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Fenêtres sur le passé

1877

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Un navire abandonné à Portsall

Source : Le Finistère février 1877

 

Portsall – Navire abandonné

 

Le 11, vers les onze heures du matin, un grand navire passait à environ 20 milles à l'ouest de Portsall ;

ce navire était à sec de toile et avait son pavillon en berne ;

bien que la mer fut belle et le vent favorable, il paraissait ne pas gouverner et être escorté d'un petit vapeur.

 

Le bateau de sauvetage est immédiatement sorti pour lui porter secours.

 

À environ deux milles du trois-mâts, le vapeur venant

à la rencontre du bateau de sauvetage le remorqua

jusqu'au navire et annonça que le trois-mâts était abandonné.

 

Six hommes du bateau de sauvetage montèrent à bord

du trois-mâts, et aidés du vapeur, firent route pour l’Aberwrach, seul port de refuge pour un navire de cette dimension.

 

Vers les 7 heures du soir, à l'entrée de l'Aberwrach, le vapeur, trop faible pour remorquer un aussi grand navire,

le laissa s'échouer sur le plateau du Limenter, où il a été démoli.

 

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Le bateau de sauvetage est rentré vers les 10 heures à l'Aberwrach ainsi que le commandant du garde-pêche le Zéphir.

 

Ce navire d'environ deux mille tonneaux, chargé de houille, parait être anglais ainsi que le vapeur qui le remorquait.

 

Au sujet de ce naufrage, on écrit de L'Aberwrach à l'Union républicaine :

Le trois-mâts anglais Palden-City, de Shields, ayant été rencontré près d’Ouessant le 11 courant,

vers 7 heures 1/2 du soir, désemparé de son gouvernail, a été remorqué par le vapeur anglais Ettrick, de Londres, capitaine Scott, et le bateau de sauvetage de l'Aberwrac'h vers le dit port ;

mais l'amarre ayant été cassé avant son arrivée, le Palden-City fut jeté sur la roche dite le Minter, et coula aussitôt.

Ce navire était chargé de houille.

L'équipage a été sauvé.

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