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Combattants Finistériens n'ayant pas la mention "Mort pour la France"
Noms - R - de Rohou à Rouat
Rohou Alexandre Victor
Né le 21 Mars 1881 à Landivisiau
Classe 1901 Matricule 1093
Elève Pharmacien en 1901
Rappelé à l'activité le 11 Août 1916
Réformé n°2 le 30 Mai 1916
Iridocyclite à répétition à droite
atrophie du globe à gauche 2/10
à droite vision nulle
Classé Service Auxiliaire le 31 Octobre 1916
Soldat 2ème classe
22e Section d'Infirmiers Militaires
5 Décembre 1916
Décès le 14 Septembre 1918
Hôpital Militaire de Villemin à Paris
Tuberculose pulmonaire
Rohou François
Né le 12 Décembre 1874 à Plouzévédé
Classe 1894 Matricule 1093
Rappelé à l'activité le 2 Août 194
Soldat
97e Régiment d'Infanterie Territoriale
88 Régiment d'Infanterie Territoriale
le 23 Décembre 1915
288 Régiment d'Infanterie Territoriale
le 11 Février 1916
Décès le 15 Décembre 1916
Davenescourt (Somme)
Suicide - Strangulation volontaire*
* Décédé sur le Champ de Bataille et Mort pour la France sur Registre Matricule
Roignant Jacques Emile
Né le 6 Mai 1895 à Saint Pol de Léon
Classe 1915 Matricule 96135
Matelot 2ème classe Canonnier
Croiseur Ernest Renan
Décès le 16 Janvier 1916
Hôpital de Sidi Abdallah (Tunisie)
Suite coups et blessures par instrument tranchant
à bord du Croiseur Ernest Renan
Aucune pièce du dossier ne précise
les circonstances du meurtre
Pension allouée au père
Roignant Jean François Marie
Né le 3 Octobre 1878 à Brest Saint Marc
Classe 1898 Matricule 461
Engagé Volontaire pour 5 ans le 5 Octobre 1894
aux Équipages de la Flotte
Apprenti Marin
Matelot de 3ème classe le 3 Octobre 1896
Chauffeur Auxiliaire le 2 Août 1897
Campagnes Tonkin en guerre
du 17 Mai 1898 au 1 Mai 1899
sur le Vauban
du 1 Mai 1899 au 21 Décembre 1899
sur le Descartes
Médaille Coloniale avec agrafe Tonkin
le 17 Août 1901
Inscrit Maritime le 16 Septembre 1903
Non Affecté du Port de Brest
du 17 Juillet au 12 Mars 1915
87e Régiment d'Infanterie Territoriale
le 13 Mars 1915
Soldat
68e Régiment d'Infanterie Territoriale
le 5 Janvier 1916
Blessé le 17 Juillet 1916 par éclat d'obus
plaie région olécranienne
Décès le 29 Septembre 1918
Asile d'Aliénés de Quimper
Paralysie générale
Historique du 68e Régiment d'Infanterie Territoriale
Le 1er bataillon, bivouaqué dans le ravin
de la Baraquette, continuait à ravitailler
l'artillerie de 75.
Le 28 Juin 1916 le lieutenant-colonel de CASTRIES
s'était établi dans le ravin de la Baraquette,
à côté du premier bataillon.
Cependant, le 29 Juin, notre artillerie
avait commencé la préparation.
A hauteur de la Baraquette,dans tous les ravins,
dans tous les boyaux, les détonations des pièces
de tout calibre faisaient, depuis 48 heures,
une rumeur continue, où se mêlaient le fracas
des départs, et le sifflement des gros projectiles.
Nos avions, pour la première fois, apparaissaient
dans le ciel, en masses compactes et l'air semblait
leur appartenir.
Le matin du 1er juillet, on avait vu flamber et s'abattre toutes les saucisses allemandes.
L'attaque avait commencé, avec un succès foudroyant.
Le 3e bataillon du 68e, sous le commandement du commandant de CARLES, avait suivi la progression rapide
des troupes de la 61e division.
Il avait, à leur suite, traversé les barrages de l'artillerie ennemie, pénétré dans le village de Fay, anéanti par nos canons, apportant sans relâche, les grenades, les outils, les artifices, l'eau, les vivres nécessaires aux troupes d'assaut.
Dans leur ardeur à jouir du spectacle de la victoire, les territoriaux se pressaient contre les régiments actifs ; ils mettaient leur amour-propre à ne pas ralentir un instant leur avance.
Si faible qu'eût d'abord la réaction de l'artillerie ennemie, elle coûtait au régiment, dans la journée du 16 juillet 1916, 1 mort et 18 blessés.
Les Allemands, d'abord déconcertés par la soudaineté du choc, avaient ramené à la hâte, des troupes et des canons.
Leur artillerie que nous avions réduite au silence le 1er juillet, commençait, avec une intensité croissante, à riposter à la nôtre.
Du 2 au 23 juillet, pendant toute la durée de l'avance qui, par bonds successifs a mené la 61e , puis la 53e division de Fay à Estrées,
puis à Assevillers, la violence de la riposte ennemie n'a fait que s'accentuer.
Autour d'Estrées et d'Assevillers, le 68e a fait des pertes sérieuses :
un officier tué (le sous-lieutenant VILLARET), 5 officiers blessés, 14 soldats tués, 49 blessés.
Roignant Noël
Né le 24 Février 1882 à Roscoff
Classe 1900 Matricule 2852
Rappelé à l'activité le 12 Août 1914
Soldat 2ème classe
19e Régiment d'Infanterie
Prisonnier le 27 Mai 1918 à Pinon (Aisne)
Interné au camp de Gardelegen
Rapatrié le 29 Janvier 1919
Décès le 13 Février 1919
Roscoff Pen ar Créach à son domicile
Pneumonie grippale
Historique du 19e Régiment d'Infanterie
Le régiment prend le secteur de la forêt de Pinon et bois d’Herly
et est chargé de l’organisation du secteur.
Combats des 27-28 mai : Forêt de Pinon et Chemin des Dames.
Situation le 26 mai
Depuis le 31 janvier 1918 le 219ème tient le sous secteur de Vaudessons sous le commandement du lieutenant-colonel Le Gallois.
Il est encadré à droite par la 21ème D.I. et à gauche par le 264ème R.I., le front du Régiment longe la berge sud du canal de l’Ailette.
Les points importants de son secteur sont : la forêt de Pinon, le village de Vaudesson et le carrefour de l’Ange Gardien.
Dans la journée du 26 mai, 2 prisonniers capturés par la 22ème D.I. déclarent qu’une attaque importante se déclenchera le 27 mai à 1 heure, ayant pour objectif le Chemin des Dames.
Journée du 27 mai
A 1 heure ainsi que chacun s’y attendait à la suite des déclarations de prisonniers capturés la veille, un bombardement d’une violence extrême se déclenche sur tout le secteur ; la forêt de Pinon formant cuvette est inondée de gaz.
C’est à travers le masque que se font les communications téléphoniques ; à 4 heures les lignes téléphoniques et les antennes de T.S.F. sont coupées, la liaison est effectuée par les coureurs.
A 4 heures 45, on fait connaître l’arrivée des allemands à l’ouest dans Pinon.
L’ennemi cherche à encercler la forêt de Pinon et à neutraliser la résistance opposée par les bataillons Muller et Pérès ; des contre-attaques déclenchées pour s’opposer à cette manœuvre sont décimées par des barrages roulants et des mitrailleuses,
le bataillon de réserve est détruit.
Il reste une poignée d’hommes qui, groupés auprès du capitaine Leussier, du lieutenant Deygout, du sous-lieutenant Troussel combattent toute la journée de trous d’obus en trous d’obus, tirant plus de 20,000 cartouches de mitrailleuses, réussissant en fin de journée à rétablir la liaison à droite avec le 265ème.
A 6 heures les colonnes ennemies encerclent l’Etat-Major du Régiment et les bataillons Pérès et Muller qui ont conservé leurs positions ; le forêt de Pinon devient un véritable enfer à en juger par la fusillade intense, le crépitement des mitrailleuses
et l’éclatement des grenades.
Ces bataillons composées en majeure partie de soldats bretons commandés par des officiers bretons, accomplissent les prescriptions du plan de défense : « Tenir sur place sans aucune pensée de recul ».
A partie de ce moment, seuls les pigeons voyageurs fournissent des renseignements sur la situation.
A 7 h. 10, colombogramme du commandant Pérès :
« Bombardement violent a commencé sur réduit Quimper ; Orangerie (de pinon) prise et plateau de Chavignon,
sommes isolés. Résisterons jusqu’au bout ».
A 8 heures 15, colombogramme du commandant Muller :
« La situation est la suivante : le 265ème R.I. ayant cédé, la compagnie de l’Ecluse tournée sur sa gauche se replie sur le réduit de Romans, s’appuyant à droite à la 18 qui tient encore le P.A. Maris en entier.
Nous faisons face à l’ouest dans le réduit Romans et nous tiendrons le plus longtemps possible. »
Dès 9 h. 15 l’encerclement de la Forêt de Pinon est confirmé par les renseignements d’aviation : « Îlot et forêt de Pinon entre les mains des allemands….
Dans la village de Pinon, nombreux caissons.
Tous les allemands ont l’air de venir en colonnes sur les routes montant de Pinon et de la forêt de Pinon sur le Plateau. »
L’ennemi ayant progressé par le ravin de Chavignon, a pris de bonne heure par derrière le bataillon LEUSSIER en soutien des deux bataillons occupant la forêt de Pinon ; a encerclé le P.C. du lieutenant-colonel LE GALLOIS à Vaudesson.
A 11 heures, Le commandant MULLER rend compte par pigeon-voyageur ; « Bataillons Muller et Pérès tiennent toujours Forêt de Pinon et Dherly avec bataillon Lescazes du 137ème R.I. (21ème D.I.) ; ils organisent la défense et attendent d’être dégagés. »
L’avance de l’ennemi aux ailes ne permet pas de parvenir jusqu’à ces bataillons dont la résistance a du se prolonger très tard dans la journée du 27 et même dans la nuit du 27 au 28.
Seul, le manque de pigeons voyageurs les a empêchés de nous faire vivre de cœur avec eux jusqu’au bout, les dernières phases de la résistance.
A 15 heures 50, Alors qu’il est impossible de tenter quoique ce soit pour les unités encerclées, un dernier message par pigeon voyageur expédié à 14 heures par le commandant Muller rend compte de la situation dans les termes suivants :
« Nous tenons toujours dans le réduit Romans. Nous sommes complètement encerclés. Le centre de résistance de droite (bataillon Pérès) est pris de flanc et subit une pression extrêmement forte. Tout le monde fait son devoir de la façon la plus extrême, officiers et soldats. Il ne reste plus que le quart de l’effectif. Vous pouvez venir nous chercher. Nous tiendrons encore une demi-journée. »
Le résultat moral et les conséquences immédiates de la conduite du 219ème R.I. sont soulignés par les allemands eux-mêmes dans le journal « Buns » :
« STEGEMANN » déclare que c’est la résistance acharnée des français et des troupes noires que le général FOCH doit d’avoir pu tenir la ligne Compiègne-Château-Thierry-Montagne de Reims, comme ce sont les Bretons qui, par leur farouche conduite ont rendu difficile l’avance des allemands sur Soissons et permis à Foch de lancer ses réserves entre Soissons et Villers-Cotterets.
Rolland François
Né le 1 Janvier 1891 à Plougastel Daoulas
Classe 1911 Matricule 11007
Matelot de 3ème classe
Guetteur auxiliaire
Sémaphore du Parc au Duc* Brest
Décès le 4 Mai 1919
La Roche Maurice à son domicile
Grippe infectieuse
* La résidence du Préfet maritime
remplace le sémaphore sur le Parc au Duc
qui lui-même est remplacé par la vigie construite
au sommet de la tour César
Rolland Gabriel
Né le 28 Juin 1880 à Saint Servais
Classe 1900 Matricule 2221
Services Auxiliaires
Varices
Classé Service Armé en 1914
Appelé à l'activité le 28 Mai 1915
Soldat
19e Régiment d'Infanterie
Placé en sursis le 26 Octobre 1915
jusqu'à nouvel ordre à la Maison Lodtz à Nantes
Service Auxiliaire le 16 Mai 1916
Varices remontantes membre inférieur gauche
Détaché chez Leblond au Mans
104e Régiment d'Artillerie Lourde
le 1 Juillet 1917
Décès le 14 Octobre 1918
Hôpital Mixte Le Mans (Sarthe)
Broncho pneumonie grippale
Romeuf Augustin
Né le 22 Août 1880 Brest
Classe 1900 Matricule 1949
Second Maître Mécanicien
Retraité pour infirmité
Décès le 8 Avril 1916
Brest dans ses foyers
Tuberculose pulmonaire
Ropars Jean François
Né le 3 Octobre 1868 à Poullaouen
Classe 1888 Matricule 1505
Auxiliaire d'Artillerie en 1910
Rappelé à l'activité le 17 Avril 1915
Canonnier
3e Régiment d'Artillerie à Pied
Versé en subsistance
au 11e Régiment d'Infanterie Territoriale
le 12 Mai 1915
Décès le 25 Octobre 1915
Hôpital Militaire de Beauvais (Oise)
Maladie aggravée aux armées
Ropars Jean Marie
Né le 26 Juin 1878 à Kerlouan
Classe 1898 Matricule 1643
Quartier Maître Chauffeur
2e Dépôt des Équipages de la Flotte Brest
Décès le 16 Novembre 1914
Brest Lambézellec étant en congé du 15 Mai 1914
Tuberculose pulmonaire
Ropars Yves Etienne Marie
Né le 27 Juin 1882 à Brest Lambézellec
Classe 1902 Matricule 3862
Quartier Maître Infirmier
2e Dépôt des Équipages de la Flotte Brest
Décès le 20 Août 1915
Brest Lambézellec dans ses foyers
étant en congé d'affectation
Tuberculose pulmonaire
Pension à la veuve
Rosec Despres Albert
Né le 20 Novembre 1899 à Brest Lambézellec
Classe 1919 Matricule 108438
Matelot 2ème classe Gabier
2ème Dépôt des Equipages de la Flotte Brest
Provient du 4e Dépôt des Equipages
de la Flotte Toulon
le 9 Juin 1918
Décès le 21 Septembre 1918
Le Relecq Kerhuon étant en convalescence
Bacilliose pulmonaire
Pension allouée au père
Rospart Louis Marie
Né le 14 Décembre 1876 à Quimper
Classe 1896 Matricule 319
2e Canonnier Conducteur
51e Régiment d'Artillerie
Décès le 7 Septembre 1914
Hôpital Broussais à Nantes (Loire Atlantique)
Congestion cérébrale éthylique
Rosuel Hervé Marie
Né le 24 Avril 1882 à Châteaulin
Classe 1902 Matricule 2382
Mobilisé le 21 Août 1914
Soldat
6e Régiment d'Infanterie Coloniale
219e Régiment d'Infanterie le 15 Juin 1916
Blessé à la bataille de la Marne et évacué
éclat d'obus au bras
le 3 Juillet 1916
Maintenu Service Armé le 7 Novembre 1916
Proposé pour changement d'Arme
(Artillerie montée)
Fracture ancienne clavicule gauche
35e Régiment d'Artillerie
le 25 Novembre 1916
81e Régiment d'Artillerie à Versailles
le 16 Décembre 1916
90e Régiment d'Artillerie Lourde
le 24 Janvier 1917
Décès le 12 Février 1919
Lopérec
Grippe
Un secours de 150 Frcs a été accordé le 3 Mars 1919
à Mme L. Rosuel à Lopérec
Rouat Louis
Né le 25 Août 1896 à Trégunc
Classe 1916 Matricule 458
Ajourné 1 an en 1916
Faiblesse
Classé Service Armé le 22 Mai 1917
Incorporé le 3 Septembre 1917
2ème Canonnier
88e Régiment d'Artillerie Lourde
90e Régiment d'Artillerie Lourde
62e Batterie
le 10 Novembre 1917
88e Régiment d'Artillerie Lourde
63e Batterie
le 1 Février1918
Décès le 14 Février 1918
Hôpital Auxiliaire n°3 Nantes (Loire Atlantique)
Maladie aggravée en service
Rouat Yvon Julien Guillaume
Né le 9 Septembre 1882 à Lanriec
Classe 1902 Matricule 1900
Engagé Volontaire pour 5 ans le 27 Décembre 1902
2e Régiment d'Infanterie Coloniale
Soldat 2ème classe
Sapeur le 29 Juin 1909
22e Régiment d'Infanterie Coloniale
le 16 Février 1914
Parti aux Armées le 6 Août 1914
Blessé à Saint Rémy (Marne le 6 Septembre 1914
Balle explosive dans le bras droit
Evacué
Réformé n°1 avec pension le 17 Mars 1915
Amputation du bras droit
Caporal
22e Régiment d'Infanterie Coloniale
Décès le 30 Septembre 1915
Hôpital Complémentaire de Quimper
Anémie, cardiopathie
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