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Soldats et Marins de Plouguin Morts pour la France
Noms de P - Pellé à Provost
Pellé Prosper Marie
Né le 9 Février 1887 à Plouguin
Kéranziou Vras
Classe 1907 Matricule 2367
34ème Régiment d'Infanterie Coloniale
Engagé Volontaire 5 ans le 4 Novembre 1905
Équipages de la Flotte
Apprenti Marin / Canonnier
Matelot de 3ème classe Fusilier auxiliaire
le 5 Mars 1907
Matelot 2ème classe Fusilier auxiliaire
le 1 Janvier 1910
Rengagé 5 ans 22 Juin 1910
2e Régiment d'Infanterie Coloniale
2e Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc
le 15 Mai 1911
Campagne du Maroc en guerre 1911
11e Régiment d'Infanterie Coloniale
le 30 Octobre 1912
Soldat de 1ère classe le 28 Avril 1914
Cochinchine 1912-1914
34e Régiment d'Infanterie Coloniale
le 4 Décembre 1914
Blessé le 5 Mai 1915 à Hautes-Charrières
Tué à l'ennemi le 3 Juillet 1915
à Fey-en-Haye (Meuthe et Moselle)
Mort pour la France
Monument aux morts de Porspoder
Historique du 34e Régiment d'Infanterie Coloniale
Le 1er juillet 1915, le 34e Colonial commence son séjour au Bois le Prêtre, par l’occupation
du sous-secteur de l’Éperon à l’Est de Fey-en-Haye.
Le Régiment a un bataillon en première ligne et un bataillon en réserve aux abris de Joncfontaine dans la forêt de Puvenelle.
Il se trouve dès son arrivée soumis à un bombardement très violent qui n’est que le prélude de l’attaque allemande du 4 Juillet.
Le 3 juillet 1915, le 2e bataillon tient la première position ; la journée est particulièrement dure, le bombardement de la deuxième ligne est tel que celle-ci est évacuée et que sa garnison renforce la première ligne que sa proximité des lignes allemandes préserve
dans une certaine mesure des tirs d’artillerie lourde.
Le bataillon a déjà perdu 130 hommes quand les fantassins ennemis sortent de leurs tranchées, le 4 juillet au matin.
Pelleau Yves Noël
Né le 8 Mai 1881 à Plouguin
Bourg - Kerozal Vras
Classe 1901 Matricule 1679
Rappelé à l'activité le 2 Août 1914
2e Régiment d'Infanterie Coloniale
Disparu au combat le 5 Novembre 1914
au bois de la Gruerie (Marne)
Déclaré Tué à l'ennemi
Mort pour la France
Monument aux morts de Plouguin
Historique du 2e Régiment d'Infanterie Coloniale
Le 3 novembre 1914, tout le régiment se trouve en ligne.
Il hérite d'une situation très difficile.
Les tranchées sont insuffisantes et leur tracé est très compliqué et battu d'enfilade.
Après avoir perdu quelques éléments de tranchées, le régiment est relevé le 9 novembre.
Les hommes sont complètement privés de sommeil et mal nourris, leur fatigue est extrême.
Le régiment a organisé le secteur.
Il a eu des pertes sensibles.
Harcelés par le tir ennemi, épuisés par la fatigue, les soldats ont fait tous leurs efforts pour améliorer la situation
en faisant de nombreux travaux d'aménagement.
A l'heure actuelle, il n'y a plus aucune solution de continuité dans la ligne du secteur de liaison et les tranchées sont solides
Collection
Marie Noëlle et Dominique Jaouen
Pellen Félix
Né le 28 Février 1882 à Plouguin
Kervatous - Couloudouarn
Classe 1902 Matricule 1160
Rappelé à l'activité le 2 Août 1914
19e Régiment d'Infanterie
Décédé le 25 Septembre 1914
à l'hôpital temporaire 4 bis. Amiens (Somme)
Fièvres Typhoïdes
Mort pour la France.
Monument aux morts de Plouguin
Nécropole nationale Saint Acheul
Tombe 357
La fièvre typhoïde
Nicolas Naskret France 3
Les hommes tombent comme des mouches.
La maladie des mains sales.
100 000 cas répertoriés, 15 000 décès, depuis le début du conflit.
Les soldats croupissent dans la boue, les excréments...
Un vaccin va enrayer l'épidémie...
Dans son fameux livre, Ceux de 14, Maurice Genevoix raconte l'inquiétude de ce médecin, lors d'une halte.
Les hommes s'affalent, veulent boire.
Qu'est-ce que c'est que cette eau ???
Elle n'est pas bonne cette eau…
Thyphoïde, thyphoïde !!!!!!
La maladie est bien connue.
Elle accompagne les armées.
Des vaccins sont testés, avec plus ou moins de succès.
Quelques années plus tôt, les Britanniques ont joué de la seringue, avec une potion trop forte.
L'inquiétude qu'expriment les Poilus est donc compréhensible.
Ceux de 14, toujours.
Genevoix rapporte cette conversation.
« Il parait que ça rend malade.
Ils jettent des saloperies dans le sang, et tu enfles, et tu engourdis….. »
Alors, beaucoup de soldats mentent, disent qu'ils ont déjà été piqués et n'hésitent pas à se débarrasser de leur carnet de vaccination.
Trois, quatre piqûres.
La troupe finit par y passer.
Un fantassin raconte les trois jours de repos reçus, après l'injection.
« La moitié de l'escouade est au lit, malade à crever ».
Mais les vaccins français sont un succès.
La presse salue les vainqueurs de la fièvre thyphoïde, lauréats d'un Prix de 100 000 francs.
Le Petit journal ne dit rien de leur rivalité.
Civils de l'Institut Pasteur contre militaires du Val de Grace.
Une guerre feutrée bien loin des tranchées
Pellen Hervé
Né le 29 Novembre 1889 à Plouguin
Keraloret
Classe 1909 Matricule 2628
Engagé Volontaire pour 5 ans le 21 Janvier 1908
Équipage de la flotte
Apprenti Marin
Matelot de 2ème classe Chauffeur Breveté
le 18 Novembre 1910
Matelot de 1ère classe le 1 Janvier 1912
Rappelé à l'activité le 3 Août 1914
Inscrit maritime n°7503 le 11 Mars 1918
Décédé le 24 Octobre 1918 au Havre
Monument aux morts de Plouguin
Pellen Jean Marie
Né le 15 Septembre 1881 à Plouguin
Pen ar Creach
Classe 1901 Matricule 1672
Rappelé à l'activité le 13 Août 1914
2e Régiment d'Infanterie Coloniale
Aux Armées le 5 Septembre 1914
Tué à l'ennemi le 30 Octobre 1914
au bois de la Gruerie (Marne)
Mort pour la France.
Monument aux morts de Plouguin
Livre d'Or des pensions
de Saint Pierre Quilbignon Brest
Les combats oubliés d’Argonne
14-18 le magazine de la Grande Guerre,
14-18 Editions, Hors Série n°7 décembre 2007
BERNEDE Allain
Le bois de la Gruerie
Le bois de la Gruerie se situe à la bordure occidentale de la forêt d’Argonne, sur le territoire du département de la Marne.
Il tient son nom d’un droit royal, la gruerie ou grurie, par lequel le souverain percevait une partie des coupes de bois.
De septembre 1914 à l’automne 1918, le bois se trouve sur la ligne de front et est l’objet de combats acharnés.
A la fin août 1914, la guerre de mouvement règne sur l’ensemble du front occidental et elle est favorable aux armées allemandes
qui progressent partout.
A l’est de Verdun, les IV. et V. Armeen débordent largement l’aile gauche de la 3e armée.
Même si elle n’est pas occupée, la forêt d’Argonne se trouve alors dans l’arrière front allemand.
Néanmoins, en septembre 1914, le sort des armes s’inverse avec la bataille de la Marne et les troupes du Kaiser battent en retraite.
La nouvelle ligne de front qui se cristallise passe par la zone difficile d’accès de l’Argonne.
Elle marque également la zone de contact entre la IV. et la V. Armeen.
Le 24 septembre, les premiers coups de feu sont échangés dans le bois de la Gruerie lorsque des Landser tentent d’y pénétrer
pour couvrir l’aile gauche de l’Armée du duc de Wurtemberg.
Le 29 septembre, une importante décision intervient dans le camp allemand.
Le général von Mudra, avec le XVI. Armeekorps et la 27 I.D., détachée de la IV. Armee, reçoit pour mission de s’emparer
du massif forestier d’Argonne.
Une phase de combats acharnés s’ouvre…
Du bois de la Gruerie au bois de la Tuerie
A partir d’octobre, les Allemands prennent la route de Varennes pour objectif et lancent des assauts meurtriers
dans le bois de la Gruerie par lequel passe les lignes françaises.
Une violente offensive allemande se déclenche dans le bois, le 29 janvier 1915, à 6 heures 30.
Les fantassins de la 27. I.D., parmi lesquels on compte un certain Oberleutnant Rommel, heurtent les Poilus de la 40e D.I., particulièrement surpris par la brièveté de la préparation d’artillerie.
Les Allemands déplorent plus de 400 tués et les Français 3000 hommes hors de combat en deux jours.
Le bois gagne un nouveau nom : « Bois de la Tuerie
Pellen Jean Marie
Né le 19 Mai 1893 à Plouguin
Couloudouarn
Classe 1913 Matricule 361
71ème Régiment d'Infanterie
Tué à l'ennemi le 11 Mai 1915
à Saint Nicolas (Pas de Calais)
Mort pour la France.
Monument aux morts de Plouguin
Historique du 71e Régiment d'Infanterie
OFFENSIVE DE MAI 1915
Les derniers jours d’avril et les premiers jours de mai sont utilisés à la remise en main de la troupe, à l’entraînement aux marches.
Chacun place les plus grands espoirs dans la grande offensive que l’on sait prochaine.
Le 8 mai au soir, le 71e quitte Wanquetin et Warlus pour Arras.
Le 9 mai, premier jour de l’offensive, le régiment est en réserve derrière le 48e R.I.
A 10 h. 20, le 2 e bataillon se porte en première ligne à la place des unités du 48e montées à l’assaut
des tranchées allemandes de Chanteclerc.
Le 10 mai, le 71e relève le 48e et l’après-midi, le 2 e bataillon appuie de ses feux l’attaque du 41e d'infanterie à notre gauche.
Le 11 mai, le régiment occupe le secteur du 48e et du 41e.
En première ligne, le 3 e bataillon, soutenu par le 2 e et le 1er bataillon.
A 10 h. 30, le colonel reçoit l’ordre d’attaquer à 14 h. les organisations allemandes de Chanteclerc.
A l’heure H., officiers et soldats des 9 e , 10e et 11e Compagnies bondissent hors de la parallèle de départ,
mais les tranchées ennemies ont peu souffert de notre bombardement, les fils de fer sont presque intacts.
Dès les premiers pas, un feu violent de mitrailleuses s’abat sur nos hommes et les cloue au sol.
Ceux qui ont réussi à prendre pied dans un entonnoir ennemi sont accablés de pétards et de grenades et ne peuvent tenir.
Nos pertes sont lourdes.
Pellen Yves
Né le 25 Novembre 1883 à Plouguin
Kerlaouénan
Classe 1903 Matricule 3250
Rappelé à l'activité le 3 Août 1914
19ème Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
Tué à l'ennemi
le 25 Septembre 1915 *
à Sommepy Tahure (Marne)
* 27 Septembre 1915 pour Mémoire des Hommes
Mort pour la France.
Monument aux morts de Plouguin
La bataille de Champagne
Un des plus gros massacres de la Première Guerre mondiale
Le 25 septembre 1915, à 9h15, débutait l'une des plus grandes batailles de la Première Guerre mondiale : la bataille de Champagne.
Cette journée fut aussi l'une des plus meurtrières de la guerre.
Après un an de guerre et l’enlisement d’un conflit sans vainqueurs ni vaincus, cette bataille qui fut plus tard appelée
“bataille de Champagne” fut décidée par le général Joffre dans un but multiple : empêcher les Allemands de renforcer leur armée
côté russe, convaincre les pays neutres d’entrer en guerre aux côtés de la France, rendre le moral aux soldats pour gagner la guerre
et, à titre individuel, afin de retrouver un peu de crédibilité auprès du gouvernement.
Les choses, hélas, ne se déroulèrent pas comme prévu.
Malgré l’enthousiasme marqué par la presse, la bataille de Champagne ne permit en tout et pour tout que de récupérer
que 3 ou 4 kilomètres de front pendant les quelques jours que durèrent les combats.
Ceux qui en payèrent le prix fort furent évidemment les soldats, et surtout les Français,
les Allemands ayant été beaucoup moins éprouvés.
Le solde de cette bataille, bien qu’on puisse la considérer comme une victoire, est effroyable :
près de 28 000 tués; 98 000 blessés, et plus de 53 000 prisonniers et disparus côté français.
Pennec Jean François
Né le 23 Juin 1891 à Plouguin
Kerlumbars
Classe 1911 Matricule 1987
Incorporé le 10 Octobre 1912
19ème Régiment d'Infanterie
Soldat 2ème classe
Décédé le 3 Octobre 1914
Authuille (Somme)
Mort de blessures de guerre
Mort pour la France
Monument aux morts de Milizac
Nécropole nationale d'Albert
Tombe 1682 Bis
Pors Prigent Marie
Né le 23 Mars 1891 à Plouguin
Kervellec
Classe 1911 Matricule 3591
Soldat 2ème classe
Apte au Service Armé en Octobre 1914
Incorporé le 3 Novembre 1914
71e Régiment d'Infanterie
155e Régiment d'Infanterie
le 10 Février 1915
Compagnie Mitrailleuse de la Brigade
23 Mai 1915
154e Régiment d'Infanterie
le 12 Mai 1915
Mort sur le champ de bataille le 16 Avril 1917
au Nord Ouest de Berry-au-Bac (Aisne)
Mort pour la France
Citation
Ordre du régiment n°283 du 9 juin 1916
"D'abord tireur puis armurier d'une section a rempli
son devoir en toutes circonstances au front
depuis le 4 Février 1915"
Inscrit au tableau spécial
de la Médaille Militaire à titre posthume.
Décret du 1er Octobre 1918 modifié par ceux
du 4 Décembre 1918 et 30 Septembre 1919.
"A la compagnie dès sa formation a participé à toutes
les attaques en Argonne, Champagne, Verdun, Somme.
Très courageux, mortellement frappé en accomplissant
son devoir le 16 Avril 1917.
A été cité"
Historique du 154e Régiment d'infanterie
Le 11 avril, le 3e bataillon est désigné pour reprendre la tête de pont de Sapigneul que les Allemands ont attaquée avec succès quelques jours auparavant.
Le 12 avril à 4 heures, il se porte en avant sous le commandement du commandant THIERCELIN.
L'affaire est menée rondement par les compagnies de tête précédées de leurs grenadiers : à 4 h.30 tout est terminé, les objectifs sont atteints avec des pertes légères.
Pour ce brillant fait d'armes, le bataillon est cité le 23 à l'ordre du corps d'armée.
Cependant, l'heure si longuement préparée du grand effort est proche.
Chacun sait que la division, chargée d'exploiter le succès, suivra la 69e chargée, elle, de la rupture ; que le régiment opérera entre la Miette et l'Aisne avec, comme objectif le village de Prouvais à 8 kilomètres du point de départ, la manœuvre prévue devant consister à déborder par l'ouest le massif boisé de Prouvais.
Le 15 avril, on apprend au bivouac des Grandes Places que le jour J est fixé au lendemain 16 avril.
Cinq compagnies, les 2e, 3e, 5e, 6e et 7e, sous le commandement du commandant CARON, sont détachées pour l'accompagnement
des chars d'assaut, engins encore mystérieux, mis en œuvre pour la première fois, et sur lesquels on fonde de sérieux espoirs.
Le reste du régiment quitte le bivouac le 16 avril à 2 heures.
Après une marche difficile par nuit noire à travers bois, chacun tenant, pour ne pas se perdre, le pan de la capote de son prédécesseur, on arrive au bois des Geais où les éléments sont divisés en deux colonnes qui agiront séparément : la colonne de droite sous le commandement du lieutenant-colonel CHOLLET comprend les 1re, 9e, C. M. 1, C. M. 2, C. M. 3 et le peloton de 37 ; celle de gauche, formée des 10e, 11e et de la section franche, est sous les ordres du commandant THIERCELIN.
Le passage de l'Aisne, qui causait quelque appréhension, s'effectue sans encombre vers 7 heures sur des passerelles et sur le grand pont de Berry-au-Bac, malgré un sérieux arrosage de l'artillerie ennemie.
A 8 h.15, la colonne de droite se porte en avant, colonel en tête, à la suite du 267e qu'elle doit appuyer ; elle traverse l'ouvrage du roi de Saxe, première position allemande, et continuant sa marche sous un bombardement d'artillerie de gros calibre qui fera rage toute la journée, atteint la face est du camp de César et les tranchées des Bornes et du Pylône sur la deuxième position.
Là se trouvent arrêtées et entassées confusément de nombreuses fractions sans chefs du 267e et du 332e.
Après une sommaire remise en ordre, on retourne hâtivement les tranchées conquises, on les garnit de mitrailleuses, et lorsque vers 16 heures l'ennemi tente une contre-attaque, il trouve devant lui des gens prêts à le recevoir.
Malheureusement, à 16 h.30, le lieutenant-colonel CHOLLET, qui s'est établi dans les premières lignes, est blessé mortellement par un obus dans la tranchée du Pylône.
Le commandant LENOIR prend le commandement du régiment.
La colonne de gauche avait été gênée considérablement dans son mouvement par le feu des mitrailleuses.
A 13 heures, elle est mise à la disposition du 267e et rétablit une situation encore incertaine dans le bois des Consuls qu'elle arrive à dépasser.
A 17 h.30, un nouvel essai de progression générale réalise une légère avance sans pouvoir cependant venir à bout du bois du Centurion dont les défenses sont intactes.
Pendant ce temps, les cinq compagnies d'accompagnement ont suivi les chars d'assaut dans leurs nombreuses vicissitudes.
Il y a eu des moteurs surchauffés, des chars en panne, d'autres incendiés.
Les tanks ont été violemment pris à partie par l'artillerie, et les difficultés rencontrées n'ont pas permis de réaliser l'horaire prévu.
Cependant, sur la gauche, les chars disponibles pénètrent profondément dans les lignes allemandes et prennent part dans l'après-midi à une attaque de la troisième position vers le bois Claque-Dents ; mais, vers la droite ils ne parviennent pas à dépasser la deuxième position.
Les compagnies stoppent avec eux et s'organisent sur le terrain conquis, tandis que quelques détachements ramènent vers l'arrière les chars encore en état de fonctionner.
Le lendemain 16 avril , ces unités sont rassemblées dans le boyau de la Louve et rejoignent le régiment.
Le 17 avril, la situation s'est éclaircie, le 154e occupe les tranchées comprises entre la ferme Mauchamps et le bois des Consuls ; l'ordre est d'y tenir coûte que coûte, malgré le bombardement continuel et les organisations bouleversées.
Le 18 avril, l'ennemi prononce une vive contre-attaque que nos hommes reçoivent à genou sur les parapets dans une attitude superbe et résolue ; il est repoussé avec de fortes pertes.
Les jours qui suivent, on organise le secteur, l'artillerie ennemie est toujours extrêmement active.
Le commandant THIERCELIN est tué le 20 avril. Le 23 avril, le lieutenant-colonel ARDISSON prend le commandement du régiment qui est relevé le 29 avril.
Après un nouveau séjour en ligne, le 154e quitte définitivement le 19 mai le champ de bataille de l'Aisne.
Il venait d'y faire preuve des plus belles qualités : confiance, élan, ténacité.
A la vérité, en face d'un adversaire sur ses gardes et formidablement renforcé, à l'image de tous les camarades du reste, il n'était pas allé aussi loin qu'il aurait voulu, mais il avait pour sa part largement contribué à la conquête et à la conservation des deux premières positions allemandes, supporté sans broncher les plus durs bombardements, résisté victorieusement à toutes les réactions.
Cinq de ses compagnies avaient eu dans l'accompagnement des chars d'assaut une mission difficile qu'elles avaient remplie jusqu'au bout.
Malgré ses puissantes réserves, l'ennemi avait dû céder du terrain, abandonner de nombreux prisonniers, des canons, du matériel, ….. l'espoir dans l'avenir était sauf.
Le 21 mai, le 154e est cité à l'ordre du corps d'armée.
Le 24 juin, la 165e division échange son nom de "Cadets de la 40e" contre celui de division du "Camp de César".
Prigent Jacques Marie
Né le 13 Juillet 1879 à Plouguin
Kerléguer
Classe 1899 Matricule 2277
Rappelé à l'activité le 14 Décembre 1914
151e Régiment d'Infanterie
Soldat de 2ème classe
Parti au front le 22 Juin 1915
Tué à l'ennemi le 21 Février 1916
à Samogneux (Marne)
Mort pour la France
Monument aux morts de Plouguin
Neuf communes de la Meuse sont
«MORTES POUR LA FRANCE»
Totalement dévastées en 1916,
lors la bataille de Verdun,
elles n'ont jamais été reconstruites.
Pour conserver leur mémoire, l'État, en 1919,
lors des premières élections municipales
organisées après la Grande guerre,
a décidé de les doter
d'un conseil municipal restreint.
-
Beaumont-en-Verdunois
-
Bezonvaux
-
Cumières-le-Mort-Homme
-
Douaumont
-
Fleury-devant-Douaumont
-
Haumont-près-Samogneux
-
Louvemont-Côte-du-Poivre
-
Ornes
-
Vaux devant Damloup
Prigent Joseph Marie
Né le 7 Juillet 1884 à Ploudakmézeau
Tourip
Classe 1804 Matricule 2149
Rappelé à l'activité le 12 Août 1914
152e Régiment d'Infanterie
Soldat 2ème classe
121e Régiment d'Infanterie
le 26 Août 1914
Disparu au combat le 27 Septembre 1914
à Lassigny (Oise)
Mort pour la France
Monument aux morts de Plouguin
Historique du 121e Régiment d’Infanterie
L’attaque sur Lassigny.
Marche sur Annel.
Des rafales d’obus, venant de la direction de Montigny, nous fait subir quelques pertes et l’on cantonne le soir
du 19 septembre à Villers-sous-Coudun et Vandélicourt.
Le 20 septembre 1914, le 13e C.A. reprend son mouvement offensif sur la région Belval – Lassigny, en direction général de Guiscard.
Le 121e R.I. se porte à Mareuil et, dans la soirée, le 1er bataillon, en liaison avec le 105e R.I., attaque Plessier-de-Roye,
qu’il enlève sans coup férir.
Le lendemain, le 2e bataillon attaque Lassigny et, grâce à une progression méthodique, arrive à 500 mètres du village,
mais le feu de l’ennemi est si intense qu’il doit s’arrêter et se cramponner au terrain en creusant hâtivement
des tranchées dans la position couchée.
Du Plessier à Lassigny, le terrain à peine ondulé procure à l’ennemi un champ de tir idéal et tout mouvement dans les blés où les hautes herbes attirent instantanément une volée de balles.
A 15h 30, le 22 septembre, nouvelle attaque sur la station de Lassigny, exécutée par le 2e bataillon qui ne peut atteindre l’objectif
et doit se clouer au sol, dans une situation peu enviable ; les hommes sont obligés de s’incruster dans la terre, sans pouvoir remuer,
le mouvement le plus léger étant immédiatement salué par une vive fusillade.
Le 23 septembre, le 121e R.I. passe en réserve de division et le 1er bataillon se porte au parc du château du Plessier pour soutenir
une attaque que doit exécuter le 105e R.I.
Le 24 septembre, pendant que le 105e R.I. attaque Lassigny, avec un soutien de trois compagnies du 1 er bataillon,
la grosse artillerie allemande bombarde violemment le château et le saillant du parc face à Plessier.
Les pertes occasionnées par ce bombardement sont de : 1 officier et 18 hommes tués et 12 soldats blessés.
On cantonne le soir à Canny pour aller le lendemain à la Ferme sans nom – bois des Loges.
Les pertes du 20 au 25 septembre sont de :
1 officier et 40 hommes tués.
2 officiers et 71 hommes blessés.
2 disparus.
Le 2e bataillon reste à Lassigny, dans les tranchées qu’il a creusées sous la fusillade.
Il demeure éloigné du régiment jusqu’au 4 novembre.
Provost Jean Pierre
Né le 25 Novembre 1895 à Plouguin
Loc Majan
Classe 1915 Matricule 618
Inscrit Maritime 11-979
Décédé le 14 Avril 1919 à Brest
Monument aux morts de Plouguin
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