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Combattants de Tréouergat

Noms - K - de Kermarrec à Kervella 

Kermarrec Jean Marie
Kermarrec Jean cabon patrick milan treouergat plouguin patrimoine guerre 1914 14 18

Collection Cabon Kermarrec

Kermorgant Auguste Marie Maurice

Né le 6 Mars 1896 à Tréouergat - Kersabiec

Classe 1916 Matricule 3097

Employé de magasin

Résidant à Guilers

Incorporé le 9 Avril 1915

64e Régiment d'Infanterie

Soldat 2ème classe

41e Régiment d'Infanterie

le 22 Juillet 1916

Blessé et évacué le 22 Décembre 1916

Blessure par balle région omoplate droite

Rejoint le front le 19 Avril 1917

 

Malade

Evacué le 11 Octobre 1917

Ongles incarnés infectés

Rejoint le front le 28 Février 1918

Démobilisé le 31 Août 1919

Citation à l'Ordre du Corps d'Armée n°206 du 7 Octobre 1917

Agent de liaison le 2 Octobre 1917, au cours d'une attaque allemande

a assuré le service de liaison d'une façon parfaite

malgré un très violent bombardement et a contribué pour une large

part au ravitaillement en munitions des fractions engagées.

Croix de Guerre étoile de Vermeil

Médaille Militaire

Historique du 41e Régiment d'Infanterie

Combat de la cote 344

 

(2 octobre 1917)

 

Le 30 septembre 1917, le régiment est dirigé vers la cote 344.

Après une halte de vingt quatre heures à la côte du Poivre,

dans la nuit du 1er au 2 octobre, il relève, dans le sous-secteur

de la ferme Mormont (est de la cote 344), le 71ème R.I..

 

A sa droite, le 7ème R.I. tient la cote 144 ;

à sa gauche, les coloniaux s’étendent vers Beaumont.

 

Le 2 octobre, la relève à peine terminée, les Allemands,

après un violent bombardement, lancent une furieuse attaque

sur nos tranchées et sur celles du 7ème R.I.

 

La tranchée de Trêves est perdue par le 7ème R.I.

mais la position du 41ème n’est pas entamée.

 

Tous les efforts de l’ennemi se brisent devant l’héroïque résistance

de nos mitrailleurs et de nos grenadiers qui font subir

des pertes considérables aux Allemands.

 

Malgré le succès partiel que représente pour les Allemands

la prise de la tranchée de Trèves, l’échec qu’ils ont subi

sur le front du 41ème ne leur permet pas d’atteindre leur but :

la conquête du magnifique observatoire que constitue la cote 344.

 

Du 3 au 10 octobre, période de pluie et de mauvais temps, au cours de laquelle le 41ème a à subir de violents bombardements,

qui le laissent constamment sous la menace d’une attaque.

Celle-ci se produit le 10 octobre sur le 14ème R.I. qui a remplacé le 7ème ; elle échoue.

Le 14 octobre 1917, le 41ème est relevé et envoyé au repos dans la région de Rembercourtaux-Pots.

Au cours de son séjour à la cote 344, le 41ème a perdu 36 tués et 235 blessés, mais il a conservé tout le terrain confié à sa garde.

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Kermorgant Auguste Marie Maurice
Kermorgant Jean Jacques Marie

Kermarrec Jean Marie

Né le 15 Novembre 1896 à Tréouergat - Keroulac'h

Classe 1916 Matricule 2455

Cultivateur

Ajourné en 1916

Classé Service Armé le 24 Mai 1917

Incorporé le 3 Septembre 1917

2e Régiment d'Infanterie Coloniale

Soldat 2ème classe

42e Régiment d'Infanterie Coloniale

9e Bataillon

le 3 Mai 1918

Aux Armées le 3 Mai 1918

112e Régiment d'Infanterie

le 6 Juillet 1918

Démobilisé le 20 Septembre 1919

Se retire à Tréouergat

Médaille de la Victoire

Médaille Commémorative

 

 

 

 

Historique du 112e Régiment d'Infanterie

Le 9 Août 1918, étant en deuxième ligne, le régiment progresse sous de violents tirs d’artillerie.

Un régiment ayant éprouvé de lourdes pertes, le bataillon Bartholoni se porte à son aide et enlève la station d’Arvillers,

puissamment fortifiée.

Les 10 et 11 Août, le 112e est en première ligne.

 

Après une progression de 4 kilomètres, refoulant l’ennemi, le régiment s’empare de tout un système fortifié, à l’ouest de Roye

et occupe le bois, son objectif final.

Brisant de nombreuses contre-attaques, le régiment conserve tous ses gains.

Malgré des pertes sensibles, malgré la chaleur, le 112e fournit un deuxième et puissant effort.

 

Relevant la 3e brigade canadienne, il se lance à l’assaut de Fresnoy-les-Roye le 26 Août à l’aube.

 

Collant au barrage roulant, les bataillons BARTHOLONI et MOYRET traversent le village et vont s’organiser au-delà

après avoir capturé de nombreux prisonniers et un important butin.

 

L’ennemi crible les troupes d’obus et se replie il faut à tout prix conserver le contact.

Maintenant le combat avec les arrières-gardes, le 112e R.I. s’empare successivement de Crémery — Sept-Fours—Liancourt —

sous de violents barrages, il progresse vers Nesle dont il s’empare le 28 Août.

 

Les Allemands reculent toujours, malgré la fatigue, malgré la soif, malgré les pertes, ceux qui restent n’abandonnent pas la tâche, talonnant sans cesse l’ennemi, se heurtant parfois violemment à ses arrières-gardes (Languevoisin — Quiquery) ils arrivent le 31 Août

au canal du Nord, importante ligne que les Allemands défendent avec fureur.

 

Les barrages ennemis sont extrêmement violents les gaz délétères répandus avec abondance, le 112e rassemble toute son énergie

dans un splendide effort, il bouscule l’ennemi et établit une tête de pont.

 

Le régiment est cité à l’ordre de l’Armée après cette progression de plus de 20 kilomètres.

 

Sa tâche n’est pas terminée.

 

Le 8 Octobre 1918, le 112e, alerté, se met en marche pour le combat.

Le 9 Octobre, le bataillon Denis enlève Croix-Fonsomme, puis le Régiment en entier se porte à Seboncourt et ses environs.

Ici l’ennemi résiste furieusement.

 

Le 17 Octobre, après une préparation méthodique, la division se lance à l’attaque, les bataillons DENIS et MOYRET, en liaison

avec l’armée britannique, s’emparent du bois rectangulaire, de la Corne sud du Bois d’Hennechies et de la maison forestière.

L’ennemi tient encore solidement le village de Mennevret, puissamment fortifié et la forêt d’Andigny.

 

Le 19 Octobre à 8 heures du matin, les bataillons MOYRET et DELIGNE s’élancent à l’assaut.

Malgré les mitrailleuses, franchissant rues et ruelles, capturant de nombreux prisonniers et un important matériel,

ils atteignent vivement les lisières opposées au village.

 

Les Anglais attaquent à leur droite, il faut soutenir leur action.

Le bataillon DELIGNE s’engage dans a forêt d’Andigny, encercle les mitrailleuses ennemies et maintenant toujours la liaison

avec les Britanniques, il arrive à 11 heures à son objectif final après avoir pris le hameau Blocus d’En Bas.

Le bataillon DENIS suivi du bataillon MOYRET lie son action à celle du bataillon DELIGNE et après s’être emparé du Blocus d’En Haut,

arrive au Signal de Justice.

 

Tous les objectifs sont atteints.

En deux jours de combat, le 112e s’est emparé de l’important village de Mennevret soigneusement fortifié, faisant en quelques minutes un nombre de prisonniers égal à son actif combattant puis a débordé, encerclé, et nettoyé un vaste massif boisé,

réalisant dans un terrain difficile, une progression de huit kilomètres et provoquant le repli de l’ennemi sur un vaste front.

 

Le régiment est cité à l’ordre de l’Armée.

 

L’ennemi demande grâce.

L’armistice est signé.

 

Le 112e se met en marche vers Strasbourg.

 

Le 11 Janvier 1919 au cours d’une solennelle prise d’armes, le Général GOURAUD

remet la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire au Drapeau du Régiment.

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Collection Cabon Kermarrec

Kermorgant Jean Jacques Marie

Né le 7 Avril 1898 à Tréouergat - Kersabiec

Classe 1918 Matricule 2688

Marin

Résidant à Guilers

Engagé Volontaire pour 5 ans le 16 Juin 1916

Équipages de la Flotte

Matelot de 3ème classe sans spécialité

Cuirassé Jeanne d'Arc

du 19 Septembre 1916 au 11 Juin 1917

Campagne de Syrie

Renvoyé dans ses foyers le 21 Décembre 1919

Engagement résilié

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Kervella Jean Marie

Kervella Jean Marie

Né le 16 Novembre 1888 à Tréouergat - Kersabiec

Classe 1909 Matricule 3089

Cultivateur

Résidant à Brest

Engagé Volontaire pour 5 ans le 16 Septembre 1907

Équipages de la Flotte

Apprenti Marin

Matelot de 3ème classe le 1 Mai 1909

Matelot 2ème classe Chauffeur Breveté

le 17 Juin 1909

Matelot de 1ère classe le 1 Juillet 1911

Campagne au Maroc

du 15 Juillet 1908 au 31 Août 1912

Médaille Commémorative du Maroc

Rengagé 2 ans le 16 Septembre 1912

2e Régiment d'Infanterie Coloniale

Soldat 1ère classe le 16 Décembre 1913

9e Régiment d'Infanterie Coloniale

le 4 Mars 1914

Campagne au Tonkin

du 4 Mars 1914 au 19 Mars 1915

2e Régiment d'Infanterie Coloniale

le 7 Février 1915

Campagne contre l'Allemagne

du 20 Mars 1915 au 25 Septembre 1915

Aux Armées le 24 Avril 1915

Tué à l'ennemi à Souain (Marne)

le 25 Septembre 1915

Mort pour la France

Monument aux Morts de Milizac

 

 

Historique du 2e Régiment d'Infanterie Coloniale

CHAMPAGNE (Moulin de SOUAIN) (25 Septembre 1915)

 

25 septembre 1915

Au petit jour, le régiment s'est formé pour l'attaque, 1er et 2e bataillons en ligne formant vagues d'assaut,

3e bataillon formant réserve de D.I., est dans les boyaux Alsace-Gascogne, à 600 mètres au sud de Souain.

 

A 9 h. 15, les vagues sortent des tranchées, franchissent les ouvrages du Palatinat et de l'entonnoir de Souain, les groupes de nettoyeurs de tranchées dégagent les ouvrages.

 

Une lutte homérique s'engage : le sergent BLOCH, après un dur combat, se trouve complètement entouré d'ennemis.

 

Un officier allemand lui commande de se rendre en lui promettant qu'il ne lui sera fait aucun mal. « Jamais ! » répondit BLOCH

en épuisant les grenades qui restaient dans ses musettes.

Au même moment, une balle vint le frapper en pleine tête et le tua net.

Un de ses hommes grièvement blessé à ses côtés et abandonné par les Allemands, a fait le récit de cette héroïque aventure.

 

Les vagues franchissent les tranchées Von Klück-Odalisques, montent au delà du bois Guillaume II, atteignent les bois 17, 18 et 38.

 

Dès le déclenchement de l'attaque au nord de l'Ain, arrive l'ordre d'attaquer la tranchée d'Altons, le bois des Bouleaux, encore occupés

par des tirailleurs ennemis qui tirent sur les éléments de nos troupes qui les ont dépassés, puis de continuer la marche en avant.

 

Aux 1er et 2e bataillons, les unités mélangées tiennent sur leurs positions.

 

Le lieutenant-colonel blessé et évacué est remplacé par le chef de bataillon LOVIZIT, qui prend le commandement du régiment

et s'installe au bois Guillaume II, où le 3e bataillon s'établit également en bivouacs.

 

Le 67e de ligne occupe le terrain entre le bois Guillaume II et la tranchée des Odalisques.

 

26 septembre

Deux secteurs sont formés : A droite, 2e brigade ; A gauche, 1re brigade.

La limite entre les deux secteurs est continuée par une ligne allant de 606 à la cote 179, près du bois 50.

La mission est d'organiser la position conquise et de tenir coûte que coûte.

27 septembre

Les 10e et 12e compagnies appuient dans la soirée l'attaque du 35e de ligne sur la tranchée des Tantes.

 

28 septembre

Les éléments sont ramenés un peu en arrière pour mettre de l'ordre dans les unités.

Le régiment occupe : 1er bataillon, boyau des Fathmas ; 2e bataillon, bois Guillaume II ; 3e bataillon, boyaux de Brême et sud du bois 38.

A 15 h. 30, le 6e C.A. attaque la tranchée de Lubeck ; quatre bataillons de chasseurs sortent de la lisière nord du bois 28,

attaquant les bois J11, J10, J3, en passant par la tranchée des Tantes tenue par le 35e de ligne.

 

Le 1er R.I.C. suit et attaquera la tranchée de Lubeck par le nord.

Le 2e R.I.C. attaquera la cote 193 et marchera sur un kilomètre ouest de Somme-Py et poussera au nord.

Les 9e et 11e compagnies appuieront la gauche de l'attaque du 6e C.A. sur la tranchée de Lubeck.

 

Pertes pendant les journées des 25, 26, 27 et 28 septembre :

Officiers : 7 tués, 15 blessés, 4 disparus ; Troupe : 46 tués, 345 blessés, 538 disparus.

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© 2018 Patrick Milan. Créé avec Wix.com
 

© 2018 Patrick Milan. Créé avec Wix.com
 

Dernière mise à jour - Mars 2022
 

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