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Combattants de Tréouergat
Noms - S - de Simon à Simon

Simon Jacques Marie
Né le 28 Février 1887 à Tréouergat - Kerviziou Bian
Classe 1907 Matricule 2099
Cultivateur
Résidant à Milizac
Engagé Volontaire pour 5 ans le 15 Novembre 1907
aux Équipages de la Flotte
Apprenti Marin
Flottille des Torpilleurs
Matelot de 3ème classe le 27 Mai 1909
Matelot de 2ème classe le 1 Janvier 1911
Matelot de 1ère classe sans spécialité
le1 Juillet 1912
Rengagé pour 5 ans le 3 Février 1913
2e Régiment d'Infanterie Coloniale
Bataillon de Marche du Levant
le 16 Décembre 1919
2e Régiment d'Infanterie Territoriale
le 19 Août 1921
Citation à l'Ordre du Régiment n°28
du 25 Août 1920
Croix de Guerre des TOE
(Territoires d'Opérations Extérieures)
Médaille Militaire
Historique du 2e Régiment d'Infanterie Coloniale
Le 5 mai 1919,
Schifferstadt (Palatinat bavarois)
Le colonel PHILIPPE présenta le drapeau aux vaillants guerriers du régiment et prononça l'allocution suivante :
OFFICIERS, SOUS-OFFICIERS, CAPORAUX ET SOLDATS ,
Grande est mon émotion et vive est ma joie d'avoir à vous présenter ce drapeau dont presque tous, anciens et jeunes,
vous connaissez déjà l'odyssée.
Le 22 août 1914, à Rossignol, après un dur et sanglant combat, où le régiment luttant à un contre dix fut presque anéanti,
cet emblème, grâce à l'héroïsme de quelques braves, échappe à la honte de tomber entre les mains de l'ennemi.
Le 2e colonial était vaincu par le nombre, mais l'honneur était sauf.
Au cours de la nuit qui mit fin à la bataille, notre drapeau put être enterré près de Villers-sur-Semoy, et c'est là que plus de quatre années après, il était retrouvé par notre général de brigade, le général AUBÉ, qui avait mission de le rechercher pour qu'il fit retour
à ses héroïques défenseurs.
Ce drapeau est tout un symbole.
Il nous représente la Patrie angoissée, brusquement et cyniquement envahie par des hordes barbares qui vont souiller son sol
pendant plus de quatre années en y perpétrant les crimes les plus abominables ; il rappelle les luttes épiques que vous avez soutenues, les souffrances physiques et morales que vous avez endurées ; il évoque la mémoire des milliers de braves de ce beau régiment
qui sont glorieusement tombés pour lui.
Il est enfin un témoin vivant du triomphe de nos armes.
Quelle satisfaction pour moi de vous le présenter sur ce sol ennemi !
Quelle ne doit pas être la vôtre de pouvoir à nouveau le contempler !
Voyez le !
Il est presque en lambeaux, il n'est plus guère qu'une loque, mais combien chère et combien glorieuse !
Ses couleurs sont ternies, mais elles n'en brillent que d'un éclat plus incomparable, elles n'en flottent que plus fièrement
au-dessus de ces plaines arrosées par un fleuve, le Rhin, dont nous, Français, nous avons maintenant la garde.
SOLDATS,
Nous allons rendre les honneurs à cette relique sacrée, devant elle vous allez défiler.
En passant à sa hauteur, portez franchement vos regards vers lui, et criez lui tout votre amour.
C'est la façon de saluer du soldat.
En lui, c'est la France que vous saluerez, c'est son glorieux passé, c'est son avenir plein d'espérance.
Vous, les anciens, qui prîtes part à la grande épopée et fûtes, grâce à votre esprit de sacrifice, à votre bravoure, à votre indomptable énergie, à votre ténacité, les artisans de la Victoire, soyez fiers de votre œuvre.
A vous, les jeunes, incombe un devoir sacré, celui de maintenir intacts les fruits d'une victoire achetée au prix de si grands sacrifices,
de tant de sang si généreusement versé.
L'occasion vous est donnée d'en faire aujourd'hui le serment en jurant de mourir s'il le faut, pour la défense de notre drapeau.
Au Drapeau ! ! !
Pendant ces 52 mois de luttes journalières, de combats géants comme l'Histoire du monde n'en avait encore pas enregistrés,
le 2 e R.I.C. a participé à toutes les grandes batailles.
Reconstitué plus de dix fois, il a payé un large tribut évalué à environ 20.000 tués et blessés, dont 825 officiers.
Tous ont fait allègrement le sacrifice de leur vie, pour que leur chère Patrie, la belle France, continue à vivre
dans une auréole toute de « Liberté » et de « Grandeur ».
Ils avaient tous la volonté de vaincre.
Morts !
Ils nous l'ont communiquée.
De l'Yser à Verdun, leurs mânes ont tressailli le jour de la Victoire.
La France est victorieuse.
Que les futurs marsouins du 2e soient fiers de leur Drapeau !
Qu'ils pensent à ceux qui l'ont vaillamment défendu et qu'ils soient toujours prêts à se montrer dignes d'eux.



Simon Jean Hervé
Né le 5 Mars 1891 à Tréouergat - Vourc'h
Classe 1911 Matricule 2002
Cultivateur
Résidant à Milizac
Incorporé le 8 Octobre 1912
118e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
Décédé le 12 Novembre 1914
à l'Hôpital n°10 à Amiens (Somme)
Fièvre Typhoïde
Mort pour la France
Monument aux Morts de Milizac



Simon Jean Louis
Né le 4 Février 1889 à Tréouergat - Kerviziou
Classe 1909 Matricule 1909
Cultivateur
Résidant à Milizac
Engagé Volontaire pour 5 ans le 19 Février 1908
aux Équipages de la Flotte
Apprenti Marin - Élève Clairon
Matelot 3ème classe Clairon le 1 Mars 1909
Matelot 2ème classe Clairon le 1 Janvier 1912
Matelot 1ère classe Clairon le 1 Janvier 1913
Contre Torpilleur Pertuisane
du 24 Juillet 1909 au 1 Janvier 1913
Rappelé à l'activité le 3 Août 1914
Contre Torpilleur Dunois
du 26 Août 1914 au 14 Janvier 1915
Contre Torpilleur Epée
du 14 Janvier 1915 au 17 Mai 1918
Démobilisé le 16 Février 1919
Se retire à Milizac
Contre Torpilleur Dunois
1914 :
Escadre de la Manche
10/1914-01/1915 :
Escadre des Contre Torpilleurs de Dunkerque
(bombardements sur côtes des Flandres)
Contre Torpilleur Epée
Août 1914 :
Surveillance en Manche et Pas-de-Calais
Novembre 1915 :
Passe en Méditerranée
Avril-Mai 1916 :
Escorte des convois de Corfou à Salonique
1916 :
Torpilleurs de Bizerte, remise en état
1917-1918 :
Torpilleurs de Toulon
Juillet-Octobre 1917 :
En réparation à Toulon
Novembre 1917-avril 1918 :
Escortes entre Tarente et Itéa




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