore en état de fonctionner.
Le lendemain 16 avril , ces unités sont rassemblées dans le boyau de la Louve et rejoignent le régiment.
Le 17 avril, la situation s'est éclaircie, le 154e occupe les tranchées comprises entre la ferme Mauchamps et le bois des Consuls ; l'ordre est d'y tenir coûte que coûte, malgré le bombardement continuel et les organisations bouleversées.
Le 18 avril, l'ennemi prononce une vive contre-attaque que nos hommes reçoivent à genou sur les parapets dans une attitude superbe et résolue ; il est repoussé avec de fortes pertes.
Les jours qui suivent, on organise le secteur, l'artillerie ennemie est toujours extrêmement active.
Le commandant THIERCELIN est tué le 20 avril. Le 23 avril, le lieutenant-colonel ARDISSON prend le commandement du régiment qui est relevé le 29 avril.
Après un nouveau séjour en ligne, le 154e quitte définitivement le 19 mai le champ de bataille de l'Aisne.
Il venait d'y faire preuve des plus belles qualités : confiance, élan, ténacité.
A la vérité, en face d'un adversaire sur ses gardes et formidablement renforcé, à l'image de tous les camarades du reste, il n'était pas allé aussi loin qu'il aurait voulu, mais il avait pour sa part largement contribué à la conquête et à la conservation des deux premières positions allemandes, supporté sans broncher les plus durs bombardements, résisté victorieusement à toutes les réactions.
Cinq de ses compagnies avaient eu dans l'accompagnement des chars d'assaut une mission difficile qu'elles avaient remplie jusqu'au bout.
Malgré ses puissantes réserves, l'ennemi avait dû céder du terrain, abandonner de nombreux prisonniers, des canons, du matériel, ….. l'espoir dans l'avenir était sauf.
Le 21 mai, le 154e est cité à l'ordre du corps d'armée.
Le 24 juin, la 165e division échange son nom de "Cadets de la 40e" contre celui de division du "Camp de César".
Quelennec Pascal Charles Joachim
Né le 20 Janvier 1884 à l’Île Tudy
Instituteur à Quimper
Classe 1904 Matricule 1799
Sapeur
12 Section COA le 1er Octobre 1915
(Commis et Ouvriers Militaires d'Administration)
1er Régiment de Génie
1er Mars 1916
Tué par balle le 28 Avril 1917
à 300m à l'Ouest de la ferme de Mauchamps
Secours de 150 Frcs a été accordé
à Mme Quélennec domiciliée à l'ïle Tudy.
Citation
Ordre du régiment n°1336
"Bon sapeur, brave et dévoué, tombé glorieusement
pour la France au cours d'un travail
en 1ère ligne le 28 Avril 1917 à Mauchamps"
Médaille Militaire
Citation
Ordre de la Division n°14
"Très bon sapeur, courageux et dévoué.
Tué le 28 Avril 1917 en exécutant un travail dangereux
sur les positions nouvellement acquises"


Quéré Yves
Né le 13 Février 1897 à Porspoder
Journalier
Classe 1917 Matricule 2397
Soldat 2ème classe
Incorporé le 7 Janvier 1916
118e Régiment d'Infanterie
151e Régiment d'Infanterie
le 22 Octobre 1916
267e Régiment d'Infanterie
le 10 Avril 1917
Tué à l'ennemi antérieurement au 29 Avril 1917
Mort pour la France le 25 Avril 1917
Inhumé cimetière au centre de Tarbes
Fosse n°4

Source : Historique du 267e Régiment d'Infanterie
Le 27 février, le 267e RI se rend par étapes sur Berry-au-Bac.
Le 9 mars, il relève le 151e R. I. et entre en secteur dans le sous-secteur de Gernicourt (région du Choléra et Berry-au-Bac).
Il subit un bombardement du 11 au 14 mars ; il est relevé par le 162e R. I., les 17 et 18 mars.
Il va cantonner à Guyencourt-Bouflignereux.
Le 25 mars, il entre à nouveau en secteur et relève le 151e R. I. dans le sous-secteur de la Marne.
Le 4 avril, il subit une attaque allemande à la suite de laquelle les 14e et 23e compagnies et un peloton de la 13e compagnie étaient à peu près entièrement prisonniers.
Cette affaire coûtait au régiment :
10 officiers tués, 1 officier blessé, 6 officiers disparus ; 5 hommes tués, 18 blessés et 310 disparus.
Renforcé par un bataillon du 162e R. I., le régiment prononce une contre-attaque les 5 et 6 avril et reprend une partie des tranchées perdues.
Le 7 avril, le groupe franc de la division, appuyé par une compagnie du 102e, prononce une vigoureuse contre-attaque qui échoue sous les feux des mitrailleuses extrêmement denses de l'ennemi qui occupe en force notre ancienne première ligne.
2 officiers blessés, 5 hommes tués, 27 blessés, 9 disparus.
Relevé les 7 et 8 avril par le 287e R. I., le régiment va occuper les baraquements du camp de Pévy Prouilly, où il reste jusqu'au 15 avril.
Le 15 avril, il entre en secteur et le 16 avril prononce une attaque vigoureuse au cours de laquelle le régiment a capturé :
4 officiers, 30 sous-officiers, 300 soldats environ, 4 canons de 105, 5 canons de 77, 1 de 88, 4 minen, 7 mitrailleuses et un matériel important.
Les pertes du régiment se sont élevées à :
5 officiers tués, 20 officiers blessés, 87 hommes tués, 488 blessés et 91 disparus.
A la suite de cette affaire, le régiment est cité à l'ordre de l'armée.
Du 17 au 20 avril, le régiment perd chaque jour une moyenne de 8 tués et 30 à 40 blessés.
Le 21 avril, il est relevé par le 162e et envoyé à Guyencourt ; il reprend le secteur le 28 avril (secteur des Béliers) jusqu'au 6 mai.
Chaque jour, une moyenne de 5 hommes tués et 15 à 20 blessés.
Riou Francis Olivier
Né le 11 Septembre 1894 à Landerneau
Cordonnier
Classe 1914 Matricule 1095
Soldat 2ème classe
Incorporé le 2 Mars 1915
128e Régiment d'Infanterie
Classé Service Armé le 24 Juin 1915
Soldat 1ère classe
le 30 Août 1916
Mort pour la France le 29 Avril 1917
Cote 108
Blessé le 30 septembre 1915 à Tahure (Marne)
plaie avant bras droit par éclats d'obus


Source : Historique du 328e Régiment d'Infanterie
Le 23 novembre, le 328e quitte la Somme après un séjour de cinq mois aucours desquels se sont confirmées ses solides qualités guerrières.
Il est envoyé au repos en Lorraine d’où il ne repartira qu’en avril 1917.
Le 16 avril, le régiment est au bivouac devant le canal latéral à l’Aisne, prêt à exploiter les premiers succès obtenus sur l’Aisne et en Champagne.
Mais il reçoit l’ordre de repasser l’Aisne et est dirigé sur Cormicy, puis au Mont Sapigneul où il relève le 18e B.C.P. le 26 avril.
C’est un secteur très agité où se livreront quotidiennement de furieux combats.
Le 20 avril, le 6e bataillon à la suite d’une brillante attaque prend pied dans les lignes ennemies, mais vigoureusement contre-attaqué, il est obligé de céder momentanément une partie de son gain ; il revient aussitôt impétueusement à la charge et regagne la plupart de ses nouvelles positions.
Relevé le 27 mai, le 328e est dirigé sur la région de Vitry-le-François où il établit ses cantonnements de repos.
Le 14 juillet 1917, le drapeau du 328e escorté de sa garde commandée par le capitaine Hecquet, se rend à Paris pour y défiler devant le Président la République.
Riou Yves
Né le 10 Juin 1878 à Saint Goazec
Carrier
Classe 1898 Matricule 3129
Soldat 2ème classe
Incorporé le 22 Mars 1915
128e Régiment d'Infanterie
Disparu le 29 Avril 1917
Cote 108
Présumé décédé le 10 Juin 1917

Source : Historique du 328e Régiment d'Infanterie
Le 23 novembre, le 328e quitte la Somme après un séjour de cinq mois aucours desquels se sont confirmées ses solides qualités guerrières.
Il est envoyé au repos en Lorraine d’où il ne repartira qu’en avril 1917.
Le 16 avril, le régiment est au bivouac devant le canal latéral à l’Aisne, prêt à exploiter les premiers succès obtenus sur l’Aisne et en Champagne.
Mais il reçoit l’ordre de repasser l’Aisne et est dirigé sur Cormicy, puis au Mont Sapigneul où il relève le 18e B.C.P. le 26 avril.
C’est un secteur très agité où se livreront quotidiennement de furieux combats.
Le 20 avril, le 6e bataillon à la suite d’une brillante attaque prend pied dans les lignes ennemies, mais vigoureusement contre-attaqué, il est obligé de céder momentanément une partie de son gain ; il revient aussitôt impétueusement à la charge et regagne la plupart de ses nouvelles positions.
Relevé le 27 mai, le 328e est dirigé sur la région de Vitry-le-François où il établit ses cantonnements de repos.
Le 14 juillet 1917, le drapeau du 328e escorté de sa garde commandée par le capitaine Hecquet, se rend à Paris pour y défiler devant le Président la République.
Roux Théophile Hervé Marie
Né le 5 Novembre 1889 à Lannéanou
Classe 1909 Matricule 759
48e Régiment d'Infanterie
Caporal le 3 Août 1915
Blessé le 17 Septembre 1915
Commotion labyrinthique
Classé inapte 2 mois le 3 Janvier 1916
132e Régiment d'Infanterie
le 5 Juillet 1916
332e Régiment d'Infanterie
le 10 Juillet 1916
Disparu au combat le 19 Avril 1917
Cité à l'ordre n°600 du 1er Mai 1917
Citation
Caporal énergique, a su maintenir ses hommes
sous un violent bombardement et a assuré
la liaison entre le chef de batterie et
le commandant de compagnie
sous des tirs de barrage incessants"
Croix de guerre avec étoile de bronze


Source : Historique du 332e Régiment d'Infanterie
Après un court séjour aux tranchées, en Champagne, au BONNET DE L’EVÈQUE, le 332e revient dans la région de l’Aisne où ses bataillons, tout en se préparant à l’offensive attendue, aménagent le terrain d’attaque.
Le régiment doit attaquer la COURTINE du Roi-de-Saxe, le bois des Consuls.
La tâche est difficile.
Le 16 avril 1917, le régiment tout entier sort de ses parallèles avec un entrain merveilleux.
La Courtine du Roi-de-Saxe, premières lignes et tranchées de dédoublement, la tranchée Verticale, la tranchée des Huns, la tranchée Oblique, le boyau du Camp de César, l’ouvrage 2984 sont enlevés d’un seul élan.
La lutte plus loin est acharnée au bois des Consuls.
La gauche est retardée par des mitrailleuses ennemies dissimulées dans un pylône bétonné ; les canons de 37 du régiment les font taire,
le bois des Consuls est débordé, nos grenadiers s’emparent de 3 pièces de 105 et de 2 de 77.
Le régiment s’organise sur les positions conquises ; il ne saurait être question de pousser de l’avant.
La division est en pointe, à droite et à gauche la progression étant moindre.
Vers 16 heures, une contre-attaque se déclenche sur le front du régiment.
Nos feux de mitrailleuses la repousse.
Pendant cette journée, 300 prisonniers furent capturés par le régiment, 4 mitrailleuses, 4 lance-bombes enlevés, 2 canons de 77 et 3 de 105 mis hors service.
Le 17 avril, le régiment continue à s’organiser sur ses positions sous un violent bombardement.
Le 18 avril, après une matinée assez calme, un violent bombardement d’obus de gros calibre se déchaîne sur nos lignes.
Vers 15 heures 45, le tir s’allonge.
Une attaque allemande évaluée environ à deux régiments, se déclenche.
Prise sous le feu de nos mitrailleuses, elle ne peut aborder nos lignes malgré deux tentatives successives.
Pendant la première partie du mois de mai, le régiment tient le terrain conquis.
La réaction de l’artillerie ennemie est continuelle, les pertes sont lourdes.
Le terrain conquis est intégralement tenu.
Tanguy Auguste
Né le 28 Mai 1894 à Guiclan
Classe 1914 Matricule 3135
Soldat 2ème classe
48e Régiment d'Infanterie
94e Régiment d'Infanterie
le 13 Janvier 1915
Blessé par balle le 13 mai 1916
à la Harazée (Argonne)
Tué à l'ennemi le 19 Avril 1917


Tilly Guillaume
Né le 1er Avril 1879 à Plouezoc'h
Classe 1899 Matricule 1899
Soldat 2ème classe
87e Régiment d'Infanterie Territoriale
Disparu le 17 Avril 1917
Cote 108

Vincourt Alain René Marie
Né le 24 Septembre 1894 à Ergué Armel
Classe 1914 Matricule 4249
2ème Canonnier servant
Engagé volontaire pour 3 ans le 3 Octobre 1912
2e Régiment de Chasseurs
Classé "Services Auxiliaire"
par la commission spéciale de réforme
le 3 Novembre 1915
Escadron Territorial de Cavalerie Légère
le 20 Novembre 1915
Parti et rayé des contrôles le 14 Janvier 1916
Arrivé et pris à l'effectif le 16 Février 1916
Reconnu apte au service armé le 25 Janvier 1916
7e Régiment de Chasseurs
le 25 Juin 1916
11e Régiment d'Artillerie
le 4 Juillet 1916
Dirigé sur le centre d'instruction à Bourges
le 6 Juillet 1916
56e Régiment d'Artillerie
le 12 Juillet 1916
45e Régiment d'Artillerie
le 6 Mars 1917
Décédé le 4 Avril 1917
Sapigneul commune de Berry-au-Bac
Croix de guerre avec étoile de bronze à titre postume
Médaille militaire
"Brave canonnier, tué glorieusement
auprès de sa pièce lors du coup de main ennemi
sur Sapigneul le 4 Avril 1917"


Volant Yves
Né le 25 Mars 1881 à Loctudy
Classe 1901 Matricule 2257
Soldat 2ème classe
332e Régiment d'Infanterie
Disparu le 16 Avril 1917
Pas de fiche
Registre Matricule
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Source : Historique du 332e Régiment d'Infanterie
Après un court séjour aux tranchées, en Champagne, au BONNET DE L’EVÈQUE, le 332e revient dans la région de l’Aisne où ses bataillons, tout en se préparant à l’offensive attendue, aménagent le terrain d’attaque.
Le régiment doit attaquer la COURTINE du Roi-de-Saxe, le bois des Consuls.
La tâche est difficile.
Le 16 avril 1917, le régiment tout entier sort de ses parallèles avec un entrain merveilleux.
La Courtine du Roi-de-Saxe, premières lignes et tranchées de dédoublement, la tranchée Verticale, la tranchée des Huns, la tranchée Oblique, le boyau du Camp de César, l’ouvrage 2984 sont enlevés d’un seul élan.
La lutte plus loin est acharnée au bois des Consuls.
La gauche est retardée par des mitrailleuses ennemies dissimulées dans un pylône bétonné ; les canons de 37 du régiment les font taire,
le bois des Consuls est débordé, nos grenadiers s’emparent de 3 pièces de 105 et de 2 de 77.
Le régiment s’organise sur les positions conquises ; il ne saurait être question de pousser de l’avant.
La division est en pointe, à droite et à gauche la progression étant moindre.
Vers 16 heures, une contre-attaque se déclenche sur le front du régiment.
Nos feux de mitrailleuses la repousse.
Pendant cette journée, 300 prisonniers furent capturés par le régiment, 4 mitrailleuses, 4 lance-bombes enlevés, 2 canons de 77 et 3 de 105 mis hors service.
Le 17 avril, le régiment continue à s’organiser sur ses positions sous un violent bombardement.
Le 18 avril, après une matinée assez calme, un violent bombardement d’obus de gros calibre se déchaîne sur nos lignes.
Vers 15 heures 45, le tir s’allonge.
Une attaque allemande évaluée environ à deux régiments, se déclenche.
Prise sous le feu de nos mitrailleuses, elle ne peut aborder nos lignes malgré deux tentatives successives.
Pendant la première partie du mois de mai, le régiment tient le terrain conquis.
La réaction de l’artillerie ennemie est continuelle, les pertes sont lourdes.
Le terrain conquis est intégralement tenu.
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