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Finistériens morts à Berry-au-Bac - Aisne
1917 L - M
Le Coat Jean Hervé
Né le 7 Décembre 1897 à Ploumoguer
Classe 1917 Matricule 2191
Soldat 2ème classe
Incorporé le 7 Janvier 1916
41e Régiment d'Infanterie
94e Régiment d'Infanterie 9e Bataillon
le 21 Septembre 1916
Tué à l'ennemi le 11 Avril 1917
Décès constaté le 27 Avril 1917
Inhumé le 28 Avril 1917
Cimetière de Moscou fosse n°10
Tombe n°205
Le Coat Gabriel
Né le 5 Décembre 1885 à Plouzané
Classe 1905 Matricule 3638
Soldat 2ème classe
151e Régiment d'Infanterie
128e Régiment d'Infanterie Territoriale
le 2 Janvier 1916
Blessé le 30 Juin 1915
Eclats d'obus cuisse gauche
Blessé le 6 Septembre 1916
Plaie pénétrante bras droit et plaie superficielle
main droite par éclats d'obus.
Disparu le 29 Avril 1917
Cote 108
Source : Historique du 328e Régiment d'Infanterie
Le 23 novembre, le 328e quitte la Somme après un séjour de cinq mois aucours desquels se sont confirmées ses solides qualités guerrières.
Il est envoyé au repos en Lorraine d’où il ne repartira qu’en avril 1917.
Le 16 avril, le régiment est au bivouac devant le canal latéral à l’Aisne, prêt à exploiter les premiers succès obtenus sur l’Aisne et en Champagne.
Mais il reçoit l’ordre de repasser l’Aisne et est dirigé sur Cormicy, puis au Mont Sapigneul où il relève le 18e B.C.P. le 26 avril.
C’est un secteur très agité où se livreront quotidiennement de furieux combats.
Le 20 avril, le 6e bataillon à la suite d’une brillante attaque prend pied dans les lignes ennemies, mais vigoureusement contre-attaqué, il est obligé de céder momentanément une partie de son gain ; il revient aussitôt impétueusement à la charge et regagne la plupart de ses nouvelles positions.
Relevé le 27 mai, le 328e est dirigé sur la région de Vitry-le-François où il établit ses cantonnements de repos.
Le 14 juillet 1917, le drapeau du 328e escorté de sa garde commandée par le capitaine Hecquet, se rend à Paris pour y défiler devant le Président la République.
Le Gall Claude
Né le 5 Mars 1897 à Plouvien
Classe 1917 Matricule 1865
Soldat 2ème classe
41e Régiment d'Infanterie
94e Régiment d'Infanterie - 9e Bataillon
le 20 Septembre 1916
Tué au combat le 16 Avril 1917
Un jugement déclaratif de décès rendu
par le Tribunal de Brest le 12 Août 1921
fixe le décès au 16 Avril 1917
Le Gall Eugène Henri Marie
Né le 22 Février à Saint Renan
Etudiant
Classe 1917 Matricule 2194
41e Régiment d'Infanterie
Soldat 1ère classe le 15 Juillet 1916
94e Régiment d'Infanterie - 9e Bataillon
le 20 Septembre 1916
Tué au combat le 16 Avril 1917
entre Berry-au-Bac et Guignicourt
Le Gall Jean François
Né le 31 Août 1894 à Saint Renan
Marin
Classe 1914 Matricule 2142
Incorporé aux Equipages de la Flotte comme
engagé volontaire à 18 ans comme apprenti-marin
le 6 Août 1912
Matelot de 2ème Classe infirmier 1er Octobre 1913
Privé de son brevet d'infirmier le 24 Novembre 1914
Condamné le 29 Octobre 1915
par le Conseil de Guerre à 5 ans de réclusion
et dégradation militaire pour
"vol militaire excédent 40 francs"
Engagé volontaire pour la durée de la guerre
le 12 Septembre 1916 au
1er Bataillon de Marche d'Infanterie Légère d'Afrique.
Tué au combat le 19 Septembre 1917
Source : Historique du 1er Bataillon d'Infanterie Légère de Marche d'Afrique
Le 1er bataillon de marche entre de nouveau en secteur dans la région de Marzilly, entre Reims et Berry-au-Bac, du 28 mai au 18 août.
Pendant-ces trois mois, le bataillon réorganise le secteur bouleversé par les dernières offensives, essuie quelques coups de main ennemis qui n'ont d'ailleurs pas de succès.
Le 9 juillet, le capitaine ANDRE, qui a déjà pris par intervalles le commandement du bataillon, est promu chef de bataillon au corps, en remplacement du commandant du GUINY, nommé lieutenant-colonel.
Le 12 juillet, le bataillon envoie une délégation et son étendard, accompagné du capitaine KESTEL, qui doit participer, à Paris,
à la revue du 14 juillet.
Le 13 août, un groupe de trente « Joyeux » effectue un coup de main sous les ordres du sous-lieutenant KUNANCE, mais, ne trouvant pas d’Allemands, le groupe rentre peu après, non sans avoir démoli les organisations ennemies.
Le 19 août, le bataillon va au repos à Saint-Gemme (Marne), où il reste jusqu'au 13 septembre.
Le 14 août, il repart pour relever le 222e régiment d'infanterie dans le secteur de la Miette et l'Aisne.
Et c'est ainsi jusqu'en décembre, où le bataillon reste constamment en ligne, parcourant en tous sens le front de Champagne, où il frappe, faisant de nombreux et fructueux coups de main, harcelant sans cesse l'ennemi.
Le Jeune Edouard Jules
Né le 17 Mai 1892 à Brest
Classe 1912 Matricule 1648
Caporal
162e Régiment d'Infanterie
Tué à l'ennemi le 16 Avril 1917
Pas de fiche
Registre Matricule
En recherche
Source : Historique 162e Régiment d'Infanterie
Aisne, 1917.
Le 162e, qui fait maintenant partie de la 69e D.I. (général MONROË), est alors commandé par le colonel de cavalerie BERTRAND.
Depuis le début de l'année, il n'a pas connu de repos véritable.
En vue de l'offensive du 16 avril, entre la Miette et l'Aisne, les différents objectifs du régiment sont : sur la première position allemande, la Courtine du Choléra ; sur la deuxième, la ferme Mauchamp : au delà la tranchée de Wurtzbourg, et enfin Prouvais, à 8 kilomètres de la base de départ.
Le 162e part à l'assaut, colonel en tête, sous un tir de contre-préparation formidable qui, dès avant l'attaque, lui a causé des pertes sérieuses. Un magnifique enthousiasme anime les poilus, et l'exemple de leur colonel contribue beaucoup à les exalter.
La première position allemande est prise d'un bond; de nombreux prisonniers y sont faits dans un immense tunnel qui court sous la deuxième ligne de tranchées.
La marche continue vers le deuxième objectif ; elle se heurte à une résistance opiniâtre de l'ennemi, qui barre terriblement le chemin d'une incessante d'obus et de balles que déversent à l'envie les mitrailleuses de terre et les mitrailleuses des nombreux avions qui ne cessent de nous survoler à très basse altitude.
Cependant, dès 8 heures 30, le 1er bataillon est au bois des Vestales ; à 10 heures, la ferme Mauchamp est prise.
Plus de 4 kilomètres ont été parcourus dans les lignes ennemies.
Le régiment est en pointe très avancée puisque à droite la cote 108 n'a pas été prise et qu'à gauche Juvincourt est encore aux Allemands.
L'ordre arrive de stopper : bien que 800 de leurs camarades et plusieurs chefs soient déjà tombés, les hommes brûlent de marcher encore, et ce n'est pas sans une tristesse générale que l'on est obligé de s'arrêter et de s'organiser défensivement à 600 mètres au delà de la deuxième position allemande.
On travaille sous un bombardement intensif, mais le courage est encore si ferme que, dès le lendemain 17 avril, le bois du Sous-Marin est enlevé par un groupe de 100 hommes (glorieux reste d'un bataillon) et que le 17 avril une puissante contre-attaque allemande, menée par deux divisions fraîches, vient se briser devant nos fusils, nos mitrailleuses et s'écrase sous un barrage extrêmement précis
des artilleurs du 268e.
Quand le régiment est relevé, le 28 avril, il n'a pas perdu un pouce de ses gains, mais il laisse dans les plaines de Mauchamp
29 officiers et plus de 1 100 hommes.
Lecleach Armand Jean Guillaume
Né le 14 Février 1883 au Guilvinec
Marin
Classe 1903 Matricule 960
Soldat 2ème classe
287e Régiment d'Infanterie
Tué à l'ennemi le 16 Avril 1917
Registre Matricule
vierge
Source : Historique du 287e Régiment d'Infanterie
Défense du centre de résistance de Mauchamp
Le régiment passe la nuit du 16 au 17 avril sur le Camp-de-César, sous un déluge d'obus.
Le bataillon VEYSSIÈRE franchit, le 17 avril à midi, la ligne de combat de la 69e D. I. pour former
une ligne
nouvelle à 500 mètres plus en avant, dans l'intervalle compris entre le bois du Centurion, à l'est, et
le boqueteau du Licteur à l'ouest.
Il s'installe solidement sur cette position, malgré les tirs violents de l’artillerie ennemie et le même jour,
vers 17 heures, il arrête net par ses feux une vive contre attaque.
Le 18 avril, vers 6 h.30, les Allemands renouvellent, sur le front de Mauchamp-bois des Consuls, une
nouvelle contre-attaque d'une vigueur exceptionnelle.
Ils sont repoussés grâce à la vigilance et au sang-froid des groupes de combat du 4e bataillon qui,
malgré la fumée, contre-attaquant par le feu, fauchent rapidement les vagues d'assaut adverses
et les obligent à s'enfuir dans le plus grand désordre.
Au cours de cette action, les sous-lieutenants GUÉROULT (14e) et PONIATOWSKI (4eC. M.) sont blessés
ainsi qu'une trentaine de sous-officiers et de soldats.
Devant cet échec sanglant, l'ennemi renonce à toute réaction sérieuse d'infanterie jusqu'au lendemain,
mais les tirs de son artillerie conservent pendant la nuit et les jours suivants une violence effarante.
Dans la nuit du 17 au 18 avril, le 5e bataillon relève un bataillon du 162e défendant la ferme Mauchamp et vient ainsi encadrer,
à gauche, le 4e bataillon.
Trois jours plus tard, ce bataillon cède sa place au 6e et devient réserve d'I. D.
Le 4e bataillon, relevé dans la nuit du 21 au 22 avril par le 3/154, va occuper les tranchées de soutien du centre de résistance de Mauchamp.
Les tranchées, affreusement bouleversées par un tir systématique de destruction, constituent une position de combat bien plus meurtrière que la première ligne située à environ 200 mètres plus en avant.
Aussi les pertes deviennent-elles chaque jour plus sensibles.
Les valeureux sergents CARRÉ-EZANO et ROLLET sont tués.
Ce dernier est volatilisé au P. O. du bataillon par un obus de gros calibre.
Le lieutenant RACAGLIA est blessé.
L'absence d'abris, les pénibles travaux de réfection des tranchées et d'organisation de la position ne tardent pas à épuiser les compagnies. En outre, l'humidité, l'impossibilité de changer de chaussures et surtout de se déchausser provoquent de nombreux cas de « pieds de tranchées » qui réduisent sérieusement la capacité de combat des groupes.
Mais ni les difficultés du ravitaillement, ni les impitoyables tirs de harcèlement et d'anéantissement, ni les émotions d'un permanent état d'alerte ne découragent les unités du régiment qui, du 16 avril au 10 mai, affirme, une fois de plus, son extraordinaire ardeur guerrière et son haut esprit de sacrifice.
Ce nouveau fait d'armes lui vaut la citation suivante à l'ordre du 32e C. A. :
« Sous le commandement du lieutenant-colonel VARY a, le 16 avril 1917, contribué pour une large
part à la conquête des deux premières positions entre l'Aisne et la Miette, en obligeant les
défenseurs de la Courtine du Roi de Saxe à mettre bas les armes ; a contribué à la garde du terrain
conquis le 17 et particulièrement le 18, repoussant une violente contre-attaque allemande, en tenant
solidement la première ligne avec deux bataillons, tandis que le troisième se portait au secours des
deux premiers, a découvert, sous un bombardement intense, avec un bel élan et un ordre parfait. »
Loriquer Ernest
Né le 16 Mars 1894 à Kergloff
Classe 1914 Matricule 1490
Soldat 2ème classe
118e Régiment d'Infanterie
Évacué le 24 Novembre 1914
pour congestion pulmonaire
Reparti aux armées le 26 Janvier 1915
287e Régiment d'Infanterie
Mort pour la France le 22 Avril 1917
Source : Historique du 287e Régiment d'Infanterie
Défense du centre de résistance de Mauchamp
Le régiment passe la nuit du 16 au 17 avril sur le Camp-de-César, sous un déluge d'obus.
Le bataillon VEYSSIÈRE franchit, le 17 avril à midi, la ligne de combat de la 69e D. I. pour former
une ligne
nouvelle à 500 mètres plus en avant, dans l'intervalle compris entre le bois du Centurion, à l'est, et
le boqueteau du Licteur à l'ouest.
Il s'installe solidement sur cette position, malgré les tirs violents de l’artillerie ennemie et le même jour,
vers 17 heures, il arrête net par ses feux une vive contre attaque.
Le 18 avril, vers 6 h.30, les Allemands renouvellent, sur le front de Mauchamp-bois des Consuls, une
nouvelle contre-attaque d'une vigueur exceptionnelle.
Ils sont repoussés grâce à la vigilance et au sang-froid des groupes de combat du 4e bataillon qui,
malgré la fumée, contre-attaquant par le feu, fauchent rapidement les vagues d'assaut adverses
et les obligent à s'enfuir dans le plus grand désordre.
Au cours de cette action, les sous-lieutenants GUÉROULT (14e) et PONIATOWSKI (4eC. M.) sont blessés
ainsi qu'une trentaine de sous-officiers et de soldats.
Devant cet échec sanglant, l'ennemi renonce à toute réaction sérieuse d'infanterie jusqu'au lendemain,
mais les tirs de son artillerie conservent pendant la nuit et les jours suivants une violence effarante.
Dans la nuit du 17 au 18 avril, le 5e bataillon relève un bataillon du 162e défendant la ferme Mauchamp et vient ainsi encadrer,
à gauche, le 4e bataillon.
Trois jours plus tard, ce bataillon cède sa place au 6e et devient réserve d'I. D.
Le 4e bataillon, relevé dans la nuit du 21 au 22 avril par le 3/154, va occuper les tranchées de soutien du centre de résistance de Mauchamp.
Les tranchées, affreusement bouleversées par un tir systématique de destruction, constituent une position de combat bien plus meurtrière que la première ligne située à environ 200 mètres plus en avant.
Aussi les pertes deviennent-elles chaque jour plus sensibles.
Les valeureux sergents CARRÉ-EZANO et ROLLET sont tués.
Ce dernier est volatilisé au P. O. du bataillon par un obus de gros calibre.
Le lieutenant RACAGLIA est blessé.
L'absence d'abris, les pénibles travaux de réfection des tranchées et d'organisation de la position ne tardent pas à épuiser les compagnies. En outre, l'humidité, l'impossibilité de changer de chaussures et surtout de se déchausser provoquent de nombreux cas de « pieds de tranchées » qui réduisent sérieusement la capacité de combat des groupes.
Mais ni les difficultés du ravitaillement, ni les impitoyables tirs de harcèlement et d'anéantissement, ni les émotions d'un permanent état d'alerte ne découragent les unités du régiment qui, du 16 avril au 10 mai, affirme, une fois de plus, son extraordinaire ardeur guerrière et son haut esprit de sacrifice.
Ce nouveau fait d'armes lui vaut la citation suivante à l'ordre du 32e C. A. :
« Sous le commandement du lieutenant-colonel VARY a, le 16 avril 1917, contribué pour une large
part à la conquête des deux premières positions entre l'Aisne et la Miette, en obligeant les
défenseurs de la Courtine du Roi de Saxe à mettre bas les armes ; a contribué à la garde du terrain
conquis le 17 et particulièrement le 18, repoussant une violente contre-attaque allemande, en tenant
solidement la première ligne avec deux bataillons, tandis que le troisième se portait au secours des
deux premiers, a découvert, sous un bombardement intense, avec un bel élan et un ordre parfait. »
Lozac'h Jean Pierre François Marie
Né le 29 Mai 1879 à Commana
Classe 1899 Matricule 1710
Soldat 2ème classe
267e Régiment d'Infanterie
Condamné le 6 Octobre 1915
par le Conseil de Guerre de la 69e DJ
à la peine de 3 ans de travaux publics pour
"outrages et voies de fait envers
un supérieur en dehors du service."
Écroue à l'établissement de travaux publics
d'Orléans-ville le 24 Octobre 1915
Peine suspendue et dirigé
sur le 267e Régiment d'Infanterie le 3 Mars 1916.
Tué à l'ennemi le 16 Avril 1917 au secteur du Choléra
Source : Historique du 267e Régiment d'Infanterie
Le 27 février, le 267e RI se rend par étapes sur Berry-au-Bac.
Le 9 mars, il relève le 151e R. I. et entre en secteur dans le sous-secteur de Gernicourt (région du Choléra et Berry-au-Bac).
Il subit un bombardement du 11 au 14 mars ; il est relevé par le 162e R. I., les 17 et 18 mars.
Il va cantonner à Guyencourt-Bouflignereux.
Le 25 mars, il entre à nouveau en secteur et relève le 151e R. I. dans le sous-secteur de la Marne.
Le 4 avril, il subit une attaque allemande à la suite de laquelle les 14e et 23e compagnies et un peloton de la 13e compagnie étaient à peu près entièrement prisonniers.
Cette affaire coûtait au régiment :
10 officiers tués, 1 officier blessé, 6 officiers disparus ; 5 hommes tués, 18 blessés et 310 disparus.
Renforcé par un bataillon du 162e R. I., le régiment prononce une contre-attaque les 5 et 6 avril et reprend une partie des tranchées perdues.
Le 7 avril, le groupe franc de la division, appuyé par une compagnie du 102e, prononce une vigoureuse contre-attaque qui échoue sous les feux des mitrailleuses extrêmement denses de l'ennemi qui occupe en force notre ancienne première ligne.
2 officiers blessés, 5 hommes tués, 27 blessés, 9 disparus.
Relevé les 7 et 8 avril par le 287e R. I., le régiment va occuper les baraquements du camp de Pévy Prouilly, où il reste jusqu'au 15 avril.
Le 15 avril, il entre en secteur et le 16 avril prononce une attaque vigoureuse au cours de laquelle le régiment a capturé :
4 officiers, 30 sous-officiers, 300 soldats environ, 4 canons de 105, 5 canons de 77, 1 de 88, 4 minen, 7 mitrailleuses et un matériel important.
Les pertes du régiment se sont élevées à :
5 officiers tués, 20 officiers blessés, 87 hommes tués, 488 blessés et 91 disparus.
A la suite de cette affaire, le régiment est cité à l'ordre de l'armée.
Du 17 au 20 avril, le régiment perd chaque jour une moyenne de 8 tués et 30 à 40 blessés.
Le 21 avril, il est relevé par le 162e et envoyé à Guyencourt ; il reprend le secteur le 28 avril (secteur des Béliers) jusqu'au 6 mai.
Chaque jour, une moyenne de 5 hommes tués et 15 à 20 blessés.
Mahé Pierre Yves Marie
Marin
Né le 10 Mai 1896 à Guerlesquin
Classe 1916 Matricule 1727
Soldat 2ème classe
8e Bataillon de Chasseurs à Pied
Tué à l'ennemi le 16 Avril 1917
Un secours de 150 Frcs a été payé
le 14 Septembre 1917 à Madame Mahé mère.
Source : Historique du 8e Bataillon de Chasseurs à Pied
Dans la nuit du 15 au 16 avril, les unités du bataillon ont pris leur place de départ.
Encadré à droite par le 94e qui s'étendait jusqu'à l'Aisne, à gauche par le 332e , le bataillon était réparti en trois échelons qui correspondaient aux trois lignes des bataillons des corps voisins.
Le 1er échelon avait pour mission d'enlever toutes les organisations ennemies de première et deuxième positions (camp de César) et de s'arrêter devant la troisième position.
Le 2e échelon devait enlever cette position, la voie ferrée au nord-ouest de Guignicourt, le vieux moulin au nord de cette voie puis converser à droite et atteindre Menneville et les passages de l'Aisne, aidé dans ce mouvement par le 3e échelon.
L'heure H est fixée à 6 heures.
Quelques coups de sifflet et tout le bataillon sortant des tranchées se porte en avant.
Le 1er échelon, emporté par son élan et peu guidé par un barrage roulant de faible densité et très lent, fait irruption dans les positions ennemies en même temps que les derniers obus de notre artillerie lourde.
Les défenseurs sont surpris et ne peuvent offrir une résistance sérieuse.
Beaucoup se cachent dans de profonds abris et certains doivent se rendre pieds nus et vêtus seulement de caleçons.
Les mitrailleuses dissimulées en plein champ sous des claies ont à peine le temps de tirer, d'autres aux aguets à l'entrée des boyaux sont également prises a l'improviste et aussitôt réduites au silence.
En peu de temps, la tranchée des Huns est enlevée et le bataillon s'empare de la très forte position du camp de César.
Dès le début de l'attaque, un violent tir de barrage s'est déclenché sur nos lignes et s il n'a pu briser l'élan des chasseurs, il a malheureusement causé des vides assez sérieux.
A 9h 30, le bataillon s'efforce de continuer sa progression dans la direction de la voie ferrée.
La progression, lente d'abord, est bientôt enrayée par l'arrêt des divisions voisines qui n'ont guère dépassé leurs positions de départ.
Le 8e , qui ne saurait, sans danger grave, accentuer la pointe qu'il forme, en est réduit a l'organisation défensive de son nouveau secteur.
Tout espoir n'est cependant pas abandonné, des tanks sont annoncés, on les attend avec impatience et l'on compte sur eux pour réduire la résistance de l'ennemi qui s'affirme de plus en plus opiniâtre. Les chars d'assaut, une vingtaine en tout, arrivent vers midi.
Hélas! l'essai ne devait pas être heureux.
Très gênés dans leur marche par un terrain bouleversé, occupé de tranchées profondes, battus à courte distance par l'artillerie ennemie, les tanks sont réduits à l'impuissance avant d'avoir pu faire oeuvre utile.
Au soir du 16 avril, les chasseurs, légèrement déçus car ils espéraient une plus grande victoire, mais nullement découragés, se mettent aussitôt en devoir d'organiser le secteur, en prévision d'une réaction boche qui se laisse déjà soupçonner.
Manchec Laurent Marie
Né le 13 Août 1880 à Melgven
Classe 1900 Matricule 3259
Exempté en 1901 pour Scrofulose
Classé Service actif par le conseil de révision
du Finistère le 24 Novembre 1914
Mobilisé le 26 Février 1915
Soldat 2ème classe
151e Régiment d'Infanterie
Tué à l'ennemi le 24 Avril 1917
au Choléra nord de Gernicourt
Marec Jean François Marie
Né le 29 Juin 1886 à Plounéventer
Classe 1906 Matricule 3007
Soldat 2ème classe
132e Régiment d'Infanterie
Blessé en 1915
Classé dans le service auxiliaire le 25 Novembre 1915
pour blessure de guerre
147e Régiment d'Infanterie
le 26 Janvier 1916
Classé service armé le 26 Mai 1916
151e Régiment d'Infanterie
le 28 Juin 1916
267e Régiment d'Infanterie
le 10 Avril 1917
Disparu le 20 Avril 1917
Décédé antérieurement au 28 Avril 1917
Inhumé au cimetière de Bouffignereux
Carré 4 Tombe 159
Source : Historique du 267e Régiment d'Infanterie
Le 27 février, le 267e RI se rend par étapes sur Berry-au-Bac.
Le 9 mars, il relève le 151e R. I. et entre en secteur dans le sous-secteur de Gernicourt (région du Choléra et Berry-au-Bac).
Il subit un bombardement du 11 au 14 mars ; il est relevé par le 162e R. I., les 17 et 18 mars.
Il va cantonner à Guyencourt-Bouflignereux.
Le 25 mars, il entre à nouveau en secteur et relève le 151e R. I. dans le sous-secteur de la Marne.
Le 4 avril, il subit une attaque allemande à la suite de laquelle les 14e et 23e compagnies et un peloton de la 13e compagnie étaient à peu près entièrement prisonniers.
Cette affaire coûtait au régiment :
10 officiers tués, 1 officier blessé, 6 officiers disparus ; 5 hommes tués, 18 blessés et 310 disparus.
Renforcé par un bataillon du 162e R. I., le régiment prononce une contre-attaque les 5 et 6 avril et reprend une partie des tranchées perdues.
Le 7 avril, le groupe franc de la division, appuyé par une compagnie du 102e, prononce une vigoureuse contre-attaque qui échoue sous les feux des mitrailleuses extrêmement denses de l'ennemi qui occupe en force notre ancienne première ligne.
2 officiers blessés, 5 hommes tués, 27 blessés, 9 disparus.
Relevé les 7 et 8 avril par le 287e R. I., le régiment va occuper les baraquements du camp de Pévy Prouilly, où il reste jusqu'au 15 avril.
Le 15 avril, il entre en secteur et le 16 avril prononce une attaque vigoureuse au cours de laquelle le régiment a capturé :
4 officiers, 30 sous-officiers, 300 soldats environ, 4 canons de 105, 5 canons de 77, 1 de 88, 4 minen, 7 mitrailleuses et un matériel important.
Les pertes du régiment se sont élevées à :
5 officiers tués, 20 officiers blessés, 87 hommes tués, 488 blessés et 91 disparus.
A la suite de cette affaire, le régiment est cité à l'ordre de l'armée.
Du 17 au 20 avril, le régiment perd chaque jour une moyenne de 8 tués et 30 à 40 blessés.
Le 21 avril, il est relevé par le 162e et envoyé à Guyencourt ; il reprend le secteur le 28 avril (secteur des Béliers) jusqu'au 6 mai.
Chaque jour, une moyenne de 5 hommes tués et 15 à 20 blessés.
Moal Maurice
Né le 2 Mars 1879 à Plouezoc'h
Classe 1899 Matricule 1171
Soldat 2ème classe
8e Bataillon de Chasseur à Pied
Disparu le 16 Avril 1917
à la Ferme de Moscou
Inhumé au cimetière de Moscou fosse n°8
le 15 Avril 1917
Source : Historique du 8e Bataillon de Chasseurs à Pied
Dans la nuit du 15 au 16 avril, les unités du bataillon ont pris leur place de départ.
Encadré à droite par le 94e qui s'étendait jusqu'à l'Aisne, à gauche par le 332e , le bataillon était réparti en trois échelons qui correspondaient aux trois lignes des bataillons des corps voisins.
Le 1er échelon avait pour mission d'enlever toutes les organisations ennemies de première et deuxième positions (camp de César) et de s'arrêter devant la troisième position.
Le 2e échelon devait enlever cette position, la voie ferrée au nord-ouest de Guignicourt, le vieux moulin au nord de cette voie puis converser à droite et atteindre Menneville et les passages de l'Aisne, aidé dans ce mouvement par le 3e échelon.
L'heure H est fixée à 6 heures.
Quelques coups de sifflet et tout le bataillon sortant des tranchées se porte en avant.
Le 1er échelon, emporté par son élan et peu guidé par un barrage roulant de faible densité et très lent, fait irruption dans les positions ennemies en même temps que les derniers obus de notre artillerie lourde.
Les défenseurs sont surpris et ne peuvent offrir une résistance sérieuse.
Beaucoup se cachent dans de profonds abris et certains doivent se rendre pieds nus et vêtus seulement de caleçons.
Les mitrailleuses dissimulées en plein champ sous des claies ont à peine le temps de tirer, d'autres aux aguets à l'entrée des boyaux sont également prises a l'improviste et aussitôt réduites au silence.
En peu de temps, la tranchée des Huns est enlevée et le bataillon s'empare de la très forte position du camp de César.
Dès le début de l'attaque, un violent tir de barrage s'est déclenché sur nos lignes et s il n'a pu briser l'élan des chasseurs, il a malheureusement causé des vides assez sérieux.
A 9h 30, le bataillon s'efforce de continuer sa progression dans la direction de la voie ferrée.
La progression, lente d'abord, est bientôt enrayée par l'arrêt des divisions voisines qui n'ont guère dépassé leurs positions de départ.
Le 8e , qui ne saurait, sans danger grave, accentuer la pointe qu'il forme, en est réduit a l'organisation défensive de son nouveau secteur.
Tout espoir n'est cependant pas abandonné, des tanks sont annoncés, on les attend avec impatience et l'on compte sur eux pour réduire la résistance de l'ennemi qui s'affirme de plus en plus opiniâtre. Les chars d'assaut, une vingtaine en tout, arrivent vers midi.
Hélas! l'essai ne devait pas être heureux.
Très gênés dans leur marche par un terrain bouleversé, occupé de tranchées profondes, battus à courte distance par l'artillerie ennemie, les tanks sont réduits à l'impuissance avant d'avoir pu faire oeuvre utile.
Au soir du 16 avril, les chasseurs, légèrement déçus car ils espéraient une plus grande victoire, mais nullement découragés, se mettent aussitôt en devoir d'organiser le secteur, en prévision d'une réaction boche qui se laisse déjà soupçonner.
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