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Source : La Dépêche de Brest 6 janvier 1939

 

C'était un travail d'importance qu'il s'agissait d'entreprendre à la forme de radoub du port de commerce,

dont les ciments, se désagrégeant, surtout vers l'entrée, permettaient des infiltrations assez conséquentes.

 

On avait projeté, en effet, la démolition et la réfection des maçonneries des musoirs et des aqueducs de remplissage et de refoulement ;

la réfection complète de l'avant-radier et du même coup la remise à neuf du bateau-porte et la remise en état de la machinerie.

 

Tout cela devait entraîner l'inutilisation du bassin pendant des mois.

 

Fort heureusement, la Marine consentait, durant cette période, à recevoir dans ses propres formes les navires de commerce pour des réparations d'urgence.

 

Les travaux, confiés à l'entreprise Limousin, commençaient au début de Décembre 1937, sous la conduite de M. Virot et la direction des ingénieurs des ponts et chaussées.

 

Il fallait tout d'abord constituer un batardeau en avant du bassin et en assurer la tenue et l'étanchéité.

Ceci se fit au moyen d'un rideau de palplanches en forme d'U.

Travail de longue haleine car chaque pieu de fer ou palplanche qui devait s'accoler au précédent, devait être profondément enfoncé dans le sol.

 

Le bateau-porte avait été conduit au fond du bassin où il allait subir une entière remise en état.

 

Tous les travaux prévus sont à présent virtuellement terminés.

On vient de commencer à arracher les palplanches.

Une grande drague est à pied d'œuvre, prête à commencer l'enlèvement des déblais pierreux constituant le batardeau.

 

Ainsi on pense pouvoir reprendre l'exploitation de la forme de radoub dans peu de semaines.

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